A la Lueur du Lampadaire !

(Re)Reading HP

J'aime l'univers de cette série parce que l'auteure a proposé comme univers (parfois trop) anormal le monde des humains non magiques !

Ce que j'aime moins sont les traductions en français : elles sont parfois niaises !

Bien, j'ai déniché ce club de lecture, je l'ai trouvé amusant. Discrètement vu que mes copains ne sont absolument pas fanas de HP. Moi non plus, pas tant que ça ;  ce sont un des bouquins en série que j'ai lu et que je m'en souviens ( avec "le seigneur des anneaux" et "star wars".)

Voilà des liens : http://leslecturesdecachou.over-blog.com/article-36783065.html ; http://happydriedfrogs.over-blog.com/article-36728419.html .

Je vais enfin exploiter le peu de connaissances que j'ai accumulées de ces "books".  Vite un essai...


Quizz 2nde Année ou l'école est plus risquée que la rue

Quizz 2 de l'univers pottorresque : 

c'est à l'occasion du 14 février (comme abordé ci-dessous) que je mets en ligne ce quizz. (oui, oui, j'avance dans la mise à jour..) 

  

  

 

 

1) C'est les vacances, vous profitez de ces deux mois de repos bien mérité, lorsqu'un Elfe de maison débarque de nulle part et vous annonce que vous ne devez pas retourner à Poudlard parce que des choses terribles se préparent... comment réagissez-vous ? (ou quel accueil réservez-vous à Dobby ?)

 

       Bah non, je réagirais pas : il entre si silencieusement et s'asseoit sur mon lit. La seule chose qui m'enragerait c'est faire le ménage après son passage. Sauf que j'ai pu gouter (miam) au pudding violet de ma tante grâce à lui (et il sera ma future porte d’entrée pour les cuisines de Poudlard...) Faut bien se consoler quelque part, non ? Je serais heureux qu’il vienne me prévenir des dangers auxquels je serais confronté, même si je n'en pige pas une brique au début. Sauf que cela ne m’empêchera pas d’y retourner, même si j'en ai le ventre tout barbouillé (quand j'ai la frousse), surtout si je sais que je serais bien mieux protégé là-bas qu’ici.  

 

2) Lors de votre première année, vous avez eu l'occasion de nouer des liens avec un des élèves issu d'une famille de sorcier et celui-ci vous invite chez lui (et si vous êtes chanceux, c'est un des Weasley).  Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans la demeure d'un sorcier ?

 

      C'est de demander à un gourmant ce qu'il préfère dans une boutique de bonbons... Mais bon, voyons :

           Les objets doués d’autonomie. Les créatures mi-amicales mi-espiègles, genre le fantôme railleur de Poudlard, Peeves. Les gnomes du jardin des Weasley : il faut les lancer ce qui ne leur fait pas mal, ça défoule la colère ou l’ennui… et ça m’aidera à garder la forme et le doigté du lanceur de baseball. (Bah oui, y’a pas que le quidditch dans la vie !!)

 

 

3) Le temps de retourner à Poudlard est venu et comme vous n'avez certainement pas décidé d'obéir à l'Elfe de maison, vous voilà voie neuf trois-quarts, sauf que la barrière ne marche pas et vous manquez le Poudlard Express, que faites-vous ? (allez, qui va emprunter la voiture de Mr Weasley ?)  (à part ces deux-là ?)

 

      Oui, trois fois oui, la voiture m’intéresse énooormément !!! Elle se déplace dans les airs, possède sa propre volonté, il ne lui manque que la parole et elle sera parfaite ; que demander de plus ?

 

 

      Mais, voilà, ça ne se passe jamais comme on le prévoit ! Donc, j’écris un mot pour l’école, que j’envoie par hibou. Je ne sais pas du tout où l’école se situe, sauf qu’elle est proche du Pré-au-Lard (c’est quoi, ce nom débile !!) que je cherche à rallier soit par le biais du Chaudron du Sorcier qui a pignon sur rue moldue soit par un courrier pour les postiers sorciers qui travaillent à la poste moldue en précisant que c’est urgent et un endroit où se retrouver. Bon, le temps que je réalise tout ça, l’école aura déjà réussit à me trouver. Bref, deux précautions est mieux qu’un tiens tu l’auras !!

 

      Et puis, ce n’est sûrement pas la première fois que la barrière de la voie 9 ¾ ne fonctionne pas avec moi tellement je suis empoté pour traverser cette barrière et, en comparaison, celle du métro. Alors, avoir mon balai que moi (ou un adulte de mon entourage) aurait enchanté pour qu’il retrouver le chemin de l’école ! Un peu comme le contrôle parental…

 

 

4) Cette année voit l'arrivée d'une célébrité au poste de professeur de Défense contre les forces du mal,  connu pour avoir le sourire le plus charmeur qui soit et auteur des très nombreux ouvrages, parmi ceux-ci, lequel voudriez-vous le plus lire (ou lequel est votre livre de chevet ?)

 

         Non merci, aucun ! Je ne supporte pas ce ringard à la gomme !

 

 GilderoyLockhart Portrait.jpg

 

5) Parmi les nombreuses curiosités que recèle Poudlard, il y a ses fantômes, lequel préférez-vous ? (et non, on ne parlera pas des gens que l'on aurait souhaité voir en fantôme histoire de ne spoiler personne).

 

      Va pour le Bloody Baron car c'est celui qui maitrise sans doute le mieux les combats à l’épée ! De plus, le baron peut faire mettre une camisole à Peeves s’il le désire, et c’est très hilarant de pouvoir s’échapper de son contrôle, d’autant plus que je serais avec Peeves pour débiter des vieilles blagues à la con (si vous me passez l’expression !)

 

      Je serais plutôt mi-amusé mi-dégouté de voir la tête de Nick-Quasi-Sans-Tête tomber sur le côté à chaque joute ! Dans l’ensemble, sa personnalité fait de lui un bon compagnon.

 

      Je fréquenterais avec déférence la dame de Poufsouffle parce qu’elle est de ma maison ; mais sans plus : pas de rigolades ou de 400 coups avec elle… sauf si je peux l’inciter… juste pour le fun ! Et puis, je suis très doué pour la cuisine : je lui enseignerais des recettes de cuisine moldues et elle, celles des sorcières ; c’est une méthode très efficace avec les filles : très charmant. C’est mieux que de sourire béatement en balayant sa mèche blonde à chaque fois qu’on sourit comme le ringard à la gomina vu plus haut !

 

      J’aurais pas supporté trop longtemps les devinettes de la dame de Serdaigle : je serais resté dehors à dormir que de répondre correctement à ses questions. Et comme je ne suis pas intelligent, du sens qu’elle entend, je ne serais pas parmi ses rangs.

 

 

6) Malheureusement cette année n'est pas aussi paisible que la précédente et rapidement, l'ambiance s'assombrit, le chatte de Rusard et un élève sont  retrouvés pétrifiés et des rumeurs se répandent dans l'école au sujet de l'héritier de Serpentard et de la chambre des secrets, comment réagissez-vous face à ces événements ?

 

      Je me mettrais à le chercher parmi les élèves de toutes les manières possibles. J’aurais pas mal de comptes à rendre car j’aurais cherché des noises à plus fort que moi, tel que je me connais ! Cependant, mon amitié avec le baron m’aidera souvent, je tirerais avantage des pitreries de Peeves, j’userais des talents de chaque maitre de tableaux pour retrouver la trace de cet héritier.

 

         Que ferais-je avec lui ? A vrai dire, j’y ai pas pensé. Le but est de le chercher : c'est le défi qui est motivant. Sûrement utiliser son art d’être lui pour connaitre de quoi il est fait. Puis peut-être m’allier à lui ou le combattre si on s’entend pas. Je parle comme un chercheur de trésor ou super-héros, non ? Ça fait de mes réponses des mots fictifs... Plus posément, je pense que je me tiendrais magiquement correct, sans être lâche. De l'attitude d'un brave ado...

 

 

7) Vous trouvez un journal intime aux pages vierges et qui s'avère s'adresser à vous quand vous écrivez dedans, allez-vous garder ce journal ?

