A la Lueur du Lampadaire !

Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé Version Longue

^_^
 

Je le remarque aisément maintenant que j'ai le recul nécessaire que j'ai (gravement) manqué à mes devoirs de blogpeople. J'y remédie aujourd'hui à l'instant ! Ayant eu des changements dans ma vie (en bien, je vous rassure), je n'ai absolument pas eu accès à un pc pendant tout ce temps (wouah déjà un mois), ni à un livre de lecture ni à du temps pour l'écriture de loisirs : un pur mois de travail sur le terrain, dans le sens strict du terme (à vous d'imaginer la fiction, tiens je vais peut-être la transcrire. Voyez comme je n'ai pas perdu le nord pour rêver à des nouveaux projets…)

Je vais vous présenter les personnages du tome 6 comme commanditaires de mon opinion de ce tome. Livre que j'ai fini il y a un bon mois (wow déjà un mois !). Je termine ma tirade et place à la scène !

 

 

             Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé

 

1.    Introduction

 

Je vais traiter ce tome 6 par le biais de ses personnages pour la bonne raison que le titre est composé de ses deux personnages les plus compliqués de caractères, les plus pris-à-partis et les plus intéressants d'un point de vue 'imitation-de-la-vie-réelle-que-je-comprends-au-travers-de-la-fiction' : celui-qui-n-a-jamais-demandé-à-un-héros et celui-qui-toujours-voulu-être-le-héros, au sens strict. Ceci ouvre les perspectives aux statuts suivants : le héros et le faux-héros, le héros populaire et l'antihéros (applicable à différents degrés aux deux personnages sub-cités.)

 

J'ai pour support l'auteure elle-même (je ne l'ai pas contactée, hein !) qui affirme dans une interview  qu'elle a pris beaucoup de plaisir à décrire ce second personnage ; il est bien sûr évident que le premier est très important puisqu' il a 7 tomes qui portent son nom !!

 

Donc, Harry Potter est égal à lui-même et le Prince de Sang-Mêlé est le professeur Severus Snape.

 

Venez ici pour la version courte du billet.

 

 

*

 

 

2.    Severus Snape et Sirius Black

 

Le tome parle d'une relation complexe et paradoxale entre ces deux personnages, en somme toute compréhensible pour qui sait lire entre les lignes et anticiper. J'y vois la relation père/fils (un comble quand on sait que Harry hait Snape !), ou mieux : la relation de père-absent-qui-revient-dans-la-vie-de-son-fils-que-parce-que-tous-deux-vivent-au-même-endroit/fils-qui-voue-une-haine-incommensurable-surtout-lorsque-le-père-est-le-meurtrier-de-sa-plus-proche-figure-paternelle.

 

Ça a l'air compliqué mais, en fait, non ! Chacun(e) a sûrement connu cette rivalité 'je veux être comme lui mais en mieux' avec le parent de même genre que soi-même, non ?

 

En fait, Snape se sent très proche de Harry (cf. dans le tome 7). Et, plus que Sirius qui ne pense qu'à son égo hautain parce qu'il a perdu tant d'années emprisonné injustement, qui est bien cantonné dans son rôle de parrain qu'il est prêt à assumer pleinement, Sirius donc ne sera jamais aussi profond qu'un père, juste copain ou complice qui entraîne le plus jeune à des 400 coups plus ou moins raisonnables et/ou éducatifs. D'ailleurs, il confond Harry avec James sans se l'avouer. Donc, plus que Sirius, le Prince de Sang-Mêlé, en l'occurrence Snape, est présent à chaque instant de la scolarité de Harry, même si l'on sait rien de son passé, du pourquoi de sa haine envers James Potter et de la protection qu'il loue à Harry, physiquement évident par le biais de regards haineux et de gestes d'aide.

 

Le lecteur se sent partagé malgré qu'il adopte le point de vue de Harry, au contraire de ce dernier qui est sûr et certain de la duplicité de Snape. Qui donc a raison ? Il y a des leçons de ce que dit Snape, en plus des conseils du livre de potions. Ce livre est le symbole de Snape, son intelligence s'y fait étalage l'ayant mené au métier de professeur de potions, à son plus grand dépit ; et le nom qu'il s'est attribué montre qu'il est partagé entre le fait d'être contre (pureté de rang, prince) ou avec (réelle double origine) Harry. Il se révèle à Harry par ce livre tout comme il vit avec Harry : à moitié caché et dans le paradoxe ami/ennemie. C'est le héros méconnu, l'anti-héros.

 

 

Bref, on peut affirmer « Qui dit Serpentard, dit tend vers Magie Noire ! »

 

 

3.    Slughorn

 

Rappelez-vous le salon dévasté de Slughorn, le professeur lui-même déguisé en fauteuil. Fauteuil que j'ai trouvé confortable, du pur style anglais mais de couleurs fades.

