A la Lueur du Lampadaire !

Lectures d'Eté !

Et donc, en cours d'été, la période faste pour s'accoltiner avec la famille et les amis a incité de nous poser obligatoirement un patron de lecture. En somme, quelqu'un te suit à la trace et t'obliger à lire ce qu'il veut te faire lire et selon une thématique. Bah oui, sans la thématique, ça devient du sadisme ; imagine donc lire tous les trucs qui te passe sous la main : ce n'est pas juste, n'est-ce pas ? Nous sommes 12 jouyeux lurons : 6 patrons de lecture et 6 lecteurs-rapporteurs.

  

Les exemples de thèmes :

  

1 * les livres de fille, soit ce qu'une fille lit plus qu'un garçon !

2 * les détestés, soit demander à chacun les livres qu'il n'aime pas et les lire !

3 * les genres rares, soit des genres que tu n'as jamais entendu parler !

4 * les hasardeux, soit le enième livre de la enième rangée de la bibliothèque !

5 * les courts, soit les livres pas très long à lire !

6 * les sanglants, soit violents, etc !

 

 

Il faut en plus tenir :

 

 

A* le bilan ou

B* le billet au choix, sans changement possible.

 

 

Et vous quel est votre choix ? Avec bilan à la fin de l'été, je suis tombé dans la catégorie... 1) livres de fille. Bon, tant que c'est pas les détestés ou les sanglants. Oui mais, c'est une fille, ma patronne ! Vous allez me dire que c'est pile dans le sujet mais... c'est ce que je crains le plus !!!

 

Ma patronne de lecture s'appelle Naji, petite brune pétillante qui - aïe-euh ! - aime taper avec la revue Historia quand je dis des bêtises ! Donc, des "Aïe !" et des "Ouïlle !" passeront dans ces lignes-là...


Enoncé Eté 2012

Enoncé des Lectures d'Eté 2012

 

Le theme de cet été est le <<Voyage>> : c'est loin, non ?

 

"Franchement c'est bien la période des vacances, ça !" "Ouaaaiiiis !" "Vous êtes sûrs que vous allez lire ?" "C'est sûr ! Mais pour rédiger... c'est aut'chose !"

Ehhh ! 

  1. Jusqu'aux confins de la terre : qui évoquent l'exotisme et le dépaysement total. Des références seraient bienvenues.
  2. Tourisme de masse : la ou tout le monde se rend. Des références seraient bienvenues.
  3. Le local comme voyage et vacances : des livres qui retrouvent les valeurs de nos contrées ou de nos aieux.
  4. Appareil a voyager : tous les moyens qui permettent le voyage.
  5. Le choc des cultures : une approche des peuples et des histoires, ethniques et culturelles.
  6. L'inconnu : on est ou la ?: tout ce que l'on ne connait pas ou la ou on se perd.

 

Ma liste :

 

  1. Jusqu'aux confins de la terre : Les motifs de l'ombre, 1er tome de La Ronce d'Or de J.V. JONES. en cours de rédaction
  2. Tourisme de masse : . 
  3. Le local comme voyage et vacances : .
  4. Appareil a voyager : .
  5. Le choc des cultures : .
  6. L'inconnu : on est ou la ?: .

 

Voila. On attend les billets... si on veut !

...

Bon au moins 1 parce que j'ai tapé l'énoncé quand même.

 

 

 

...


30/06/2012
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Haruki MURAKAMI Le passage de la nuit (titre original After Dark)

 

 

Le livre choisi par ma patronne de lecture d'été Naji-san entre dans la catégorie des livres de filles avec comme condition personnelle : le choix. Vaste choix, il faut dire, car sans contrainte : j'ai donc opté pour un auteur jap', tant qu'à faire !

 

 

Comment passe-t-on la nuit ? Et surtout qu'y a-t-il d'intéressant à dire ? Quel en est le rythme ? Qu'entendons-nous, que voyons-nous, sentons-nous dans la nuit ? Des peurs ancestrales ou la rassurante chaleur du sommeil ?