 

         Eh, est-ce que c’est une question que l’on pose à des garnements à la recherche de tous mobiles de foutre le bazar dans l’école ? Bien sûr que je le garde, surtout s’il m’offre ces nouvelles idées que je disais donc. Mais je pense que je le rejetterais si je m’aperçois qu’il m’incite à la magie noire ou à faire le mal (celui qui fait vraiment mal et pas l'humiliation d'ado), ou si quelqu’un me le fait comprendre (vraiment, hein, car je suis dur d'oreille)  parce que ça n'est pas aussi simple qu’un claquement de doigt de s’en débarrasser !

 

 

8) Plus ou moins malgré vous, vous retrouvez entraîné dans cette sombre histoire de chambre des secrets et Hagrid vous dit de suivre les araignées si vous voulez obtenir des informations sur ce qui s'est produit cinquante ans plus tôt, que faites-vous ?

 

      Mes facéties m’obligent à connaitre (et expérimenter illégalement) des nouveaux sorts de magie. A défaut, je les aurais lus. Donc je suis les araignées voir où elles m’emmènent. Or, si je me retrouve avec Aragorg ou ses chers descendants qui me poursuivent, je serais sans doute mort de crise cardiaque : les araignées, c’est cool mais de loin et de petite taille, histoire de les maitriser au mieux…

 

      Dès que je remarque que la situation est quelque peu dangereuse, j’en avertis les profs ! Je suis du genre à perturber la tranquillité d’un lieu  mais je ne mens jamais (je vous dis pas les heures de colles que je récolte dès que j’admets mes bêtises !!)

 

 

9) Nous sommes le 14 février et vous descendez prendre votre petit déjeuner dans le grand hall dans un état d'éveil plus ou moins développé et là en poussant la porte, vous tombez sur la décoration spéciale Saint-Valentin concoctée par Gilderoy Lockhart,  tentez-vous de fuir ? Allez-vous envoyer un nain-cupidon à quelqu'un ?

 

         Dans le cas où cela met de l’ambiance quelque peu déjanté au petit-déjeuner, pourquoi pas ? Mais je déguerpis dès que cela devient trop fleur bleue ! Sauf si ça se passait deux ou trois ans plus tard... Je serais amusé...

 

10) Si vous deviez descendre dans la chambre des secrets, à quel professeur demanderiez-vous de vous accompagner ?

 

      Snape pour ses connaissances en magie noire, Macgonagal pour son expérience vu que c’est un des plus vieux profs. Pas à un prof fantôme, il ne peut même pas me pousser si un projectile est lancé vers nous. 

 

 

11) Pour faire le bilan de cette deuxième année, quel aura été votre moment préféré de celle-ci ?

 

      La scène de duel de Snape est magnifique ! (Toutes les scènes de Snape sont superbes !) Elle est à marquer d’une pierre blanche : non seulement Lockhart est ridiculisé mais Snape est héroïque à ce moment-là ! Qu’est-ce qu’il est classe ! Bon, j’irais consoler un petit peu le Gildou d’une phrase « Tous les talents ne sont pas vôtres ! » bien snobinette ! (C’est mieux que « Et paf, dans les dents ! », non ?)(Non, finalement, la seconde me convient mieux ! Et paf !)

          Et participer au club de duel est tout aussi majeur que le match de quiddicht !

 

 

 

 

 

 

12) Conclusion :

 

         Finalement, je me rends compte que je suis aussi aventureux que Harry mais, contrairement à lui, je sais aussi demander de l’aide aux adultes (sauf quand ceux-ci ne me croient pas, comme Snape le sera sans aucun doute !) même si je ne mens jamais. Je suis à double facette car étant pitre cool  et élève assidu : des caractères en opposition ! Le hic dans ceci : les compagnons de jeu. Il faut qu’ils soient bon élève aussi, ou travailleur pour rattraper les heures et devoirs, quitte à les aider, ou prêt à faire la fête même s’ils sont peu joueurs, du moment qu’ils apprécient ! Les deux côtés de la vie : vivre en temps et en heure…

        Dans la vraie vie aussi, je suis comme ça. Quand j'allais à l'école. Maintenant, la fête et les 400 coups sont des souvenirs. Seule reste mon enthousiasme ! J'espère qu'elle se lit entre les lignes !

 


14/02/2011
0 Poster un commentaire

Listing commentaires des autres billets

 


25/07/2010
0 Poster un commentaire

Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé version courte

 

  Harry Potter et le Prince de Sang Melé

 

Venez par ici pour la version longue

 

Je vais traiter ce tome 6 par le biais de ses personnages pour la bonne raison que le titre est composé de ses deux personnages les plus intéressants d'un point de vue 'imitation-de-la-vie-réelle-que-je-comprends-au-travers-de-la-fiction' : celui-qui-n-a-jamais-demandé-à-un-héros et celui-qui-toujours-voulu-être-le-héros, au sens strict.

 

Donc, Harry Potter est égal à lui-même et le Prince de Sang-Mêlé est le professeur Severus Snape. Le tome parle d'une relation complexe et paradoxale entre ces deux personnages. J'y vois la relation père/fils (un comble quand on sait que Harry hait Snape !), ou mieux : la relation de père-absent-qui-revient-dans-la-vie-de-son-fils-que-parce-que-tous-deux-vivent-au-même-endroit/fils-qui-voue-une-haine-incommensurable-surtout-lorsque-le-père-est-le-meurtrier-de-sa-plus-proche-figure-paternelle. Ça a l'air compliqué mais, en fait, non ! En vérité, Snape se sent très proche de Harry (cf. dans le tome 7). Il est présent à chaque instant de la scolarité de Harry, (il est prof), même si l'on sait rien de son passé, du pourquoi de sa haine envers James Potter et de la protection qu'il loue à Harry. Il se révèle à Harry par ce livre tout comme il vit avec Harry : à moitié caché et dans le paradoxe ami/ennemie. C'est le héros méconnu, l'anti-héros.

Quant à Sirius, son égo hautain et son emprisonnement injuste fait qu'il a le rôle du parrain, qu'il est prêt à assumer totalement, et  donc ne sera jamais aussi profond qu'un père, juste copain ou complice qui entraîne le plus jeune à des 400 coups plus ou moins raisonnables et/ou éducatifs. D'ailleurs, il confond Harry avec James sans se l'avouer.

Le lecteur se sent partagé malgré qu'il adopte le point de vue de Harry, au contraire de ce dernier qui est sûr et certain de la duplicité de Snape. Qui donc a raison ?

 

Bref, on peut affirmer « Qui dit Serpentard, dit tend vers Magie Noire ! »

Rappelez-vous le salon dévasté de Slughorn, le professeur lui-même déguisé en fauteuil. Slughorn est couard et faible, me semble-t-il, et pourtant il est en recherche perpétuelle de renommée et de réseau social de standing, quitte à se frotter à des vrais méchants qu'il évite en montant des scènes échappatoires. Refusant l'offre de Dumbledore d'abord, il accepte ensuite dans le but de s'attirer les feux de la rampe tournés sur Harry (cf. la photo dans le journal dans le film). Son salon est représentatif de sa vie : solitude et vivant dans les affres du passé glorieux pour un futur misérable. C'est à cet instant que j'ai ressenti une grande pitié pour lui, ce qui a laissé entrevoir un triste visage humain. Et là, il a droit à une seconde chance !

Je dis au passage que l'intérieur de la maison reflète le caractère j'ai pris plus de temps pour l'exemple de chez Snape, ne me demandez pas pourquoi !

  Que vous trouverez sous LE logo. (J'ai enfin réussi à le placer !  J )

 

« Qui dit seconde chance, dit tend vers un renouveau ! » Non ?

Un autre Serpentard veut sa place au firmament des héros ; il y a droit parce que le tome 6 est un tournant majeur dans sa vie dans ses choix et où sa rivalité avec Harry va être l'objet d'une particulière attention. Le titre le désigne, par extension, parce qu'il prend la même route que Snape jeune lui-même. C'est Draco Malfoy. Pour être un héros, il a le rang et la noblesse de nom ; en revanche il n'a pas les bonnes fréquentations de gens (ses sbires Crabbe et Goyle) et de classe sociale (il est pourri gâté, croyant avoir le monde à sa botte). Il se montre fort et autoritaire. Il est le contraire de Harry qui, lui, est plein de doutes, il sait des choses et y croit mais ne sait plus quoi penser lorsque celles-ci ont changé. Il est la mauvaise voie voire le côté obscur de Harry. Le voilà, le faux-héros !