 

Il est couard et faible, me semble-t-il, et pourtant il est en recherche perpétuelle de renommée et de réseau social de standing, quitte à se frotter à des vrais méchants qu'il évite en montant des scènes échappatoires. Refusant l'offre de Dumbledore d'abord, il accepte ensuite dans le but de s'attirer les feux de la rampe tournés sur Harry (cf. la photo dans le journal dans le film). Cet accord est donné après qu'il est observé son salon, certes rangé après la mise en scène du désastre mais dont l'idée est encore présente, et les photos de ses meilleurs étudiants étalés comme des diplômes au papier jauni.

 

Son salon est représentatif de sa vie : solitude et vivant dans les affres du passé glorieux pour un futur misérable. C'est à cet instant que j'ai ressenti une grande pitié pour lui, ce qui a laissé entrevoir un triste visage humain cherchant à s'en sortir de cette misère. Malgré son apparent orgueil et du fait qu'il veut exploiter hommes et créatures (venin d'Aragog, brrr, grosse bestiole !) pour sa gloire personnelle. Et là, il a droit à une seconde chance !

 

 

« Qui dit seconde chance, dit tend vers un renouveau ! » Non ?

 

 

( Je dis au passage que, contrairement à ma problématique de ne traiter que l'humain, l'intérieur de la maison reflète le caractère de l'homme que j'ai tenté de transcrire vite fait (et bien, j'espère) pour Slughorn. Cependant, j'ai pris plus de temps pour l'exemple de chez Snape, ne me demandez pas pourquoi !

 Que vous trouverez sous LE logo. (J'ai enfin réussi à le placer !  J )

 

 

 

 

4.    Draco Malfoy

 

Un autre Serpentard veut sa place au firmament des héros ; il y a droit parce que le tome 6 est un tournant majeur dans sa vie (cf. le chapitre 2) dans ses choix et où sa rivalité avec Harry va être l'objet d'une particulière attention.

 

Le titre le désigne, par extension, parce qu'il prend la même route que Snape jeune lui-même. J'ai nommé l'ambitieux mais sournois Draco Malfoy.

 

Pour être un héros, il a le rang et la noblesse de nom ; en revanche il n'a pas les bonnes fréquentations de gens (ses sbires Crabbe et Goyle sont des sots irrécupérables) et de classe sociale (il est pourri gâté, croyant avoir à sa botte le monde et croyant être du côté des forts et purs comme Voldemort). Il se montre fort et autoritaire (cf. la courbette de Burke), de cette attitude d'aristocrate que rien ne peut atteindre.

 

 Il est le contraire de Harry qui, lui, est plein de doutes, il sait des choses et y croit mais ne sait plus quoi penser lorsque celles-ci ont changé. D'ailleurs, en fin de tome, les forces en présence ont changé de positionnement : Draco devient plus hésitant et dans le doute tandis que Harry est plus ferme et confiant. Draco a les mêmes compétences que Harry mais son mépris pour le genre 'bas-peuple' et les créatures fait qu'il ne possède pas l'attrait charismatique de Harry.

 

Il est la mauvaise voie voire le côté obscur de Harry. Le voilà, le faux-héros que je parlais dans mon introduction. (Bah non, je ne divaguais pas…)

 

 

Finalement, dans l'adversité, on voit une des véritables facettes de l'humain : la servilité n'est pas autant bénéfique pour le dominant qu'il n'y parait bien qu'un caractère bien trempé pourrait être mieux, comme l'est Hermione et Ron (lui, un peu moins.)

 

 

5.    Ron, Hermione, Ginny, Fred et George

 

Effectivement, malgré qu'être borné, ça aurait pu rapporter davantage de force dans la lutte contre le mal, malgré leurs responsabilités de préfets et gardiens, Ron et Hermione perdent du poids dans l'intrigue, au profit de Ginny.

 

Avec l'absence des jumeaux, ils auraient pu se développer. C'est le cas pour ces trois-là : Ginny s'affirme de plus en plus comme une femme (précoce dirai-je mais j'aime bien) et les jumeaux se sont lancés dans le business comique qu'ils affectionnent tant. D'ailleurs, il n'y a pas de francs fous rires dans ce tome, quoique le ridicule de Ron et Hermione les remplace…

 

Certes, Hermione et Ron sont toujours présents à l'appel pour conseiller Harry ; cependant, ils jouent à cache-cache entre eux, obligeant Harry à se disperser en va-et-vient inutile. Moi, j'en dis qu'ils se vengent des colères que ce dernier avait piquées dans le précédent tome. Ils n'agissent pas, ils ne font rien d'intéressant ! (C'est barbant !) D'ailleurs, cela se confirme quand Harry part en mission avec Dumbledore : ils ne le savent pas.

