A la Lueur du Lampadaire !

Textes qui disent tout et rien

Voilà, les divagations, les explications de tel choix ou de telle expression, les pensées posées sur papier ou sur écran juste pour voir les lettres et les mots s'aligner, et tous les textes de ce genre - inclassables et uniques - seront installés chaudement dans cette catégorie-là.

J'aime m'entendre écrire. C'est pas un crime, non ?


De l'art d'écrire - pour ne pas s'engu***...

Je ne sais d'où cette fille a réussi à pécher toutes ces idées mais voilà qu'elle veut me contrainte à participer à des ateliers d'écriture. 

 

Mais je sais écrire, voyons ! Regarde, la preuve en action ! *là, je prends un stylo et trace des lettres en formant une ligne.*

 

Comment, c'est pas ça ? Ah oui, écrire des texxtes. *là, elle assène un "T'es trop con !" et s'en va, rageuse.*

 

Ouaip, rien de nouveau à l'ouest ! Sauf un papelard plié en quatre posé sur le plumard. *là, je déplie et je lis - sans quoi, ça sert à rien de déplier un papelard...*

 

Voilà le contenu *en écriture violette et pleine de boucles - mais qui utilise encore de l'encre violette de nos jours ! et des coeurs au-dessus des I...* :

      1) atelier écrire pendant le petit-déjeuner, octobre;

     2) atelier écrire dans un monument en pierre, un monument historique, novembre;

     3) atelier écrire avec des fleurs à la main, décembre.

 

   

Je suis tenté de rire du ridicule de cette liste *bon mais je me retiens quand même - on est pas aussi idiot ppour faire tout ça en même temps...* c'est trop... mièvre !

 

Sauf que... *qui donc va corriger les fautes d'écriture ?*

 

*"Fallait demander avant de pouffer de rire, idiot !"*

 

 

 image du net

 

 

Ps: y'aura sans nul doute des nouvelles dans pas trop longtemps *juste ce qu'il faut pour se rabibocher...*

 

La preuve : ce billet ! *chuis obligé... ?*


19/10/2012
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où l'auteur est animal à commenter !

Where I Write: Fantasy & Science Fiction Authors

IN THEIR CREATIVE SPACES 

 

 

whereiwrite.org

 

1) Avions, je vole ; cabriolet, je roule ; c'est juste ça, la vraie vie.

2) Meilleurs compagnons de l'homme : le chien, la plante verte, la vue et ... le fauteuil directorial imposant.

3) Style trappeur de l'Amérique du nord : l'écrivain comme la pièce.

4) Chaleureux : lustre. Original : murs. P'tit comique : sourire.

5) Trop cool ! Cette bougie servant de lampe de bureau, cette écriture de monastère, ce clair-obscur de l'écrivain me rappelle des vieux tableaux de musée, Rembrandt et Cie. Ma sœur ajoute comme une vanité et se demande si la photo n'est pas pensée exprès pour la galerie, whereiwrite.org ?

6) La clarté de la pièce et ses rideaux bleutés font analogie à le S.F., comme un vaisseau du troisième type.

7) S'est-il installé dans une chambre d'hôtel ? Va-t-il déménager bientôt ? Ou n'a-t-il pas justement commencé de déballer ses cartons ?

8) Tranquille ! On dirait mon père installé au meilleur emplacement de la salle, jambe croisée sur le divan pour ne pas inviter les autres à s'asseoir près. Quel malin !

9) Elle trône en maitresse de maison, sur son fauteuil en cuir m'ayant l'air confortable.

10) Pourquoi les auteurs ont tous autant de bouquins, de tableaux sous-verre et d'animaux presque assis à leur place ?

11) Docteur en psy, cabinet du mien comme médecin - généraliste çui-là! Pas d'écrivain, quoique… sauf certaines tranches de livres... et l'avion à hélice rouge, prêt au départ, on décolle, tenez vous à votre fauteuil, m'sieurs dames.

12) Mangas, fairy tales : le monde enchanté d'une fée claire et platine.

13) Antique salle de style empire - meubles qui ont la même prestance - où une antique bergère trône à discrétion dans le labyrinthe.

14) Chic and choc : le duo black and white sur chemin de paille et vitrail alluminé.

15) Weirdo world. Comme encore en construction. Que vais-je trouver si je m'approche encore d'un peu plus près ?

16) Quinquagénaire et toujours là! Je m'en sens fier. Que la force soit avec vous !

17) Nonchalance sur velours vert et lecture, nonchalance sur velours rouge et méditation dans le couloir du livre.

18) Ecrivaine à tout faire : joueuse, big-sister, bibeloteuse.

19) PETER STRAUB Coupe à la G. Braque, F. Leger et P. Picasso. Pas en perspective, bureau à la parisienne et dôme d'or en guise de lampe.

20) Cellule dorée de l'écrivain. Cage à lapin du livre. Porte condamnée mais œil-de-bœuf en service. Est-on en Laponie ?