 

La servilité n'est pas autant bénéfique qu'un caractère bien trempé pourrait être mieux, comme l'est Hermione et Ron (lui, un peu moins.)

Malgré qu'être borné et leurs responsabilités de préfets et gardiens, Ron et Hermione perdent du poids dans l'intrigue, au profit de Ginny. Avec l'absence des jumeaux, ils auraient pu se développer. C'est le cas pour ces trois-là : Ginny s'affirme de plus en plus comme une femme (précoce dirai-je mais j'aime bien) et les jumeaux se sont lancés dans le business comique. D'ailleurs, il n'y a pas de francs fous rires dans ce tome, quoique le ridicule de Ron et Hermione les remplace… Certes, Hermione et Ron sont toujours présents à l'appel pour conseiller Harry ; cependant, ils jouent à cache-cache entre eux, obligeant Harry à se disperser en va-et-vient inutile. Moi, j'en dis qu'ils se vengent des colères que ce dernier avait piquées dans le précédent tome. Ce tome 6 est l'amorce de la solitude de Harry, perdant ses proches un à un, mais devant toujours vouer son combat contre Voldemort pour les autres.

 

Dont Dumbledore.

D'ailleurs, celui-ci  aussi est une énigme ambulante. J'ai sincèrement l'impression qu'il connait toutes les réponses de Harry, voire qu'il connait l'avenir ou pire, que c'est lui-même qui orchestre toute l'histoire mais ayant perdu le contrôle du côté obscur de Voldemort. Mais ce n'est pas le cas : il est aussi perdu que Harry, même si c'est à un niveau plus haut. Il a juste déterminé comment toute la guerre entre les gentils et les méchants va se terminer. Il vit des aventures en dehors de celles de Harry. Voyez donc la main noire du début de tome : qu'est-ce que j'ai pu pester contre Vous-Savez-Qui (c'est juste un jeu de mot, c'est de Dumbledore que je parle) qui ne divulgue pas le mystère de cette main noire qu'au tome 7, le dernier ! Voyez donc cette idée que Harry doit trouver la solution à la guerre par une quête alors que Dumbledore peut la lui livrer sur un plateau d'argent afin de se concentrer sur l'essentiel : comment combattre l'ennemie ? J'admets que la quête de Harry est une stratégie qui va lui permettre de trouver la solution et le former aux épreuves qui l'attendent. De plus, cette quête est aussi celle de Dumbledore, il manipule Harry comme un cobaye de labo (très négative comme relation (peut-être le côté sombre de Dumbledore ?)) mais il ne l'abandonne pas dans l'adversité malgré sa mort.

 

D'autres personnages attendent leurs analyses (Sirius (en mieux), Luna, Hagrid, Fred et George(en mieux), Lupin) mais ça fait long (qui l'a lu jusqu'ici ?). Mais j'ai choisi ceux qui ont provoqué un intérêt immédiat et le flux de la rédaction a décidé de l'ordre.  

Le dernier qui me tenait à cœur est RAB. (Ça m'a fait comme l'effet d'une bombe quand j'ai tapé cette phrase !) On ne sait pas qui est-ce. On ne sait ce que c'est. Entité capable d'écriture et de résistance contre l'ennemie (la froide grotte et ses âmes mortes, le poison et tout le fatras que Harry et Dumbledore ont dû subir.) Entité capable de conscience pour racheter ces forces.A mes yeux, il était un héros, au même titre que Harry, mais méconnu, comme Snape. Puis j'ai eu le doute : un combattant pour la justice et la vérité comme Harry ou un espion au service de l'ennemie comme Snape ? Seule certitude qui me reste : RAB était un héros ayant le courage de braver le puissant mage Voldemort et dont on ne sait pas ce qu'il mijote. Un groupe ? Avec l'expérience AD (l'armée de Dumbledore), c'est peut-être un groupe de résistants de la 1ère guerre. Une personne ? Avec notre expérience d'hommes solitaires tentant des manœuvres belliqueuses, c'est peut-être une personne qui a trouvée le point faible de Voldemort, ayant ainsi provoqué le gel de la stratégie de guerre de ce dernier. A la rédaction, je sais la vérité mais je ne dis pas parce que je n'ai absolument pas deviné ou anticipé l'identité de RAB.

 

 

C'est donc sur ces bonnes paroles que je finis mon billet sur le volume 6.  Je l'ai décris par ses personnages car ils prennent une place immense. Certes, l'action existe et est plutôt soutenue mais elle arrive par bribes car interrompue par l'écoulement d'une vie d'écolier. Elle n'arrive qu'en fin de volume ; on termine la course en un dérapage final sur les chapeaux de roue, que l'enterrement de Dumbledore vient gâcher : une fin abrupte aurait eu plus d'impact ; l'enterrement ne fait que tempérer cette violence car HP est classé littérature de jeunesse. Du moins, la fin du personnage est une bonne fin pour mon analyse du livre par ses habitants, elle augmente la tension et le suspense dans le futur comportement des personnages : que vont-ils faire, se venger, rétablir la justice, se morfondre, etc. ?

Enfin, même la couv' parle d'elle-même : ce que l'on ressent du livre se résume allègrement dans l'expression des deux personnages ! Regardez donc ! (sans les flammes pour enlever tout le contexte de l'action) L'expression reste bien évidente pour être la personnification de l'action et du suspense. Harry a ces sentiments de peur qui sont mêlés à ceux du courage mais il ne sait pas lequel prime sur l'autre : c'est l'image du héros ordinaire qui vit une existence ordinaire. En revanche,  Dumbledore est celui dont le courage et la force de protection explose depuis le regard, il représente la second partie du héros : sans peur ni faille, homme inaccessible par le peuple, homme dont l'image serait accroché sur les murs des salons et chambres.

Voilà donc l'étude de l'action par l'humain. Longue, stooop, arrêtons-là !


01/06/2010
0 Poster un commentaire

Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé Version Longue

^_^
 

Je le remarque aisément maintenant que j'ai le recul nécessaire que j'ai (gravement) manqué à mes devoirs de blogpeople. J'y remédie aujourd'hui à l'instant ! Ayant eu des changements dans ma vie (en bien, je vous rassure), je n'ai absolument pas eu accès à un pc pendant tout ce temps (wouah déjà un mois), ni à un livre de lecture ni à du temps pour l'écriture de loisirs : un pur mois de travail sur le terrain, dans le sens strict du terme (à vous d'imaginer la fiction, tiens je vais peut-être la transcrire. Voyez comme je n'ai pas perdu le nord pour rêver à des nouveaux projets…)

Je vais vous présenter les personnages du tome 6 comme commanditaires de mon opinion de ce tome. Livre que j'ai fini il y a un bon mois (wow déjà un mois !). Je termine ma tirade et place à la scène !

 

 

             Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé

 

1.    Introduction

 

Je vais traiter ce tome 6 par le biais de ses personnages pour la bonne raison que le titre est composé de ses deux personnages les plus compliqués de caractères, les plus pris-à-partis et les plus intéressants d'un point de vue 'imitation-de-la-vie-réelle-que-je-comprends-au-travers-de-la-fiction' : celui-qui-n-a-jamais-demandé-à-un-héros et celui-qui-toujours-voulu-être-le-héros, au sens strict. Ceci ouvre les perspectives aux statuts suivants : le héros et le faux-héros, le héros populaire et l'antihéros (applicable à différents degrés aux deux personnages sub-cités.)

 

J'ai pour support l'auteure elle-même (je ne l'ai pas contactée, hein !) qui affirme dans une interview  qu'elle a pris beaucoup de plaisir à décrire ce second personnage ; il est bien sûr évident que le premier est très important puisqu' il a 7 tomes qui portent son nom !!

 

Donc, Harry Potter est égal à lui-même et le Prince de Sang-Mêlé est le professeur Severus Snape.

 

Venez ici pour la version courte du billet.

 

 

*

 

 

2.    Severus Snape et Sirius Black

 

Le tome parle d'une relation complexe et paradoxale entre ces deux personnages, en somme toute compréhensible pour qui sait lire entre les lignes et anticiper. J'y vois la relation père/fils (un comble quand on sait que Harry hait Snape !), ou mieux : la relation de père-absent-qui-revient-dans-la-vie-de-son-fils-que-parce-que-tous-deux-vivent-au-même-endroit/fils-qui-voue-une-haine-incommensurable-surtout-lorsque-le-père-est-le-meurtrier-de-sa-plus-proche-figure-paternelle.