 

Ce tome 6 est l'amorce de la solitude de Harry, perdant ses proches un à un, mais devant toujours vouer son combat contre Voldemort pour les autres. Quel dilemme ! Harry se détache de Ron et Hermione comme on se détache de sa fratrie pour affronter le vaste monde. Un dernier côté de Ron et Hermione est qu'ils ont influencé Harry : celui-ci les imite avec son propre jeu de cache-cache amoureux avec Ginny. (Plus, fuyant le sujet délicat de la mort de Sirius ; plus, Dumbledore qui est toujours avare d'explications ; plus, Snape…) « Les amours pas encore retrouvés de Harry Potter » aurait été un bon titre d'avant le tome 7.

 

 

6.    Dumbledore

 

D'ailleurs, Dumbledore aussi est un mystère. J'ai sincèrement l'impression qu'il connait toutes les réponses de Harry, voire qu'il connait l'avenir (d'une façon différente que Mme Trelaway, je n'imagine pas Dumbledore en train d'avoir une vision de l'avenir comme Mme Trelaway), ou pire, que c'est lui-même qui orchestre toute l'histoire mais ayant perdu le contrôle du côté obscur de Voldemort (ça parait dingue comme déviation, non ?)

 

Mais ce n'est pas le cas : il est aussi perdu que Harry, même si c'est à un niveau plus haut. Il a juste déterminé comment toute la guerre entre les gentils et les méchants va se terminer. Seulement il donne donc toujours cette impression qu'il va sortir une explication au mystère HP, un mot-clé ou un objet magique qui en fera mourir d'envie plus d'un (et donc augmenter les risques de complots pour l'acquérir), de dessous la longue barbe (un peu du genre Léonard (de Vinci) la BD Le Génie…)

(Tiens, c'est marrant cette comparaison entre ces deux grands hommes : ces deux-là ne se ressemblent que  physiquement : longue barbe, longue chevelure, longue robe, longue expérience de la vie, longue suite dans les idées, inventives pour Leonard et bienfaisantes pour Dumbledore, à la différence que Leonard est plus comique et Dumbledore à la fois plus grand sage et papa gâteau (que je trouve agaçant et rassurant à la fois) voire papa noël en moins gros et moins rouge toute l'année à relier à son obsession des chaussettes (que je n'ai pas encore capté le pourquoi, est-il révélé dans le tome 7 ?) et au tricot (hein, pourquoi à son âge, bon, d'accord, je ne le vois chevaucher un dragon et brandir un bâton de mage, quoiqu'avec toute sa puissante magie…) (Bon, je ne dis pas que le tricot pour un homme n'est pas approprié mais le sens m'échappe…) (je le trouve attendrissant avec son tricot, c'est peut-être une méthode de zenitude ! Pas pour moi, j'ai essayé avec ce tome-ci de tricoter pour le comprendre, à part m'énerver sur les #@!!?# d'ustensiles !) (Ah, dites-donc, ce que les livres nous font pas faire faire ^_^)

 

Donc Dumbledore est une énigme ambulante qui vit des aventures en dehors de celles de Harry (et donc des livres physiques). Voyez donc la main noire du début de tome : qu'est-ce que j'ai pu pester contre Vous-Savez-Qui (c'est juste un jeu de mot, c'est de Dumbledore que je parle) qui ne divulgue pas le mystère de cette main noire qu'au tome 7, le dernier ! Voyez donc cette idée que Harry doit trouver la solution à la guerre par une quête alors que Dumbledore peut la lui livrer sur un plateau d'argent et afin de se concentrer sur l'essentiel : comment combattre l'ennemie ? Après mûres réflexions et débats enflammés avec la sœur, j'admets que la quête de Harry est une stratégie qui va lui permettre de trouver la solution et le former aux épreuves qui l'attendent, une sorte de 'avec une pierre, je touche deux pigeons' car personne ne sait comment il a fait pour défaire Voldemort une fois alors qu'il n'était qu'un braillard !

 

Donc cette quête est aussi celle de Dumbledore, il le manipule comme un cobaye de labo (très négative comme relation (peut-être le côté sombre de Dumbledore ?), mais il ne l'abandonne pas dans l'adversité malgré sa mort (je lui pardonne sa manipulation, alors) : c'est pratique, ces tableaux qui vivent comme un vrai vivant (sûrement pour atténuer la douleur des lecteurs de la perte fatale des personnages principaux.) mais représentent plus une sorte de lettre de dernières volontés, comme dans d'autres objets, cartes (Cornedrue qui insulte Snape), etc. A quand celles de Sirius (quoique avec l'arche du voile noir, ce n'est peut-être pas possible) dans la moto volante ; ou celles des parents Potter (pas très intéressants ceux-là sauf pour Harry… pour un nouveau rebondissement…) (Bon, là, j'ai dévié, passons à d'autres cobayes…)

 

 

D'autres personnages attendent leurs analyses (Sirius, Luna, Hagrid, Fred et George, Lupin) mais ça fait long (qui l'a lu jusqu'ici ?). Mais j'ai choisi ceux qui ont provoqué un intérêt immédiat et le flux de la rédaction a décidé de l'ordre. Sauf que, remarque déjà énoncée, qui va jusqu'au bout ? C'est pourquoi une version courte est proposée en début d'article. Pourtant cette analyse se fera, je me connais bien, tôt ou tard.