 

Murakami-sama nous le fait vivre via deux soeurs Eri et Mari. Eri dort à poings fermés, sur les deux oreilles, d'un sommeil de plomb. Elle rêve ou pas, nul ne le sait, du moins si on lit le livre, sauf qu'elle n'est pas dans un cycle de sommeil passif. En effet, il se passe des choses dans sa tête et même dans sa chambre, et dans la représentation de sa chambre qu'elle se fait dans son esprit : l'auteur matérialise ces actions par un moyen si simple – dont on reviendra plus tard...

 

 

C'est donc un roman simple avec un contraste entre sommeil et éveil soit l'action d'Eri et la réfexion de Mari, chacune sur leur propre avenir et se basant sur le passé d'idol d'Eri et d'étudiante  de Mari. Eri cherche activement à sortir de sa condition tout en dormant ; Mari en y réfléchissant et parlant. Agir ne signifie pas réussir, rester passif ne signifie pas délaisser. Chacune de ces deux parties sont le tout d'une marche à suivre.

 

 

Trop compliquée, l'explication ? Alors, en d'autres termes, parler et agir, c'est jamais l'un sans l'autre, pour bien faire les choses !

 

 

Personnelement, je trouve que l'auteur ne dévoile pas assez ce qui se passe dans le sommeil d'Eri. On y voit un homme sans savoir qui il est ni ce qu'il représente, comme une ombre indéfinie ; puis la pièce d'où Eri change de place mais pour quoi faire : montrer son désarroi face à la vie ? Non, je reste sur ma faim ! Peut-être est-ce l'effet voulu par Marakami-sama : un sommeil, c'est flou, on ne sait pas ce qu'on y fait, on s'en souvient que par bribes souvent sans queue ni tête !

 

Quant à Mari, c'est le contraire : on apprend peu à peu, selon le rythme des conversations, des fragments précis de la vie – et de son devenir – de la jeune fille, qui reste quand même mystérieuse, et que l'on compare inconsciemment à celle des gens qu'elle rencontre.

 

 

Au final, ces deux soeurs sont les deux parties d'une même âme (on en revient au tout formé par la réflexion et l'action.)

 

 

L'unique qui se divise pour se reformer se retrouve aussi dans la construction du roman. D'abord la ville en vue aérienne (un gros ensemble) puis les quartiers dessinés plus précisément, avec la position de Mari et d'Eri ; on finit dans le sens contraire, comme à reculons. Un peu comme des plans de vue cinématographique dans un livre... D'ailleurs le narrateur semble être une caméra qui avance dans l'espace.

Ensuite le découpage des chapitres se passe comme dans un feuilleton tv, où une soeur agit par chapitre et par tranches d'heures, ou presque car les autres personnages ne sont là que pour entourer Eri et Mari malgré qu'ils aient une grande liberté et une vie encore inconnue, l'ensemble étant rassemblé dans le livre physique.

 

 

Et après ça, prendre une tasse de café noir et mettre 'Five Spot After Dark' de Curtis Fuller (comme chaque lecteur, je parie) sur le pc et attendre de voir ce que la nuit va me rapporter, le temps de lire ce roman-là. Est-ce une lecture de fille, ce titre ? Au vu de la jacquette, oui ; du sujet, oui, du genre philosophique, des questions que je ne me poserais même pas ; «mais qu'avez-vous donc à vous prendre la tête, les filles !» Aïe – tiens ça faisait
longtemps... Naji-san me fait comprendre que c'est un homme qui est l'auteur : «Ah bon, c'est pas une femme ?» «Non, tu confonds avec les jacquettes des Ryu Murakami.» «Elles sont très belles... Aïe.» «Ce n'est pas la question.» Et donc il est assez sensible pour aborder ces sujets-là. «Serais-je une brute, ah bon ?» «A demi, à demi...» «Quoi, quoi...» «Tu es fatigué. Va dormir !» «Et dire que j'avais une bonne conclusion – aïe.»

 

 

fait parti : 2011

 

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11/02/2012
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Lectures d'été : Les filles, vous avez de drôles de lecture !

