Petits Meurtres en Société de Suzann Ledbetter
Un livre embarqué qui a fini dans deux défis de lecture :
- 170 idées de lecture d’Helran : idée no 82 : le lampadaire (dessin sur la couverture);
- Lire à la Lueur du Lampadaire.
Une pierre deux coups ! .
Et deux avis : ma sœur et moi.
Mam’zelle Ma Sœur
L’intrigue est plutôt banale et menée de façon à faire passer l’enquête pour une histoire banale en y saupoudrant un pseudo-parfum de mystère. Au contraire de la couverture qui promettait beaucoup, surtout l’effet de déchirure.
Je suis déçue.
L’intrigue n’avance pas car se mêle à la vie de des acteurs. Ce qui fait un allongement qui m’agace. Où sont donc passés les romans tels des séries US de 45 minutes et les enquêtes menées tambour battant ? Ce qui ne veut pas dire que le livre aurait peu de pages. Au contraire.
Le résumé disait comique, bof ; imprévisible, bof ; suspense au RDV, bof.
J’ai arrêté à la page 148 (sur 397) cette lecture de peu d’intérêt qui, coûtant 6€, pourrait être un divertissement de passage.
Moi-même
Enquête banale, promesse de la jaquette, lenteur de l’intrigue : ok avec tous.
J’ajoute que l’effet comique est présent, un peu comme une comédie TV, comme sont toujours les vieux retraités. Mais faut dire aussi que je ris pour un niveau très bas et Mam’zelle Ma Sœur n’est pas facile à dérider.
Il s’y trouve un air de western, également : pas seulement dans le lieu de l’histoire (Missouri), dans les références cinématographiques (Le train sifflera trois fois), les noms bien sur ou les attitudes de cow-boys qui n’ont pas disparus apparemment de la vie citadine même si provinciale.
Le suspense tient la route, prévisible et non, tout à la fois. Divertissant, quoi.
En gros je suis un peu moins déçu que Mam’zelle Ma Sœur. Un peu plus diverti. A cause de l’air western.