 

Ça a l'air compliqué mais, en fait, non ! Chacun(e) a sûrement connu cette rivalité 'je veux être comme lui mais en mieux' avec le parent de même genre que soi-même, non ?

 

En fait, Snape se sent très proche de Harry (cf. dans le tome 7). Et, plus que Sirius qui ne pense qu'à son égo hautain parce qu'il a perdu tant d'années emprisonné injustement, qui est bien cantonné dans son rôle de parrain qu'il est prêt à assumer pleinement, Sirius donc ne sera jamais aussi profond qu'un père, juste copain ou complice qui entraîne le plus jeune à des 400 coups plus ou moins raisonnables et/ou éducatifs. D'ailleurs, il confond Harry avec James sans se l'avouer. Donc, plus que Sirius, le Prince de Sang-Mêlé, en l'occurrence Snape, est présent à chaque instant de la scolarité de Harry, même si l'on sait rien de son passé, du pourquoi de sa haine envers James Potter et de la protection qu'il loue à Harry, physiquement évident par le biais de regards haineux et de gestes d'aide.

 

Le lecteur se sent partagé malgré qu'il adopte le point de vue de Harry, au contraire de ce dernier qui est sûr et certain de la duplicité de Snape. Qui donc a raison ? Il y a des leçons de ce que dit Snape, en plus des conseils du livre de potions. Ce livre est le symbole de Snape, son intelligence s'y fait étalage l'ayant mené au métier de professeur de potions, à son plus grand dépit ; et le nom qu'il s'est attribué montre qu'il est partagé entre le fait d'être contre (pureté de rang, prince) ou avec (réelle double origine) Harry. Il se révèle à Harry par ce livre tout comme il vit avec Harry : à moitié caché et dans le paradoxe ami/ennemie. C'est le héros méconnu, l'anti-héros.

 

 

Bref, on peut affirmer « Qui dit Serpentard, dit tend vers Magie Noire ! »

 

 

3.    Slughorn

 

Rappelez-vous le salon dévasté de Slughorn, le professeur lui-même déguisé en fauteuil. Fauteuil que j'ai trouvé confortable, du pur style anglais mais de couleurs fades.

 

Il est couard et faible, me semble-t-il, et pourtant il est en recherche perpétuelle de renommée et de réseau social de standing, quitte à se frotter à des vrais méchants qu'il évite en montant des scènes échappatoires. Refusant l'offre de Dumbledore d'abord, il accepte ensuite dans le but de s'attirer les feux de la rampe tournés sur Harry (cf. la photo dans le journal dans le film). Cet accord est donné après qu'il est observé son salon, certes rangé après la mise en scène du désastre mais dont l'idée est encore présente, et les photos de ses meilleurs étudiants étalés comme des diplômes au papier jauni.

 

Son salon est représentatif de sa vie : solitude et vivant dans les affres du passé glorieux pour un futur misérable. C'est à cet instant que j'ai ressenti une grande pitié pour lui, ce qui a laissé entrevoir un triste visage humain cherchant à s'en sortir de cette misère. Malgré son apparent orgueil et du fait qu'il veut exploiter hommes et créatures (venin d'Aragog, brrr, grosse bestiole !) pour sa gloire personnelle. Et là, il a droit à une seconde chance !

 

 

« Qui dit seconde chance, dit tend vers un renouveau ! » Non ?

 

 

( Je dis au passage que, contrairement à ma problématique de ne traiter que l'humain, l'intérieur de la maison reflète le caractère de l'homme que j'ai tenté de transcrire vite fait (et bien, j'espère) pour Slughorn. Cependant, j'ai pris plus de temps pour l'exemple de chez Snape, ne me demandez pas pourquoi !

 Que vous trouverez sous LE logo. (J'ai enfin réussi à le placer !  J )

 

 

 

 

4.    Draco Malfoy

 

Un autre Serpentard veut sa place au firmament des héros ; il y a droit parce que le tome 6 est un tournant majeur dans sa vie (cf. le chapitre 2) dans ses choix et où sa rivalité avec Harry va être l'objet d'une particulière attention.

 

Le titre le désigne, par extension, parce qu'il prend la même route que Snape jeune lui-même. J'ai nommé l'ambitieux mais sournois Draco Malfoy.

 

Pour être un héros, il a le rang et la noblesse de nom ; en revanche il n'a pas les bonnes fréquentations de gens (ses sbires Crabbe et Goyle sont des sots irrécupérables) et de classe sociale (il est pourri gâté, croyant avoir à sa botte le monde et croyant être du côté des forts et purs comme Voldemort). Il se montre fort et autoritaire (cf. la courbette de Burke), de cette attitude d'aristocrate que rien ne peut atteindre.

 

 Il est le contraire de Harry qui, lui, est plein de doutes, il sait des choses et y croit mais ne sait plus quoi penser lorsque celles-ci ont changé. D'ailleurs, en fin de tome, les forces en présence ont changé de positionnement : Draco devient plus hésitant et dans le doute tandis que Harry est plus ferme et confiant. Draco a les mêmes compétences que Harry mais son mépris pour le genre 'bas-peuple' et les créatures fait qu'il ne possède pas l'attrait charismatique de Harry.

 

Il est la mauvaise voie voire le côté obscur de Harry. Le voilà, le faux-héros que je parlais dans mon introduction. (Bah non, je ne divaguais pas…)

 

 

Finalement, dans l'adversité, on voit une des véritables facettes de l'humain : la servilité n'est pas autant bénéfique pour le dominant qu'il n'y parait bien qu'un caractère bien trempé pourrait être mieux, comme l'est Hermione et Ron (lui, un peu moins.)

 

 

5.    Ron, Hermione, Ginny, Fred et George

 

Effectivement, malgré qu'être borné, ça aurait pu rapporter davantage de force dans la lutte contre le mal, malgré leurs responsabilités de préfets et gardiens, Ron et Hermione perdent du poids dans l'intrigue, au profit de Ginny.

 

Avec l'absence des jumeaux, ils auraient pu se développer. C'est le cas pour ces trois-là : Ginny s'affirme de plus en plus comme une femme (précoce dirai-je mais j'aime bien) et les jumeaux se sont lancés dans le business comique qu'ils affectionnent tant. D'ailleurs, il n'y a pas de francs fous rires dans ce tome, quoique le ridicule de Ron et Hermione les remplace…

 

Certes, Hermione et Ron sont toujours présents à l'appel pour conseiller Harry ; cependant, ils jouent à cache-cache entre eux, obligeant Harry à se disperser en va-et-vient inutile. Moi, j'en dis qu'ils se vengent des colères que ce dernier avait piquées dans le précédent tome. Ils n'agissent pas, ils ne font rien d'intéressant ! (C'est barbant !) D'ailleurs, cela se confirme quand Harry part en mission avec Dumbledore : ils ne le savent pas.

 

Ce tome 6 est l'amorce de la solitude de Harry, perdant ses proches un à un, mais devant toujours vouer son combat contre Voldemort pour les autres. Quel dilemme ! Harry se détache de Ron et Hermione comme on se détache de sa fratrie pour affronter le vaste monde. Un dernier côté de Ron et Hermione est qu'ils ont influencé Harry : celui-ci les imite avec son propre jeu de cache-cache amoureux avec Ginny. (Plus, fuyant le sujet délicat de la mort de Sirius ; plus, Dumbledore qui est toujours avare d'explications ; plus, Snape…) « Les amours pas encore retrouvés de Harry Potter » aurait été un bon titre d'avant le tome 7.

 

 

6.    Dumbledore

 

D'ailleurs, Dumbledore aussi est un mystère. J'ai sincèrement l'impression qu'il connait toutes les réponses de Harry, voire qu'il connait l'avenir (d'une façon différente que Mme Trelaway, je n'imagine pas Dumbledore en train d'avoir une vision de l'avenir comme Mme Trelaway), ou pire, que c'est lui-même qui orchestre toute l'histoire mais ayant perdu le contrôle du côté obscur de Voldemort (ça parait dingue comme déviation, non ?)