                                                                             Les lectures d'été ! Les filles, vous avez de drôles de lecture !  2011


 

 

Ah, bah moi, je dis ça, c'est pas pour vous mettre mal à l'aise, hein ! Mais franchement, si je parle de cette façon-là, qui ne serait pas mal à l'aise ?

 

 

Ou plutôt, en cours d'été, la période faste pour s'accoltiner avec la famille et les amis a incité de nous poser obligatoirement un patron de lecture. En somme, quelqu'un te suit à la trace et t'obliger à lire ce qu'il veut te faire lire et selon une thématique. Bah oui, sans la thématique, ça devient du sadisme ; imagine donc lire tous les trucs qui te passe sous la main : ce n'est pas juste, n'est-ce pas ? Nous sommes 12 jouyeux lurons : 6 patrons de lecture et 6 lecteurs-rapporteurs.

 

 

                            Les exemples de thèmes :

 

 

1 * les livres de fille, soit ce qu'une fille lit plus qu'un garçon !

2 * les détestés, soit demander à chacun les livres qu'il n'aime pas et les lire !

3 * les genres rares, soit des genres que tu n'as jamais entendu parler !

4 * les hasardeux, soit le enième livre de la enième rangée de la bibliothèque !

5 * les courts, soit les livres pas très long à lire !

6 * les sanglants, soit violents, etc !

  

 

Il faut en plus tenir :

 

 

A* le bilan ou

B* le billet au choix, sans changement possible.

 

 

Et vous quel est votre choix ? Avec bilan à la fin de l'été, je suis tombé dans la catégorie... 1) livres de fille. Bon, tant que c'est pas les détestés ou les sanglants. Oui mais, c'est une fille, ma patronne ! Vous allez me dire que c'est pile dans le sujet mais... c'est ce que je crains le plus !!!

 

Ma patronne de lecture s'appelle Naji, petite brune pétillante qui - aïe-euh ! - aime taper avec la revue Historia quand je dis des bêtises ! Donc, des "Aïe !" et des "Ouïlle !" passeront dans ces lignes-là...

 

 

 

                                                                         1)Les filles, vous avez de drôles de lecture !

                                                                                                        Les yaois.

 

Ah, bah moi, je dis ça, c'est pas pour vous mettre mal à l'aise, hein ! Mais franchement, si je parle de cette façon-là, qui ne serait pas mal à l'aise ? Ah bon, je me répète ?

Mais franchement, c'est de la lecture, ça ?

 

On me dit que "Tout ce qui est écrit est de la lecture." J'en conviens, professeur, mais là, voyons, c'est inadmissible ! Aïe-euh ! Je ne fais que dire mon avis ! Non, j'ai pas le droit ? Bo-oooo-ss...

 

                                      Il est évident que je ne peux juger des lectrices - lecteurs, aussi ? - de yaois, love stories, BL, etc... j'ose à peine à écrire ces mots-là ! On est fan ou pas, on se contient ou pas, on est puni ou pas, tant c'est pas illégal... Ma boss est donc une BL-fan et sa bibliothèque regorge de ces "man-gars"-là. Aïe ! Je ne sais pas si j'aurais osé aller en acheter en librairie - c'est une question qu'on se pose avant d'avoir à faire et comme ma boss n'en a pas suggéré l'idée, ouf...

 

                                                                      Une liste pour en voir un bout ? C'est par ici, mesdames. Aïe, et messieurs.

 

Dans l'ordre de lecture :

 

Junjou Romantica, (1)

Ai no kusabi, (2)

Crimson spell, abandonné, de Yamane Ayano (3)

Ake Nure Goyou ni Furu Sousetsu wa, ce qui veut dire Colorer le Pin Blanc d'une Froide Neige Pourpre, (4)

Dear Green, (5)

SP de Kotobuki Tarako. (6)

 

 