 

 

 

De ces 20 auteurs contemporains, je pensais n'en connaître aucun mais voilà que non ! Un seul s'est révélé d'avoir appartenu à ma bibliothèque. De passage, à court terme, soit dit en passant - je me souviens vaguement d'une histoire de polar à couverture couleur sombre marron dont l'héroïne porterait le prénom de "Norma".

 

Du fait que je ne les connais pas - de nom ou de titres, je ne les nomme pas sauf ceux que je sais. Donc un numéro de rang, le commentaire et… allez voir sur le site.

 

Ce projet m'a bien plu : c'est comme si on voyait l'auteur et son ombre, et aucune ombre ne se ressemble, apparemment ! Alors, pour qu'il reste encore original et unique - on fait ce qu'on peut - j'ai décidé de commenter haut et clair ce que je penserai à voix basse et ne suivant que les premières pensées qui viennent à moi !

 

 

 

J'espère que c'est réussi !

 

 Thx cachou pour ce lien (en bas de page.)


05/04/2010
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Prologue à l’aventure !

 

Prologue à l’aventure !

 

On parle de la page blanche chez les humains. D’après ce que j’ai entendu, bien sûr. Je ne suis pas de ce monde-là, je connais à peine l’écriture… Ils disent « le stress de la page blanche. » Comme on dit « le trac de la scène. » Tu as ton stylo en main, une feuille exempte d’écriture et tu cherches quoi écrire. Sans trouver. Sueurs froides, esprit qui chauffe et qui s’embrouille, membres tremblants, mais aucun trait cohérent sur cette page. Humm. Quelques points sont derrière moi. D’encre ? Ça fait comme un creux dans le sol. C’est noir mais l’impression de voir est bien là ; peut-être parce que je sais de quoi il s’agit et que c’est moi qui agit. Regarde bien. Des traces de pas, et puis de la désorientation totale, et puis des frissons dans le dos. Beaucoup de choses que je sais sont dans la tête mais comment les sortir ? Après des efforts, la sensation de toucher me prouve que je suis un entier : une tête, des épaules, deux bras, un poitrail, des hanches, deux jambes. Et qui marche sur ce qui semble être une solide surface plane. Je suis une forme physique et un ensemble psychique. Je suis, je sais et je fais. Oui, ça me résume bien. Et là j’attends. Dans cet environnement noir, un temps incalculable.

On arrive. Un espace se profile au devant de moi. Avec la clarté qu’il inonde, je peux voir le paysage en moi-même. Merveilles des deux côtés. Plein de nuances vertes dans des courbes aériennes. Bleu au-dessus, parfois brun et blanc sous mes pas. Une peau claire et fine et tout doux à voir. Une étole légèrement fluide autour. Et des mouvements. Dans mon poitrail, dans cette vallée. Je suis sortie de l’invisible pour venir dans ce monde. Y vivre. Je sais ce qu’il faut faire. Y agir.

Je regarde de tout côté. Il y a là des arbres, de l’herbe, des fleurs. Il y a là le clapotis de l’eau, le pépiement d’oiseaux, le souffle du vent. Mes sens me disent temps tranquille, pas de chemin de main d’homme. Je suis au bout du monde. Quand tout est calme, pas de tumulte. Comme je sais qu’un jour il y aura. Je vais voir l’eau : elle est limpide. Elle est propre : je peux la boire. Je cherche des baies : elles sont là. Elles sont belles : je les ai bien trouvées. Je tâte l’herbe : elle est moelleuse. Elle est étendue : moi aussi. Quel délice ! Après j’irai voir si je peux me trouver de la compagnie.

Un homme est penché au-dessus de la crête d’un rocher, la main tenant quelque chose sur cette même crête. Peau claire, muscles développés, un pagne de cuir brun, cheveux blonds tombant sur l’épaule. Je m’approche un peu craintivement pour qu’il ne se sente pas menacé. Il m’accueille amicalement. Et intrigué. Nous rebroussons chemin jusqu’à mon point d’origine. Il voit la brume noire suspendue. Il n’y a rien par là. Il s’y dirige. Il ne trouvera rien. Il ne saura même pas qu’il a marché pendant des jours entiers sans jours sans entier sauf moi qui l’attends de ce côté du monde. Il fera demi-tour, reprendra sa marche et sortira. Elle doit bien venir de quelque part. Je ne la trouve pas. Je le lui demanderai. En l’attendant, moi je profite du paysage. Je ne vais pas partir de là en le laissant dans cet espace vide. Je sais qu’il ne tardera pas. Je l’espère. Oui, il quitte cette brume. Qu’as-tu trouvé ? Rien. Peut-être si j’avais marché plus longtemps… Non. Il n’y a pas de temps là-dedans. Et toi alors, d’où viens-tu ? Je sais beaucoup de choses mais pas ça. Tu me raconteras ce que tu sais ? Oui, et toi, tu me montres le monde. Oui. Le corps, les bons sens, le monde, l’humain et il est plus facile de vivre. De construire. De placer des mots à l’oreille puis à l’écrit.

C’est comme ça que j’ai commencé.

A l’aventure… on l’entend…


01/04/2010
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