A la Lueur du Lampadaire !

J'analyse : Chapter 2 ''Spinner's end''

Harry Potter and the Half-Blood Prince

 

 

Chapter 2  ''Spinner's end''

 

pp25

'... a dirty river that wound between overgrown, rubbish-strewn banks. An immense chimney, relic of a disused mill, reared up, shadowy and ominous.
There no sound apart from the whisper of the black water and no sign of life apart from a scrawny fox that had slunk down the bank to nose hopefully at some old fish-and-ship wrappings in the tall grass.'

 

 

Analysis

 

Cette portion de texte reflète, à mon avis, toute la vie de Snape.

 

Le monde qui grouille de gens 'overgrown' (comme de l'herbe dans un terrain vague) prêts à s'abaisser jusqu'au mal 'rubbish-strewn' (=poubelle) pour leur propre cupidité et qui ne fait que blesser 'wound' encore et encore et salir le monde 'dirty', même si des vagues de changements 'river' existent et s'écoulent allant et venant, définit la perception et la disposition du monde dans lequel Snape vit et se projette.

Le silence 'no sound' de la solitude sauf celui du vide - glauque et collant que l'on peut toucher sans l'attraper un peu comme de l'eau 'of the black water' - que nos oreilles semblent entendre 'apart from the whisper'  et l'absence de vie ' no sign of life' dans ce paysage complète l'interprétation de la vie vue par Snape. On se doit de vivre furtivement 'slunk down' et s'estimer heureux si l'on  trouve quelque chose 'hopefully'.

Snape est même comparé à un renard décharné et affamé 'a scrawny fox', cherchant sa pitance comme un manant dans les détritus ou les restes jetés là 'to nose hopefully at some old fish-and-ship wrappings' par les "grands" de ce monde 'in the tall grass'.

Il aurait appartenu un jour à l'élite réussissante et efficace 'mill' (sa mère est une sang-pur) mais est tombé 'disused' à cause d'un dominant 'an chimney'  très puissant 'immense', (la société dans la quelle il vit) controlant tout 'reared up' et noir dans l'âme 'shadowy and ominous' sans pouvoir se relever car devenu 'relic'. Ce dominant est finalement sa propre conscience côté obscur dont il ne parvient pas à s'en défaire.

N'est-ce pas évident ? Et très désolant !!

Le titre du chapitre ajoute à la désolation : c'est la fin 'end' des liens qui chutent 'Spinner' (=tisser) entre les humains.

 

 

Mais je cible la lumière : les liens peuvent être renoués 'spinner', le bonheur 'hopefully' se présente même pour des microscopiques moments, la vie vaut même pour des êtres 'fox' malingres 'scrawny', le monde est source 'water' de vie longue, sans coupure 'river' et apportant-emmenant dans un flux continu, l'habileté et la création 'chimney' 'fish-and-ship wrappings' forme et structure le lieu de vie et le nourrit 'mill', la nature envellopant tout ceci 'tall grass'.

Parce que dans la suite du second paragraphe, la vie commence à réagir : un son clair et mélodieux par une vivante onomatopée 'a very faint pop'.

N'est-ce pas encourageant ? Un carré de lumière à l'autre bout de ce tunnel des ténèbres !! L'espoir en un court paragraphe déterminant !!

 

                         

 

La relecture a ça de bien : permettre une analyse en profondeur, parce que vous vous en doutez bien, je n'ai pas compris tout ça à ma première lecture; non; mais à la seconde durant laquelle je me suis mis à penser profondément à ce propos. L'analyse vient toute seule, comme par magie... surtout si je n'avais que ça à faire : penser à quelque chose... et parfois je dévie mais on revient toujours à ce que l'on est profondément : moi, je suis un incorrigible optimiste de la vie...



01/06/2010
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