A la Lueur du Lampadaire !

Dans les bains de Rome - euh non - du Japon... - chal. Trace Du Japon

 

 

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La mangaka Yamakazi-sensei était présente au salon su livre 2012

dont c'est le thème de ce mois d'avril

 

 

THERMAE ROMAE –
YAMAKAZİ Mari

 

Sur les pages du Japon...
ou plutôt dans les bains du Japon, devrais-je dire !

 

Je commence par ... un
manga sur les bains. Une idée qui n'a pas été exploitée. Enfin,
je crois. C'est peut-être le début d'une nouvelle mode de manga,
comme Slam Dunk à l'époque ce qui a donné Kuroko no Basket et I'll
(Generation Basket).

Bon bref.

 

La mangaka Y AMAKAZI Mari
fait baigner le lecteur inter- et national à la fois dans les bains
japonais et romains. Elle mouille un architecte de bain public Lucius
Modestus qui est à la recherche de nouveau design pour le monde
moderne qu'il habite, l'an (je-ne-sais-plus-trop) avant JC.

Il fait des voyages
spatio-temporels c'est-à-dire des allers-retours entre son temps et
le notre, soit l'an 2009 et la Rome antique et le Japon. Qu'il ne
sait pas, se sachant dans le même temps et dans le même pays ; il
suppose qu'il traverse des cloisons mitoyennes entre les bains des
maitres romains et les bains de ceux qu'il pense être des esclaves.

 

Le mode de déplacement
semble idéal et bizarre à la fois. Bah oui, je ne sais pas comment
Lucius aurait pu faire autrement ? Mais, aussi, quel en est le
mécanisme ? Bon, d'habitude, je ne chipote pas les détails quand il
s'agit d'un manga mais celui-ci est un manga réaliste (cf plus bas.)
Je ne suis pas sûr que les explications soient très claires...

Au même titre, dans le
manga Kyou kara maou de TAKABAYASHI
Tomo, où un jeune japonais moderne traverse le temps et

l'espace au travers des plans d'eau : mer, lac, voire fontaine, baril
de bière ou toilette... Seule chose de certain, c'est une surface
magique...

 

Rien de bien original,
jusque-là ! Les différences interculturelles m'ont fait imaginé
des quiproquos, du ridicule et de l'absurde entre les japonais et le
romain, comme un manga comique, pour faire plier de rire.

Eh bah non !

 

L'architecte se concentre
sur les bains uniquement : «Comment ? Il y a tout un mur peint du
Fujiyama – qu'il croit être le Mont Vésuve. Quelle idée nouvelle
!» «Oh, un aquarium juste au niveau de yeux... Quelle agréable
façon de se relaxer ! (En réalité, c'est un mini-écran qui
diffusait une image mobile de poisson.) » (Eh oui, je n'ai retenu
que ça dans les bains, moi ; je n'ai rien de tout ça, juste une
baignoire d'angle trop petite et deux vitres glacées trop froides.)

Il n'y a pas une scène
qui prête à rire. Peut-être amusée, quelque peu, mais c'est comme
voir un touriste s'intéresser à une chose de peu d'importance. La
réalité est très poussée : Lucius ne comprend pas les japonais –
donc pas de talent subit de polylinguisme ; pas d'aventure
extraordinaire – juste de quoi éveiller l'admiration culturelle et
intellectuelle.

 

Finalement, nous,
lecteurs, nous nous demandons comment Lucius va-t-il comprendre notre
technologie des bains et comment va-t-il le mettre en place dans son
monde ? Bah oui, il n'y a pas d'électricité ni même le système de
la chasse d'eau dans sa Rome antique.

Finalement (bis), je me
surprends à m'identifier à la culture japonaise (alors que je n'y
connais en – presque (1) – rien) et puis à songer au bien-être
que pourrait procurer un bain à la niponne... Enfin, ce manga
apparait être tout à fait le genre que les offices de tourismes
useront pour faire la pub du pays – oui, oui, j'imagine très ça...
j'y nage déjà dedans !

 

(1) Qui a donc donné la
culture des bains publics ?

Ici, en France, il n'y en
a guère ! Malgré l'existence du terme.

Je pense que les romains
(après les grecs ?) l'ont transmise aux peuples qui vivaient dans la
zone occidentale de l'Asie qui l'ont ensuite emmenée jusqu'à
l'extrême-est en même temps que l'intérêt des sources chaudes fut
compris. Je dis ça sans avoir fait aucune recherche documentaire,
c'est peut-être faux. Mais il y a de telle ressemblance entre ces
deux manières de se laver en public que le rapprochement est permis.
C'est peut-être trop simpliste.

Ce qui est sûr, c'est
qu'il est complètement différent de se laver seul dans son bain et
avec des gens dans un bain public – allez savoir pourquoi – même
si on garde ses vêtements sur soi... Jusqu'à même créer un club
de bains au collège qui consiste à essayer les établissements de
bains choisis par élections avec l'argent gagné en vendant des
trucs confectionnés par les membres du club... de bains ! (Si, si,
véridique...)

...

...

...

 



30/04/2012
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