 

 

7.    RAB

 

Le dernier qui me tenait à cœur (en réalité, je ne lâcherai aucun parce que, sans eux tous, la saga HP ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui) est RAB. (Ça m'a fait comme l'effet d'une bombe quand j'ai tapé cette phrase !) On ne sait pas qui est-ce. On ne sait ce que c'est.

 

On sait que c'est une entité capable d'écriture et de résistance contre l'ennemie (la froide grotte et ses âmes mortes, le poison et tout le fatras que Harry et Dumbledore ont dû subir.) et capable de conscience pour racheter ces forces : virement de bord soit du côté sombre vers celui de la lumière. A mes yeux, il était un héros, au même titre que Harry, mais méconnu, comme Snape. Puis j'ai eu le doute : un combattant pour la justice et la vérité comme Harry ou un espion au service de l'ennemie comme Snape ? Seule certitude qui me reste : RAB était un héros ayant le courage de braver le puissant mage Voldemort et dont on ne sait pas ce qu'il mijote.

 

On ne le connait pas, RAB ! Un groupe ? Avec l'expérience AD (l'armée de Dumbledore), c'est peut-être un groupe de résistants de la 1ère guerre. Une personne ? Avec notre expérience d'hommes solitaires tentant des manœuvres belliqueuses, c'est peut-être une personne qui a trouvée le point faible de Voldemort, ayant ainsi provoqué le gel de la stratégie de guerre de ce dernier.

 

A la rédaction, je sais la vérité mais je ne dis pas parce que je n'ai absolument deviné ou anticipé l'identité de RAB. (Et celui qui me dis le contraire, qu'il se regarde dans son miroir pour être sûr qu'il ne ment pas !) Le pire dans tout ça, c'est que la vérité est écrite dans le tome 6… A bon lecteur,…

 

*

 

8.    Conclusion

 

C'est donc sur ces bonnes paroles que je finis mon billet sur le volume 6.  Je l'ai décris par ses personnages car ils prennent une place immense.

 

Certes, l'action existe et est plutôt soutenue mais elle arrive par bribes car interrompue par l'écoulement d'une vie d'écolier. Et ainsi, le portrait s'en trouve grandi.

 

L'action arrive en fin de volume, comme si on amplifie le son de la chaîne-hifi à chaque nouvelle piste. On termine la course en un dérapage final sur les chapeaux de roue, que l'enterrement de Dumbledore vient gâcher : une fin abrupte aurait eu plus d'impact ; l'enterrement ne fait que tempérer cette violence car HP est classé littérature de jeunesse.

 

Du moins, la fin du personnage est une bonne fin pour mon analyse du livre par ses habitants, elle augmente la tension et le suspense dans le futur comportement des personnages : que vont-ils faire, se venger, rétablir la justice, se morfondre, etc. ? (D'ailleurs, la mienne aussi, de tension, s'accroît : je suis grave en retard, j'ai fini le tome cahin-caha, suis pas trop sûr d'avoir tout lu ou dans le bon ordre, ne me voyez-vous pas courir une montre dans une main vers un terrier de lapin, non ?)

 

Enfin, même la couv' parle d'elle-même, comme un personnage à part entière : ce que l'on ressent du livre se résume allègrement dans l'expression des deux personnages ! Regardez donc (sans les flammes pour enlever tout le contexte de l'action) !  L'expression reste bien évidente pour être la personnification de l'action et du suspense. Harry est apeuré (il est encore un enfant), il a ces sentiments de peur qui sont mêlés à ceux du courage mais il ne sait pas lequel prime sur l'autre : c'est l'image du héros ordinaire qui vit une existence ordinaire. En revanche,  Dumbledore est celui dont le courage et la force de protection explose depuis le regard, il représente la second partie du héros : sans peur ni faille, homme inaccessible par le peuple, homme dont l'image serait accrochée sur les murs des salons et chambres.

 

Voilà donc l'étude de l'action par l'humain. Longue, je crois bien que je serai endormi sur mon pupitre, stooop, arrêtons-là !

 



01/06/2010
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