 

Mais ce n'est pas le cas : il est aussi perdu que Harry, même si c'est à un niveau plus haut. Il a juste déterminé comment toute la guerre entre les gentils et les méchants va se terminer. Seulement il donne donc toujours cette impression qu'il va sortir une explication au mystère HP, un mot-clé ou un objet magique qui en fera mourir d'envie plus d'un (et donc augmenter les risques de complots pour l'acquérir), de dessous la longue barbe (un peu du genre Léonard (de Vinci) la BD Le Génie…)

(Tiens, c'est marrant cette comparaison entre ces deux grands hommes : ces deux-là ne se ressemblent que  physiquement : longue barbe, longue chevelure, longue robe, longue expérience de la vie, longue suite dans les idées, inventives pour Leonard et bienfaisantes pour Dumbledore, à la différence que Leonard est plus comique et Dumbledore à la fois plus grand sage et papa gâteau (que je trouve agaçant et rassurant à la fois) voire papa noël en moins gros et moins rouge toute l'année à relier à son obsession des chaussettes (que je n'ai pas encore capté le pourquoi, est-il révélé dans le tome 7 ?) et au tricot (hein, pourquoi à son âge, bon, d'accord, je ne le vois chevaucher un dragon et brandir un bâton de mage, quoiqu'avec toute sa puissante magie…) (Bon, je ne dis pas que le tricot pour un homme n'est pas approprié mais le sens m'échappe…) (je le trouve attendrissant avec son tricot, c'est peut-être une méthode de zenitude ! Pas pour moi, j'ai essayé avec ce tome-ci de tricoter pour le comprendre, à part m'énerver sur les #@!!?# d'ustensiles !) (Ah, dites-donc, ce que les livres nous font pas faire faire ^_^)

 

Donc Dumbledore est une énigme ambulante qui vit des aventures en dehors de celles de Harry (et donc des livres physiques). Voyez donc la main noire du début de tome : qu'est-ce que j'ai pu pester contre Vous-Savez-Qui (c'est juste un jeu de mot, c'est de Dumbledore que je parle) qui ne divulgue pas le mystère de cette main noire qu'au tome 7, le dernier ! Voyez donc cette idée que Harry doit trouver la solution à la guerre par une quête alors que Dumbledore peut la lui livrer sur un plateau d'argent et afin de se concentrer sur l'essentiel : comment combattre l'ennemie ? Après mûres réflexions et débats enflammés avec la sœur, j'admets que la quête de Harry est une stratégie qui va lui permettre de trouver la solution et le former aux épreuves qui l'attendent, une sorte de 'avec une pierre, je touche deux pigeons' car personne ne sait comment il a fait pour défaire Voldemort une fois alors qu'il n'était qu'un braillard !

 

Donc cette quête est aussi celle de Dumbledore, il le manipule comme un cobaye de labo (très négative comme relation (peut-être le côté sombre de Dumbledore ?), mais il ne l'abandonne pas dans l'adversité malgré sa mort (je lui pardonne sa manipulation, alors) : c'est pratique, ces tableaux qui vivent comme un vrai vivant (sûrement pour atténuer la douleur des lecteurs de la perte fatale des personnages principaux.) mais représentent plus une sorte de lettre de dernières volontés, comme dans d'autres objets, cartes (Cornedrue qui insulte Snape), etc. A quand celles de Sirius (quoique avec l'arche du voile noir, ce n'est peut-être pas possible) dans la moto volante ; ou celles des parents Potter (pas très intéressants ceux-là sauf pour Harry… pour un nouveau rebondissement…) (Bon, là, j'ai dévié, passons à d'autres cobayes…)

 

 

D'autres personnages attendent leurs analyses (Sirius, Luna, Hagrid, Fred et George, Lupin) mais ça fait long (qui l'a lu jusqu'ici ?). Mais j'ai choisi ceux qui ont provoqué un intérêt immédiat et le flux de la rédaction a décidé de l'ordre. Sauf que, remarque déjà énoncée, qui va jusqu'au bout ? C'est pourquoi une version courte est proposée en début d'article. Pourtant cette analyse se fera, je me connais bien, tôt ou tard.

 

 

7.    RAB

 

Le dernier qui me tenait à cœur (en réalité, je ne lâcherai aucun parce que, sans eux tous, la saga HP ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui) est RAB. (Ça m'a fait comme l'effet d'une bombe quand j'ai tapé cette phrase !) On ne sait pas qui est-ce. On ne sait ce que c'est.

 

On sait que c'est une entité capable d'écriture et de résistance contre l'ennemie (la froide grotte et ses âmes mortes, le poison et tout le fatras que Harry et Dumbledore ont dû subir.) et capable de conscience pour racheter ces forces : virement de bord soit du côté sombre vers celui de la lumière. A mes yeux, il était un héros, au même titre que Harry, mais méconnu, comme Snape. Puis j'ai eu le doute : un combattant pour la justice et la vérité comme Harry ou un espion au service de l'ennemie comme Snape ? Seule certitude qui me reste : RAB était un héros ayant le courage de braver le puissant mage Voldemort et dont on ne sait pas ce qu'il mijote.

 

On ne le connait pas, RAB ! Un groupe ? Avec l'expérience AD (l'armée de Dumbledore), c'est peut-être un groupe de résistants de la 1ère guerre. Une personne ? Avec notre expérience d'hommes solitaires tentant des manœuvres belliqueuses, c'est peut-être une personne qui a trouvée le point faible de Voldemort, ayant ainsi provoqué le gel de la stratégie de guerre de ce dernier.

 

A la rédaction, je sais la vérité mais je ne dis pas parce que je n'ai absolument deviné ou anticipé l'identité de RAB. (Et celui qui me dis le contraire, qu'il se regarde dans son miroir pour être sûr qu'il ne ment pas !) Le pire dans tout ça, c'est que la vérité est écrite dans le tome 6… A bon lecteur,…

 

*

 

8.    Conclusion

 

C'est donc sur ces bonnes paroles que je finis mon billet sur le volume 6.  Je l'ai décris par ses personnages car ils prennent une place immense.

 

Certes, l'action existe et est plutôt soutenue mais elle arrive par bribes car interrompue par l'écoulement d'une vie d'écolier. Et ainsi, le portrait s'en trouve grandi.

 

L'action arrive en fin de volume, comme si on amplifie le son de la chaîne-hifi à chaque nouvelle piste. On termine la course en un dérapage final sur les chapeaux de roue, que l'enterrement de Dumbledore vient gâcher : une fin abrupte aurait eu plus d'impact ; l'enterrement ne fait que tempérer cette violence car HP est classé littérature de jeunesse.

 

Du moins, la fin du personnage est une bonne fin pour mon analyse du livre par ses habitants, elle augmente la tension et le suspense dans le futur comportement des personnages : que vont-ils faire, se venger, rétablir la justice, se morfondre, etc. ? (D'ailleurs, la mienne aussi, de tension, s'accroît : je suis grave en retard, j'ai fini le tome cahin-caha, suis pas trop sûr d'avoir tout lu ou dans le bon ordre, ne me voyez-vous pas courir une montre dans une main vers un terrier de lapin, non ?)

 

Enfin, même la couv' parle d'elle-même, comme un personnage à part entière : ce que l'on ressent du livre se résume allègrement dans l'expression des deux personnages ! Regardez donc (sans les flammes pour enlever tout le contexte de l'action) !  L'expression reste bien évidente pour être la personnification de l'action et du suspense. Harry est apeuré (il est encore un enfant), il a ces sentiments de peur qui sont mêlés à ceux du courage mais il ne sait pas lequel prime sur l'autre : c'est l'image du héros ordinaire qui vit une existence ordinaire. En revanche,  Dumbledore est celui dont le courage et la force de protection explose depuis le regard, il représente la second partie du héros : sans peur ni faille, homme inaccessible par le peuple, homme dont l'image serait accrochée sur les murs des salons et chambres.

 

Voilà donc l'étude de l'action par l'humain. Longue, je crois bien que je serai endormi sur mon pupitre, stooop, arrêtons-là !

 


01/06/2010
0 Poster un commentaire

J'analyse : Chapter 2 ''Spinner's end''

Harry Potter and the Half-Blood Prince

 

 

Chapter 2  ''Spinner's end''

 

pp25

'... a dirty river that wound between overgrown, rubbish-strewn banks. An immense chimney, relic of a disused mill, reared up, shadowy and ominous.
There no sound apart from the whisper of the black water and no sign of life apart from a scrawny fox that had slunk down the bank to nose hopefully at some old fish-and-ship wrappings in the tall grass.'