                                      Bien, je crois l'avoir fait comprendre que je ne lis pas ce genre littéraire - sauf sous la torture - aïe - néanmois, je vais en donner de mon opinion. Dans chaque manga, la vie des personnages est en proie à la réalité même fantaisites, et à ses problèmes. Comment rendre aimable un écrivain taciturne et fuyant les gens (1) ? Pourquoi continuer à être l'esclave du maître sans conspiration contre le gouvernement (2) ? Réussir à délivrer le prince du sort qui le change en démon (3). Soutenir un yakuza blessé dans le corps et le coeur malgré le danger (4). Vivre avec la personne de sa vie (5). Trouver la tolérance pour les autres espèces (sous-entendu, les autres humains) (6). Comme vous, moi, ma boss... ouais, vous voyez ? Le centre d'intérêt est la vie en somme - je tourne en rond, moi... Cependant, dès qu'il y a la moindre ouverture - aïe - mais là y'a pas de jeu de mot - les protagonistes se sautent - aïe - quoi encore - dessus pour finir là où on peut présumer qu'ils finissent - quoique... Le sujet y est abordé comme un moment de calins entre adultes (même s'il y a précision dans les commandes ou la discussion selon la morale du pays en vigueur.) Bon, tout un chacun précise qu'il n'y a pas de pub pour des choses plus affriollantes et réelles ni pour des hors-la-loi !

 

                                       Que dire de plus ? La recherche de sentiment dans les BL (comme à l'eau de rose - nan, boss, je ne suis pas péjoratif ! ) est-elle représentative de la réalité ? Franchement, je ne sais pas car c'est toujours les femmes qui se posent ces questions-là et les hommes grognent quelques baragouinements moins distinctifs. Et puis, la séduction - pour ne pas dire la drague - aïe - bah quoi je reste poli - est un exercice trèèès substil que moi-même je ne capte pas, alors pour aller l'analyser, c'est pas gâteau... Naji m'apprend que - on en arrive à en discuter - les "gentilshommes" n'existent pas au Japon : ce seraient des lourdauds incapables de finesse et de tact, qui agissent comme s'ils avaient un semi-remorque à faire garer en créneau pour affirmer à ces belles dames qu'elles sont élégantes, entre autres choses, avant de demander leurs emails. Foi d'une dame qui vient de là-bas et lit ce genre, que je ne mets pas en défaut.

 

                                     Bon, en littérature mangaquesque, le texte est bien explicite ou très poétique et surtout très niais - ce sont des paroles qu'on se dit comme bavardage - est-ce que ça vaut la peine de les lire - comme quoi, on peut être idiot même dans un livre ! (Tiens, pas d'Historia sur le crâne : Naji-boss serait-elle d'accord ?) Le centre d'intérêt se trouve être les persos en eux-mêmes, il y a donc peu d'activités en dehors - aïe - ça va bientôt être de la censure, Booosss ! Je reprends : il y a des sujets qui donnent à réfléchir, par ex. le fait de choisir son métier en fonction des ses goûts (1), néanmoins cela n'est jamais approfondi, donc à peine entamé. Quant aux images, les personnages sont tous très bien faits, pas un seul défaut ou un habit de travers - sauf par dessein - aïe - avec des gestes trèèès théâtrales qui sont franchement inhabituels dans la vie réelle. Bien entendu, le dessin des persos est plutôt indicatif, ils ne sont tracés comme de vrais portraits de nu(e)s en peinture alors laissez faire l'imagination...

 

                     Pour les images de couv', allez voir en librairie !!!

 

 

                                   Je m'arrête là, tant sur le sujet d'étude que le nombre de revue sur la tête...

                                   Pour conclure, Naji-Boss m'apprend que ces divers bouquins sont d'un contenu normal pour un adulte, qu'il en existe des plus hard et explicite en images et textes. Ah oui, vraiment ? ... Qu'elle a eu la gentillesse d'être indulgente envers un novice ! Et que si je... Naaaan, pas çaaaa !

                                   Naji-boss aurait-elle choisi ces titres "soft" en tenant compte de ma sensibilité littéraire ? Surtout ne pas poser la question... de crainte de devoir en lire d'autres !

 

 

fait parti :

 2011

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17/10/2011
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