 

 

Analysis

 

Cette portion de texte reflète, à mon avis, toute la vie de Snape.

 

Le monde qui grouille de gens 'overgrown' (comme de l'herbe dans un terrain vague) prêts à s'abaisser jusqu'au mal 'rubbish-strewn' (=poubelle) pour leur propre cupidité et qui ne fait que blesser 'wound' encore et encore et salir le monde 'dirty', même si des vagues de changements 'river' existent et s'écoulent allant et venant, définit la perception et la disposition du monde dans lequel Snape vit et se projette.

Le silence 'no sound' de la solitude sauf celui du vide - glauque et collant que l'on peut toucher sans l'attraper un peu comme de l'eau 'of the black water' - que nos oreilles semblent entendre 'apart from the whisper'  et l'absence de vie ' no sign of life' dans ce paysage complète l'interprétation de la vie vue par Snape. On se doit de vivre furtivement 'slunk down' et s'estimer heureux si l'on  trouve quelque chose 'hopefully'.

Snape est même comparé à un renard décharné et affamé 'a scrawny fox', cherchant sa pitance comme un manant dans les détritus ou les restes jetés là 'to nose hopefully at some old fish-and-ship wrappings' par les "grands" de ce monde 'in the tall grass'.

Il aurait appartenu un jour à l'élite réussissante et efficace 'mill' (sa mère est une sang-pur) mais est tombé 'disused' à cause d'un dominant 'an chimney'  très puissant 'immense', (la société dans la quelle il vit) controlant tout 'reared up' et noir dans l'âme 'shadowy and ominous' sans pouvoir se relever car devenu 'relic'. Ce dominant est finalement sa propre conscience côté obscur dont il ne parvient pas à s'en défaire.

N'est-ce pas évident ? Et très désolant !!

Le titre du chapitre ajoute à la désolation : c'est la fin 'end' des liens qui chutent 'Spinner' (=tisser) entre les humains.

 

 

Mais je cible la lumière : les liens peuvent être renoués 'spinner', le bonheur 'hopefully' se présente même pour des microscopiques moments, la vie vaut même pour des êtres 'fox' malingres 'scrawny', le monde est source 'water' de vie longue, sans coupure 'river' et apportant-emmenant dans un flux continu, l'habileté et la création 'chimney' 'fish-and-ship wrappings' forme et structure le lieu de vie et le nourrit 'mill', la nature envellopant tout ceci 'tall grass'.

Parce que dans la suite du second paragraphe, la vie commence à réagir : un son clair et mélodieux par une vivante onomatopée 'a very faint pop'.

N'est-ce pas encourageant ? Un carré de lumière à l'autre bout de ce tunnel des ténèbres !! L'espoir en un court paragraphe déterminant !!

 

                         

 

La relecture a ça de bien : permettre une analyse en profondeur, parce que vous vous en doutez bien, je n'ai pas compris tout ça à ma première lecture; non; mais à la seconde durant laquelle je me suis mis à penser profondément à ce propos. L'analyse vient toute seule, comme par magie... surtout si je n'avais que ça à faire : penser à quelque chose... et parfois je dévie mais on revient toujours à ce que l'on est profondément : moi, je suis un incorrigible optimiste de la vie...


01/06/2010
0 Poster un commentaire

Le Phoenix s'est posé sur mon épaule et brûle de ses ailes les derniers feux de Mars.

Le Phoenix s'est posé sur mon épaule et brûle de ses ailes les derniers feux de Mars.

 

Harry Potter and the Order of the Phoenix

 

          Le 5ème bouquin qui devait être lu ! Je l'ai effectivement commencé. Mais sans relire les 4 précédents, ce que je fais très souvent – je ne lis jamais les séries dans l'ordre tout simplement parce que je prends les livres qui sont à ma disposition. C'est la praticité même, n'est-ce pas ? Malheureusement, je n'ai pas pu le terminer avant l'échéance mensuelle (c'est un pavé comme mes dicos !!!) et me voilà ainsi à rédiger un billet sur ce que j'ai lu et bien lu, à évoquer ce qu'il me reste en mémoire depuis 2003 à la première édition. Il faut dire que ma sœur et moi avons attendu avec impatience la sortie de chacun des tomes – maintenant que je le dis, c'est la seule série que j'ai lu dans l'ordre de parution…

 

         Je vais tenter de commenter de manière organisée aussi bien sur la fiction en elle-même que sur la forme soit la syntaxe ou l'intrigue ou etc. … Je n'écris pas clairement le plan dans cette introduction parce que je ne sais pas tout à fait le sujet exact que je vais traiter, à l'exception de connaître la disposition linéaire de l'analyse (appelons ça comme ça…) En espérant que j'aurais le temps de la mettre en ligne avant la dernière ligne droite. La seule contrainte dont je suis sûr de m'imposer est la cohérence dans l'organisation de l'analyse, ce qui est logique ;  et la seule liberté que je suis sûr de me donner est la relative liberté de langage c'est-à-dire une langue parlée à mi-chemin de la familiarité et du discours d'orateur. 

         Je suis installé aujourd'hui au pied d'une vieille barrière, dans la campagne anglaise avec devant mes yeux tout un magnifique paysage de champs humides d'un vert profond. Ca fait rêver... Je risque d'être prolifique, lyrique, bucolique... Allez, je me lance !!!

 

         Le début est long : trop de détail ou de phrases creuses. On débute par une journée d'humains normale alors que c'est celle de la sorcellerie et de la magie qui nous intéresse, fort de notre lecture de 4 tomes de plus en plus épais… Qu'en ai-je à faire si je vois les brimades de la famille Dursley envers Harry, je le sais déjà ; c'est pourquoi je ne les apprécie pas du tout et que je ne veux pas les revoir ! Tiens, comme Harry !!! Sauf que ce ne sont pas les membres de ma famille…

Voilà que je m'identifie à Harry dès le début ! Vous allez me dire que c'est normal car c'est le personnage principal, le héros de l'intrigue déjà célèbre dès ses 1 an et demi ! Eh non ! ce n'est qu'un super artifice des auteurs pour faire un transfert émotionnel du lecteur (moi, quoi !) vers le héros ! Il n'y a que le point de vue de Harry qui est dépeint dans cette partie : il ne sait rien des évènement depuis qu'il a quitté Hogwarts et personne ne veut répondre à ces questions s'il a par malheur (pour lui) croisé des gens de son monde ou envoyé des lettres (c'est chouette d'envoyer du courrier de cette manière, soit dis en passant ! :-P ) Par conséquent, il est frustré et en colère et furieux et en guerre contre tous… Surtout quand il croit savoir que ses deux meilleurs et inséparables amis y sont impliqués plus que lui-même, en pleine action de protection de sa propre vie ! Et donc le lecteur (c'est moi ) aussi est comme lui – grr – parce qu'il n'y a aucun aller vers les autres personnages impliqués et leurs actions – même à l'insu de Harry soit juste pour le lecteur par petites touches (des indices laissés çà et là ) ou direct un long discours entre deux protagonistes mieux informés. Plus tard, on saura qu'ils ne font qu'écouter aux portes les actions des parents et adultes via les « Extendable Ears » et nettoyer à fond le HQ de l'Ordre.  Du coup, moi (le lecteur) me sent ridicule de m'être senti délaissé dans l'action parce que finalement, les amis n'ont fait que s'occuper d'une manière adéquate pour des gamins leurs vacances d'été !!

J'ai failli sauter ces passages (mais j'ai résisté, c'est courageux de ma part, je partage le malheur du héros) surtout dans le cas où on répète les mêmes infos de milles-et-une façons certes mais qui restent toujours les mêmes infos soit que Harry ne sait rien et ne peut pas le savoir et que le lecteur ne sait rien et ne peut pas le savoir – sauf s'il saute des passages : c'est agaçant, n'est-ce pas ? On tourne en rond, up and down in Harry's head !

Mais tout cela va nous mener à être suspicieux envers le monde et/ou en colère contre ses amis ! Et j'aurais raison !!!

 

 

Après ce début plutôt agaçant, l'action arrive enfin à être là et plutôt captivant lorsque les Dementors entrent dans la danse, se lance enfin à corps perdu aux « troussers » de ce cher Harry ; bon, on ne bouge pas beaucoup comme dans un film à sensation mais l'intrigue se noue et la pression s'abat sur la place : réussira-t-il (Harry, hein !) à se libérer du joug voire à éviter le baiser fatal des Dementors (je « tragédifie »  plus, hein ! Bah oui, faut bien un cran de plus dans l'intensité de la pression !)? La suite de l'action continue d'être soutenue (bon, ma « tragédification » n'était donc pas très utile…snif…) malgré que l'on change de registre : on passe de la presque épouvante à l'hystérie. En effet, l'invasion de hiboux avec leurs courriers à la patte ou au bec dans la cuisine nickel chrome de la tante Pétunia fait désordre ; de même, les gestes effrénés de l'oncle Vernon pour chasser des bestioles qu'il ne peut absolument pas effleurer fait débile ; idem, l'hystérie de Mrs Figg à vouloir tordre le cou de Mundungus à presque chaque phrase fait dangereux et crack et boum et crash et bam…

Fort heureusement, cela ne m'étonne pas tellement de la part de la famille Dursley : elle est idiote, ridicule et bien relou. Leur réaction au sujet de Harry qui dit vouloir écouter les infos télévisées est bien stupide, spécialement lors du dialogue « 'Listening to the news! Again?'  'Well, it changes every day, you see,'said Harry.  'Don't be clever with me, boy!(…) and don't give me any more of this listening to the news tosh!(…)' » C'est la réplique 'Again' qui m'a bien fait rire ; c'est comme s'il s'agissait d'une chamaillerie d'enfants qui veulent avoir le dernier mot ! Seulement, je n'hésiterai pas à la classifier de « famille ridiculement étroite d'esprit qui est en passe de devenir un nouveau groupuscule de « sociophobes »… » Des attitudes comme celles-là existent réellement et sont même tolérées mais de là à les appliquer tous les jours démontrent qu'il y a un déséquilibre quelque part, même s'il apparaît bénin.

Une consolation reste en mémoire pourtant : le vol des hiboux. Tant le ballet volant des hiboux est gracieux et harmonieux dans cet espace confiné (il m'a laissé une impression de calme qui arrive après la tempête, encore lors de celle-ci mais quand même calme et serein), tant la gestuelle des humains est hystérico-frénétique et cacophonique… (Bon, je ne dis pas que tout ce qui est cacophonique et hystérique est étroit d'esprit et sociophobe (c'est agaçant, hein  la répétition, up and down dans le même discours !) La preuve en est donnée avec ma phrase précédente d'avant la parenthèse et aussi avec celle qui suit…) Une autre consolation reste en mémoire : la sorte d'amour que la tante Pétunia ressent lorsqu'elle comprend le type de danger qui plane au-dessus de son neveu Harry et donc d'eux-mêmes. Même si elle a eu besoin d'un rappel, elle fait un geste de générosité quand il a fallu garder Harry encore un peu sous son toit et de ne pas le chasser comme un malpropre, même si c'est ce que souhaite voir venir…

Tout ça me fait dire que les apparences sont telles qu'elles sont et personne ne peut présager ce qu'elles cachent sous la Cape (d'Invisibilité).

 

 

Ensuite, ajoutons encore de pression psychologique sur toute la scène, le cher Harry est célèbre (tout le monde le lui montre bien !) parce que l'ennemi Number One de tout le monde des Sorcières et des Magiciens n'a pas réussit à le vaincre alors qu'il n'avait que un an et demi ! Et l'intéressé n'en a pas la moindre idée ! C'est pourquoi c'est si lourd à porter. Presque tous le traitent comme un héros connu de nom – plus une curiosité qu'un réel sentiment de soutien à mon avis sauf de la part de ses amis – et d'autres, comme un nuisible qu'il faut écraser sous la botte – m'enfin, si l'ennemi Number One a fait défaut, qui pourra y parvenir ? Donc, tout ça pendant 1o  ans, du moins. La 11ème, on peut le voir, se presser autour de lui et le fixer, animal en foire (par tous) ; on peut le toucher, lui serrer la main ou le cou (ça dépend des partisans) ; lui parler ou  l'insulter et s'en faire un ami (ça dépend des partisans, encore) etc. Et ce, par tous, civils et gouvernement…

Puis ça se tasse, Harry fait quelques remous, éclats d'exploits que chacun range dans la boîte de « garçon doué de génie et d'ambition à rester – et faire honneur – sur  le piédestal de sa naissance. » Avec à son actif, des exploits de super héros ou d'agent du gouvernement qui défient tous les complots. Le secret de la Chambre des Secrets si bien gardé jusque-là nous est enfin dévoilé ! La Coupe de Feu  est gagnée par ses soins et bien malgré lui ! A mon humble avis, c'est ce que j'aurais pensé (puisque je ne suis pas ami avec lui, hein !)  Bon d'accord, il existe des enfants et des adolescents qui sont très doués dans ce qu'il font jusqu'à même dépassés les meilleurs adultes ! Donc, pour moi, le héros étant un enfant est accepté ! Et par la même, toute l'intrigue formée sur les épaules de ce cher Harry et leurs résolutions aussi extraordinaires qu'elles soient sont acceptées ! Heureusement que tous les personnages d'enfants dans cette série ne sont pas comme lui, sinon ça ferait hors de norme !!

Vers la 14ème et 15ème année, Harry annonce clairement le come back effectif de l'ennemi Number One (ne le nommons pas, ça donne de l'urticaire, ssshhh !!) Mais si chacun fait ce qu'il veut, believe or not believe, that is the question !, le gouvernement de la Magie affiche une réelle abhorrassion à le dénier totalement et cherche à le discréditer à tout prix. Et ce d'une telle façon fortement oppressive que cela me poussera à croire en ses mots, bah oui pourquoi le Ministère va-t-il chercher à perdre son temps sur un dossier de peu d'importance avec autant de forces s'il n'y avait pas quelques anguilles sous roche ? Hein ? Bah oui, il usera de méthodes conventionnelles pour faire taire les charlatans comme un communiqué de presse très sérieux dans un journal très sérieux comme le Daily Prophet –  quoiqu'avec un nom pareil, j'aurai quelques doutes quant à son sérieux, même dans le monde des SM!! Et donc n'y a-t-il pas quelques vérités là-dedans et que Harry n'est pas juste un garçon qui est aime être célèbre et qui veut le rester par tous les moyens et pouvant être amalgamé avec un agitateur, un opposant politique bien dangereux ?

Conclusion : je réfléchirais à deux fois avant de dire qu'il est un perturbateur, un délinquant de 15 ans sujet au complot avec tout un gouvernement à ses trousses… Bon 15 ans, c'est pas très grand mais faudrait chercher des preuves, non ? Comme pour tous citoyens !!

 

Ainsi, s'allier à l'Ordre du Phoenix promet d'être captivant (si je le termine je vous le dirais !!) aussi bien aux lecteurs qu'aux acteurs ! L'Armée de Dumbledore va se lever et marcher sur tous ses ennemies, des vies vont être mises à l'épreuve, des ami(e)s vont nous révéler des secrets comme Snape (pour ne pas le citer, hein !), la Prophétie va être enfin vérifiée, etc. etc. Il m'est inutile d'en faire un catalogue, il faut que je le finisse de lire… vite, vite… comme quoi il y a de la frénésie qui s'empare de ma tête ; bref, pavé ou pas pavé, j'en viendrai à bout !!

 

Une p'tite chanson avant de partir ? Laissez-moi voir. Nooon, elle est trop looongue…

 

 


31/03/2010
1 Poster un commentaire

Quizz potteresque 1ère année

Un "petit questionnaire potteresque [à répondre tout de suite-là-maintenant] parce qu'avouez-le, qui n'a pas rêvé à un moment donné d'arpenter les couloirs de Poudlard ?"



 Jetons-nous y :

 

1) Vous recevez une lettre vous annonçant que vous êtes admis à Poudlard, comment réagissez-vous ?

 

Mince, c'est quoi Poudlard ? C'est où ? On vient de me dire Grande-Bretagne. Flûte ! Parce que, moi et l'anglais, ça fait deux... irréductibles baragouinneurs qui ne se comprendront jamais. Alors...y'aurait pas un truc du genre en France ?

Or, à la lumière des aventures "potteresques", je dirai : "May I take my dictionaries with me, please ?" Et cela ne souffre d'aucun refus ! Oui, oui, oui, trois fois oui, attention Poudlard, j'arrive !

 

 

2) Vous voilà donc une sorcière et c'est bientôt la rentrée, ce qui vous conduit à Diagon Alley, passage obligé pour toute jeune sorcière pourvue d'une liste de fourniture bien garnie, quel est l'endroit que vous désirez le plus visiter ?(quelqu'un répondra-t-il autre chose que chez Flourish et Blotts ?)

 

 

3) Vous avez la possibilité d'avoir un animal de compagnie, allez-vous choisir un chat, un hibou, un rat ou un crapaud ? ou allez-vous tenter de faire entrer en douce une autre créature magique ?

 

Je suis tenté par les dragons... J'ai toujours aimé les dragons. Tous les films avec des dragons, même les navets ou juste que le mot dans le titre, ne m'ont pas échappé. Petit hic : je m'en rappelle pas forcément.

 

Mais vous dites "animal de compagnie, que diantre ! " - alors le dragon, bah je vais le laisser dans sa Roumanie natale et opter pour un hibou : ça le ferait, sur un perchoir près de la cheminée, observant de son oeil jaune et impassible nos gestes frénétiques et dont il s'en fiche !

 

Et puis des rencontres avec des dragons s'annoncent pour bientôt : le challenge pour une coupe ou bien l'évasion d'une banque très célèbre.

 

 

4) Mis à part la baguette, quel serait l'objet magique que vous désireriez le plus posséder ?

 

La carte des Marraudeurs, voir plus bas. Ou la cape d'invisibilité... non, ce n'est pas un choix équitable parce que c'est un objet de forte convoitise ! Il faut dire qu'il y a tellement d'objets  purement magiques, sans compter les objets humains qui ont reçus un sort... Il faut tous les découvrir !!!

 

Je suis fasciné par tous les objets magiques ou bien réels du moment que je ne sais pas comment ils fonctionnent, pourquoi etc...

 

 

5) Et parce que je sais très bien, que vous avez toutes fait un saut chez Flourish & Blotts, quel est le livre que vous voudriez le plus ?

 

Je vais y réfléchir... 

 

 

6) La grande aventure commence... vous êtes dans le train qui vous emmène à Poudlard et la dame qui vend toutes sortes de friandises passe dans votre comportiment, qu'est-ce que vous voudriez le plus goûter ?

 

Je me méfie de toutes nourritures. Je renifle trois fois avant de goûter à quoi que ce soit ! Ou je demande aux autres de commencer après moi... J'ai pas l'âme aventurière, moi, comme le Prof. Dumble. pour me risquer à croquer dans un bonbon "goût de nez" ; je ne joue pas avec la nourriture, moi.

 

Quel vieux rabat-joie je fais !

 

 

7) A présent, vous voilà dans le grand hall, dans la file des premières années, à votre avis, dans quelle maison le choipeau va-t-il vous envoyer ?(attention, la question n'est pas dans quelle maison voudriez-vous être, car à moins d'être Harry Potter, ce n'est pas à vous de décider.)

 

Au vu de mes qualités et défauts, je pense que le choipeau m'enverrait à Hufflepuffs parce que je suis loyal et pas toujours enclin à passer mon temps à toujours apprendre.

 

A mon humble désir, j'aimerais aller dans... les quatre maisons ! Un trimestre par maison (sans quadrupler les années scolaires, hein !) serait idéal, non ? Pour une polyvalence optimale...

 

C'est quoi, l'équivalent de Hufflepuffs en français ? Et puis, j'aime bien la prononciation (présumée) du mot : comme un soupir d'agacement...

 

 

8) De tous les cours qui vous sont proposés, auquel voulez-vous le plus assister ? et lequel vous ferait le moins envie ?

 

 


9) Si vous deviez être pris en train de briser une des règles de l'école, laquelle serait-ce ?

 

Me balader dans les couloirs, les pièces, les recoins mystérieux de l'école. Mais attention, pas de la même manière que dans l'equipe de SWAT des humains, non ça c'est effrayant ! Donc la carte de Messieurs Patmol, (...), (...) et Queuedvert m'est indispensable. Parce que s'il y a un monstre caché quelque part, la carte des Marraudeurs me l'indiquera et je ne serai pas effrayé !

 



10) De quel manière réussiriez-vous à faire gagner des points à votre maison ?

 

 



11) Qu'est-ce que vous aimez le plus à Poudlard ?

 

Ah, les portraits. Ah, les tableaux. Oh, ce n'est pas pour l'art en elle-même - je n'y comprends pas grand-chose - mais pour la mobilité des personnages et des objets ! Quelle exquise sensation que celle de vagabonder d'un cadre de bois doré à une gravure sur pierre, de sauter du couloir bondé d'élèves bruyants au bureau directorial si serein ! Quel enrichissante expérience que celle de se chamailler avec ses voisins de tableaux (bah oui, on n'entre pas sans permission dans une oeuvre qui n'a pas le même registre artistique que notre propre dessin), de poser des colles à ces élèves et de les voir se creuser la cervelle pour la réponse (par exemple, quand la grosse dame demande le mot de passe d'entrée à la maison Gryffindor), de se lancer dans des discussions ou dans des aventures avec les profs qui, comme on le sait, posent toujours des énigmes et des difficultés pendant les moments de vie ou de mort (par exemple Phineas Nigellus Black qui espionne les héros pendant leur campagne finale.)

 

 

12) Avec quel personnage, vous lieriez-vous d'amitié si l'occasion vous en était donné ?

 

Il faut que je revois les personnages depuis le premier tome puis quelques tomes plus loin pour voir l'évolution dans le cursus. Dans un premier temps, je dirais les Weasley Twins et Lee Jordan pour leur comique, Neuville pour son innocence (on a toujours tendance à vouloir protéger les innoncents). Et parmi les filles, euh, euh...on verra ça en cours.

 

Les placer dans un tableau serait une assez bonne méthode de classement bien que l'on a tendance à choisir ses amis au feeling et pas après analyse.

 



13) Si vous aviez l'opportunité de revivre une des scènes du tome 1, laquelle serait-ce ? et quelle est votre scène préférée ?

 

Scène préférée : la rencontre du Prof de Potions, sa manière d'entre dans la salle avec classe, sa façon de parler dans un murmure et pourtant l'entendre clairement (j'aimerais parler comme ça) et sur un ton théatral comme s'il était en représentation perpétuelle. Dans le film, la doublure possède cette intonation et plus encore une petite pointe métallique dans la voix qui est bien assortie avec son nez aquillin. C'est pourquoi j'avais décidé d'établir une biographie de l'animal... (un exemple à cette adresse www.hogwartsfansite.co.uk.)

 

Quant à la voix de l'acteur original, je m'en rappelle pas du tout ! ce dont je me souviens, en revanche, c'est le choc quand j'ai découvert l'identité de l'acteur : Alan Rickman. Qui tient un rôle dans "Le piège de cristal" avec Bruce Willis. Il a vraiment pas la même tête.

 

 

Scène à revivre : la chanson du choipeau - et pas celui du Prof. Dumble, hein ! Déjà, rien que dans la physionomie de choipeau, cette scène est à revoir ! La peau viellotte mais de bon cuir à la fleur odorante, la bouche qui se fendille en un sourire narquois et espiègle, la voix chevrotante qui s'en écoule ... imaginez !

 

Bon, n'ajoutez pas de dents carnassiers ni de voix cruelle, ça nous enverra dans le monde de l'horreur - et je déteste l'horreur !

 

 

Je recopierai les paroles de la chansonnette, et j'irai l'écouter en VO et VF.

 

 

 

 

Bien, c'est tout pour l'instant.

Oh, ne m'en veuillez pas pour mes phrases longues et lourdes : Nodier transforme mon élocution à chacune de nos rencontres littéraires. Et j'aime m'entendre écrire... à défaut des autres.

Bonne lecture à tous !

 

 

P.S. : Quitte à (Re)Lire HP, autant le faire in English !

 


05/02/2010
2 Poster un commentaire

Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser