A la Lueur du Lampadaire !

FanFictions

Ces textes mettent en scène des personnages appartenant à d'autres auteurs, d'autres romans et films, dans le but de continuer leurs aventures de leurs points de vue parce qu'ils sont nos personnages préférés et pas forcément les héros des histoires.

Moi, j'aime ce concept parce qu'ils possèdent déjà leurs caractères et que je doive adapter mes propres personnages à eux dans une situation donnée ; je dois me demander que ferait le véritable auteur de ses personnages dans cette même situation et confrontés à mes personnages.

Ne pas oublier d'indiquer la source et l'auteur s'ils sont connus, sinon simplement indiquer que je n'en suis propriètaire.

 


Ch 1 Terra Nova : Lucy

 

 

 

 

 

 

"Lucy, ne t'approche pas de la mare ! Et ne te salis pas !

"Lucy, veux-tu bien lâcher ce triton, tout de suite ? Mon Dieu, c'est répugnant !

- C'est pas un triton, M'am, c'est une salamandre. Une salamandre de feu !"

 

Lucy se réveilla en sursaut, trempée jusqu'aux os de sueur et de l'humidité de la jungle. Un grondement bestial était la véritable raison de son réveil en pleine nuit. Mais il était loin, juste un écho. Ah, elle donnerait n'importe quoi pour avoir une salamandre de feu de son enfance sous la main plutôt que ces improbables dinosaures de vingt mètres de haut.

Elle donna une légère impulsion à son hamac de liane et se laissa bercer en contemplant les étoiles encores nouvelles nées.

 

 

Le ciel était si bien dégagé que la visibilité était parfaite à des kilomètres à la ronde, sans exagération. On aurait cru que tous les nuages soutenaient, par leur absence, le soleil à chauffer la colonie en pleine effervescence.

Effectivement, les gens couraient dans tous les sens, allant prestement exécuter d'importances tâches.

Jim Shannon, le shériff de Terra Nova, cette colonie de mille âmes perdue dans le monde des 85 millions d'années d'avant notre ère, était à l'affut du suspect qu'il pourchassait, assis à une table de la taverne locale. Sa femme, le docteur Elisabeth Shannon, chef de l'infirmerie, venait à peine de quitter sa compagnie après lui avoir communiqué des informations d'ordre biologique qui ne pouvaient attendre. D'ailleurs, cela ajoutait de la crédibilité à son rôle : un couple bavardant un instant est moins suspect qu'un type qui scrute la même table des heures durant.

Dehors, le commandant en chef de Terra Nova, l'officier Nathaniel Taylor, aboyait ses ordres que les soldats de l'unité en service exécutaient encore plus vite que les civils qui travaillaient avec eux. Parmi eux, respectivement, Maddy Shannon qui apportait les denrées alimentaires non périssables et le lieutenant Mark Reynolds qui surveillait la mise en colis des armes à déflagration se saluaient à chacun de leur croisement. Plus loin, Josh Shannon et Skye Halliwey remplissaient l'un les cartons mis à disposition et l'autre la fiche de controle qu'elle allait ensuite faire contrôler par le docteur Malcom Derek, chef du département biologique de la colonie.

Tous ces préparatifs avaient pour but d'aller explorer une carrière de roches qui étaient devenues indispensable à la technologie existante de 2149 dans la colonie, en autre, guérir de cette maladie, la grippe scinciphale, qui avait emportée les parents de Skye et n'avait donc pas de traitement curatif ni une possibilité correcte de synthèse. 

Le convoi fut enfin prêt : les soldats, dont le commandant, en charge de la protection prirent position en titillant les scientifiques d'accélerer le rythme d'embarquement. Le commandant donna les dernières instructions, laissant la colonie encore une fois aux bons soins du Shériff, et tout le convoi s'ébranla. Les Portes de Terra Nova s'ouvrirent pour l'aventure.

 

 

La forêt empêchait l'avancée régulière du convoi. Un véhicule défricheur ouvrait le passage quand il ne rencontrait pas d'arbres trop gros pour être découpés et dont il fallait contourner. Quelques attaques de petits dinosaures diurnes donnaient un peu d'action pour égayer les soldats et effrayer les scientifiques. 

Le trajet jusqu'aux carrières supposées prirent les quatre premières heures du jour, à marche forcée.

Ces carrières ont été découvertes par le groupe dissident à Terra Nova appelé Les Classes Six lors d'une exploration de terrain apte à un camp. Un des Classes 6 souffrait de cette grippe préhistorique et s'était trouvé mieux après avoir bu l'eau d'une rivière. Après quelques analyses biologiques, il s'avéra que cette rivière charriait des éléments minéraux ; le groupe remonta le courant vers la source jusqu'à que celle-ci déboucha de falaises blanches et poudreuses.

Les membres de Terra Nova furent au courant de cette nouvelle lorsque la mère de Skye, atteinte, cherchait à capter toutes les informations concernant cette poudre remède à son mal.

Ils déboulèrent sur un plateau verdoyant depuis lequel une haute muraille blanche de plus de 500 mètres se dressait, interminablement énorme. Des parois lisses excemptes de toute érosion cotoyaient une partie infime, comme verrolée, défigurée de quelques tonnes de pierres à force d'explosifs.

Choisissant un bon emplacement pour dresser le campement, protégé de la faune extrêment agressive, Les scientifiques plantèrent leurs tentes-laboratoires de fortune plus vite qu'il n'avait fallu de temps pour quitter Terra Nova. Avec une minutie toute scientifique, ils planifièrent ensuite la seconde exploitation que les carrière de l'anti-scinciphale n'avaient vu dans leur longue et tranquille carrière de falaises naturelles.

 

 

 

Le retour se fit dans le même ordre des choses, restant le plus possible sur le même chemin, mais en plus lourd de plusieurs tonnes et plus lent de plusieurs jours. Pas de risque d'attaque de la part des Classes 6 car cette exploitation suffisait aux deux groupes, malgré la tension qui avait amenée la communication de cette information vitale. Le convoi s'arrêta plusieurs fois pour débourber les camions, contrer les assaults furieux d'un couple de sauriens en recherche de territoire de chasse et assurer la protection de l'ensemble pendant les nuits.

Jusqu'au moment où la dernière nuit en pleine jungle allait sur sa fin, le couple de tauroraptors se fit plus violent et dispersa l'unité de garde. Le matin servit donc de temps pour retrouver les disparus car on n'abandonnait jamais un des siens, même mort. Sur les cinq soldats, en piteux état, un seul manquait à l'appel : le lieutenant Reynolds. Le commandant Taylor assigna alors un peloton de quatre hommes chargés des recherches approfondies. Il ordonna le retour du convoi à la colonie puis,escorté de quatre hommes supplémentaires et deux véhicules, rejoigna les efforts de recherches.

 

 

Une respiration accompagnée de râles mouillés attira l'attention de Lucy. Pas de dinosaures qui respirent de cette manière n'existent dans ce monde au centre de la Terre, se dit-elle. Délicatement, elle se pencha depuis son perchoir, laissant glisser les lianes qui la soutenaient vers le sol. Une forme couleur kaki s'était adossée contre un tronc, trois arbres plus loin. Tout ce qu'il y a d'humain. A moins que les hommes préhistoriques pleuplent déjà ces terres, pensa-t-elle. Elle avait toujours été peu versée dans l'Histoire humaine. Non, il est trop vert kaki, donc un soldat. S'approchant plus près, l'odeur métallique du sang agressa les narines. Oh, un blessé qui ne le restera pas longtemps si un dinosaure pointait sa gueule dans les parages... Et quand on parle du loup, on en voit la queue, se souffla-t-elle dès que le grognement d'un tauroraptor se fit entendre.

Elle dégringola de sa position et se précipita vers le soldat. Lt Reynolds, écrit sur le pectoral gauche de sa veste. Le jeune homme venait de perdre conscience, un instant seulement car il s'ébroua quand Lucy le toucha au bras. Il se mit sur le qui-vive, non pas pour se défendre contre elle, mais pour suivre ses initiatives, compris d'un regard de connivence.

Il fallait d'abord se débarrasser de cette odeur de sang qui était le parfum le plus puissant de la jungle. Même masquée, elle restait elle-même ; même nettoyée, elle gardait de son essence en traces si infimes, si imperceptibles dans l'air, indétectable par l'homme mais inoubliable par l'animal. La poitrine de Reynolds, là où se situait sa blessure, était recouverte d'une sorte de boue noirâtre : bon réflexe que d'utiliser les excréments sauriens comme camouflage. Le soldat savait donc survivre. Lucy renouvela le camouflage par de la boue plus fraîche sortie d'une boîte en cuir qu'elle portait en bandoulière avec une foule d'autres instruments.

Ensuite, il fallait déguerpir au plus vite. Elle soutena donc Reynolds par le bras passé par-dessus ses propres épaules et, clopin-clopant, ils atteignirent l'arbre d'où Lucy était partie. Elle entoura Reynolds et elle-même par la sorte de baudrier à la Robinson Crusoe puis hissa de toutes ses forces. Elle gémissait, respirant par à-coups ; les cordes et poulies grincèrent sous le poids mais tinrent le coup. Les pieds contre le tronc sur lequel elle marchait, ils remontèrent lentement mais sûrement vers la canopée. Reynolds exprimait sa volonté d'alléger la charge, or ses premières tentatives ne firent qu'embêter la démarche : alors il s'abstint.

 

La cime plongea vers ses congénères, mais pas le sol. La zone se fit plus densemment feuillue, renforçant l'invisibilité des deux humains. Juste à temps car le tauroraptor se profila en dessous. Malgré le subterfuge, le dinosaure sentit la présence de sa proie. Il huma l'air, fouilla les alentours au sol, grogna de rage en expulsant une haleine nauséabonde, griffa les troncs à portée des ses serres meurtrières. Il tourna en rond, ne voulant pas renoncer à sa proie. Recommença son tour d'inspection, s'éloignant pour mieux revenir là où Lucy et Reynolds étaient cachés. Si jamais le reptile levait la tête, il les verrait comme on voyait un lampadaire en plein jour. Sauf qu'il ne la levait pas suffisamment.

L'étrangeté de la scène parut irréelle à Reynolds. Leur silence ne trompait qu'eux-mêmes : l'odeur camouflée de terre, d'excréments et de sang, mêlée à celle de la peur encore plus forte, renseignait de leur présence dans cette place. Et pourtant, on ne les vit pas. Le tauroraptor s'en retourna, abandonnant.

Lucy donna de la marge au tauroraptor pour qu'il s'éloignât mais ne resta pas trop pour éviter un éventuel retour avec des renforts. Avançant en s'accrochant aux cimes voisines, Lucy prit la direction de l'est, d'après la boussole au poignet valide que Reynolds regarda.

 

Une sorte de cabane dans les arbres, folle, à l'accès facile même avec un seul membre, servait de refuge à Lucy. Elle déposa Reynolds sur les tronçons de branches brancales, à peine reliées entre elles. Ne défaisant pas les baudriers, elle s'affaira aux premiers soins de la blessure à la poitrine du soldat. D'ailleurs, celui-ci allait tourner de l'oeil : elle le gifla en disant :

"Soldat ! Qui êtes-vous ? Dites-moi où sont vos blessures, soldat ? Parlez-moi !"

Elle forçait sur les mots avec un étrange accent. Reynolds obtempéra, flairant là les paroles d'un officier supérieur - il avait la certitude qu'elle-même était militaire.

"Oui, mon capitaine ! Je n'ai aucune autre plaie que celle à la poitrine. Je m'appelle Mark Reynolds, lieutenant de la 2nde escadre de Terra Nova..."

Pendant qu'il débitait son flot de paroles, Lucy lui découvrit le thorax et essuya soigneusement avec de l'eau saumâtre le sang et finit par déposer une compresse de feuilles souillée d'une boue verte agréablement parfumée. En bandant le muscle avec un tissu par ses propres moyens, Reynolds prit son temps pour étudier les lieux et la personne qui l'avait sauvé.

"Tu mangeras ?

- Oui... hésita le jeune homme. Il se demandait bien quoi.

- J'ai des crudités préhistoriques et un steack de dino. Ça te dit ?

- Hein ?..."

Sans plus de discours, Lucy déposa devant lui une large feuille contenant une tranche de viande ovale cuite et quelques tiges vertes et fleurs blanches.

La bouche pleine, elle ajouta : "On partira vers chez toi après le petit-dej' !"

 

 

Lucy resta bouche bée lorsqu'elle découvrit la place forte qu'était Terra Nova. Les barrières de bois brun coupaient la monotonie du ciel d'un trait mathématique. Magnifique aussi. Comment un camp d'une telle grandeur peut-il résister à ces temps jurassicaux ? Reynolds la contemplait, soulagé de rentrer sain et sauf à la maison. Ils étaient encore à la lisière de la jungle qui bordait la colonie et son esplanade de plus d'un kilomètre de large.

"On va marcher. Pas de pièges ?

- Un fossé, 200 mètres avant la barrière."

Ils se mirent en marche, toujours soutenant l'un l'autre, d'une cadence régulière. Le souffle décalé de Reynolds, du aux efforts de marche, et celui saccadé de Lucy parce que coupé par l'admiration formaient le seul son qui rythmait leur avancée. Au fur et à mesure de leur approche, les cris de voix humaines dans le lointain résonna bizarrement. Pour Lucy, cela était chose agréable que des vocalises aient un sens orthographique. Qu'elle en comprenât le contenu par des mots, non plus par l'empathie homme-animal. De même, les gestes qu'ils firent avaient une apparence intelligente, malgré la menace réelle qu'ils représentaient. De loin, elle les voyait courir dans tous les sens, pressés par quelque chose d'important qui ne souffrait pas de légereté. Eux-mêmes, sûrement, puisque le jeune lieutenant à ses côtés était blessé.

Ce dernier ne râlait plus. Non, il scrutait avec attention le comportement des guetteurs. Qu'il trouvait quelque peu anormal. Bien sûr, il était heureux d'être à la maison, ou presque, et de revoir sa routine et ses problèmes qui finalement n'étaient aussi graves qu'à son départ. Et ce fut cette routine bien rodée qui lui indiqua que le comportement des soldats aux guérites était inhabituel. Comme en temps de crise. Les guérites avaient braqué leurs armes dans leur direction malgré le peu de risque qu'ils représentaient. A terre, des véhicules blindés d'hommes étaient prêts pour sortir.

 


26/06/2013
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Bleach : Coq de boxe

Ceci est une fanfiction sur l'univers du manga Bleach de Tite Kubo, dont les personnages appartiennent à son auteur, seul le récit m'appartient. Bon, je dis ça pour être en règle vis-à-vis des lois.

 

Ça a été très fun de l'écrire, je n'aurais pas de remords même si on me demande de ne pas le diffuser, ça dépends de l'auteur et de son exigence.

 

La fanfiction a été écrite à partir de cette image tirée d'un des albums - je sais plus quel tome et c'est l'épisode #34 - et désolé pour la photo minable car il n'y avait absolument pas de projet d'écriture au moment de la prise de la photo.

 Bleach Boxe.JPG 

 

     Ils étaient cinq à relever le défi et tous de la même bande. Oh, c'est pas qu'ils se connaissaient tous entre eux mais ils se sont alliés pour passer le cap critique - toutefois , ça fait quand même un petit moment qu'elle durait, leur alliance ! Je pourrais vous les décrire, seulement ça ne conviendrait sûrement pas à leur tempérament de "gros durs."

    Que je donne au moins leurs noms. Il y a Kurosaki-kun, un roux toujours en colère, nous sommes amis d'enfance depuis la maternelle où on vivait en voisins ; Renji-san, aux cheveux rouges, et Madarame-san, complètement chauve, qui se ressemblent et à l'autre en plus colériques et psychopathes ; Sado-chan, un ami du lycée, qui est à demi mexicain, ça fait un drôle de mélange ; et enfin Ishida-san, du lycée aussi, dont je vous ai déjà dit un mot.

   Ah, mince, j'ai fait leur description ! Je vais vite vous raconter ce que j'ai vu. Au fait, c'est Orihime, mon petit nom.

 

    Ça se passait sur une place désertée depuis longtemps par les gens du quartier du pied du grand pont ; il y a là de jolies fleurs en trompette blanches qui poussent sur une sorte de lierre à feuilles en coeur : adorable ! Les cinq s'étaient regroupés là pour répondre au défi d'un gang qui avait agressé un gars sans défense. Bon, il n'était pas vraiment sans défense ; or, avec sa tête de fils à papa et ses lunettes d'élève modèle (ce qu'il était au fond mais pas que), il semblait facile à maitriser, maltraiter et voler. Eh bien, non, la preuve : il fait partie de ces cinq emmerdeurs. Ishida-san. Et il était présent avec ses potes pour sa vengeance ; son réglement de compte plutôt parce qu'il n'est pas trop agressif la plupart du temps, moins que ses quatre autres potes en tous cas. 

   Note : je suis cachée derrière un pillier du pont afin de ne pas me faire happer par le combat. Kurosaki-kun me l'avait interdit d'ailleurs de le suivre mais moi je n'en fait qu'à ma tête ! 

 

    D'ailleurs, Kurosaki-kun s'impatiente un tantinet. On peut dire qu'il est le leader (in-)contesté du groupe, même s'il existe une rivalité à ce sujet avec Renji-san et Madarame-san. Ces trois-là étaient les coqs du groupe, quoique les deux autres n'en étaient pas en reste, et puis ils les laissaient faire, et, de toute manière, personne n'écoutait personne... 

     - Oi ! Vous vous am'nez ou quoi ?

     - Wesh ! On a pas q'ça à faire ! Ho !

     - Dépêche ! J'ai envie de m'battre !

     Dans l'ordre de présentation ci-dessus. 

 

      Le gang adverse arriva avec un plan improvisé au tac au tac. Je leur dois bien ça car il ne m'avait pas prévue. Kurosaki-kun non plus. Bien qu'il devrait s'en douter. En effet, Un de leurs gars m'a remarquée et donc m'a capturée et me tient en otage.

il sent tellement l'ail que j'allais en vomir.

        Le chef du gang, Gaas, je crois, c'est un étranger, on sait qu'il vient d'Europe car il a un bérêt bleu shisengumi posé en biais sur le crâne rasé avec le drapeau bleu à étoiles d'or sur la face avant. Il nous dit :

        - J'avais l'intention de vous faire faire tous rétamer par mes gars mais j'ai là une poulette qui va rôtir pour mon déjeuner.

        - Oi, r'lache-là elle n'a rien à faire avec nous. Et, toi, ça va pas la tête, j't'avais dit d'pas v'nir ! Tête d'linotte !

        - Eh...

        - On va jouer un peu les pieds tendres ! on m'a dit que vous êtes des as de la boxe lycéenne. Alors on fait comme ça : vous vous affrontez là-bas sur le ring. Et le vainqueur final sera applati par mes gars. Et bien sûr, la poulette n'aura rien si vous faites ce que je dis !

        - Oh, c'est cruel, ça...

        - Tu peux pas faire des phrases moins biscornues : j'ai pas tout compris...

        - Tu la touches et t'es mort !

        - Et pourquoi on ira pas éclater vos tronch' maint'nant !

        Non, ne me deamndez pas qui dit quoi, ils parlent tous en même temps !

 

        A une vingtaine de pas, un ring haut de gamme avec sa triple corde rouge et ses poteaux matellassés a été dressé - exprès pour nous ? Un gars a ouvert une sorte de malle en cuir où tout un attirail de boxe y était logé : gants rouge et bleu, protège-dents, casques de protection souples, bouteilles d'eau à pipette et d'autres objets pas très légaux comme des coups de poing américain ou des crans d'arrêts. D'où avaient-ils sorti tous ce matos de pro ?

         D'ailleurs un de ces crans-d'arrêts avait été posé contre ma gorge. Mais, même pas mal, moi, je tendais le cou pour voir le ring.

         - Allons nous amuser ! D'puis l'temps qu'on voulait t'écraser, Ichigo ! a crié Madarame-san.

         - Si vous faites semblant...

         - Quoi ? Ta basse-cour nous cassera l'bec ? Même agonisant, on te bouffera...

         - Non, c'est la poulette qui sera déplumée ! Hahaha !

         - Pourquoi on leur vole pas dans les plumes, d'abord ?

         - Tu m'débecques !

         C'est à ce moment précis que je vomis sur les bottes cirées du chef Gaas-san.

        - Hum... Ah... Euh... Vous auriez pas un mouchoir ?

 

        Les autres se sont emparés de gants de boxe et, malgré le combat pour me protéger, ils étaient excités par les combats à venir entre eux !

        - Mais pourquoi faut-il que ça finisse comme ça à chaque fois, toujours dans c'genre-là ? se plaint Ishida-san, la main sur le front. 

        - Ichigo, bats-toi d'abord avec moi ! exige Madarame-san, en position défensive.

        - Ah ouais ? pourquoi toi d'abord ? proteste Abarai-san, menton en avant.

        - Venez tous les deux, j'vous attends en même temps ! réplique Kurosaki-kun en ajustant son gant.

        - ... Sado-chan ne disait jamais rien ou très peu, il attend son tour en vous fixant direct dans les yeux. Il fait toujours flipper dans ces moments-là.

 

       Et si je vous disais que la scène finale est exactement la même que celle-ci avec comme différence des pansements, bleus et égragnitures en plus sur la figure de ces cinq durs et après avoir fait table rase du gang avant leur propre combat, me croirez-vous ?

        

wikipedia (c)

 

 


16/01/2013
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L'ile tropicale (un episode depuis L'enfant des 7 mers)

          

 

 

   A part elle, il n'y avait personne sur la plage de sable ceinte par la forêt tropicale. Le silence régnait même s'il résonnait faussement car rien ne se taisait dans la forêt... Sûrement cachée dans les fourrés denses, la griffe affutée ou l'arme à la main, une créature de Dieu surveillait ses faits et gestes, attendant le moment propice de l'attaque.

    Mais elle n'en avait cure.

    Elle, c'était une jeune femme douce, à la peau brillante et aussi blanche qu'une plage de sable doré, aussi blonde que le soleil à son zénith et simplement vêtue d'un pagne de feuilles séchées de palmier et décoré d'une fragile fleur de gingembre rouge.

    Le danger était toutefois bien réel et la faim qui la tiraillait, bien plus présente. A l'heure actuelle, elle assouvissait cette faim en décortiquant, du mieux qu'elle put, des pinces de tourteaux rassemblés dans un panier de fins branchages, le reste du corps ayant déjà été avalé. Elle ne perdait pas une seule miette : assise en tailleur, elle avait étendu une feuille de bananier sur les genoux. Elle s'était armée d'une sorte de fourchette à deux pointes de sa fabrication, bien que semblant fragile, et s'acharnait à faire sortir la chair du crabe de la gangue calcaireuse de sa carapace, tirturrant, aspirant, secouant la pince. Elle rassemblait ensuite la chair au creux de la paume pour enfin l'avaler tout rond.

   Elle avait un certain charme, assise ainsi dans le sable chaud, toute frêle, insouciante. Néanmoins elle tournait quelquefois le regard vers la forêt ou la mer, en quête d'un évènement non prévu ; puis respirait un bon coup et reprenait son repas.

 

    Dans son dos, un doux feulement se fit entendre. Il y avait là un grand animal couleur fauve, allongé sur le flanc, la gueule posée sur les pattes antérieures, presque adossé contre la jeune femme. On pourrait prendre peur, mais le tigre ne manifestait aucune animosité envers l'humaine : ceux-là étaient amis. Et cela expliquait pourquoi la jeune femme ne ressentait pas le besoin de veiller sur sa sécurité.

   Le tigre, par son miaulement, avertissait sa compagne de l'approche d'une forme humaine : un enfant des îles tout débraillé, le pagne rouge déchiré et le cheveuc en bataille. Il était également très maigre, les côtes se dessinaient allègrement sous la peau brune.

   Il s'arrêta à bonne distance de la jeune femme et s'accroupit. Les yeux étaient rivés sur la pince de tourteau mais il ne fit pas de geste. La jeune femme jeta à peine un regard vers lui ; elle continua sa curée.

   Elle remplit la paume d'une bonne quatité de chair de crabe, à partir plusieurs pinces. Puis aussi rapidement qu'inattendu, elle fit signe à l'enfant d'approcher. Celui se leva prestement ; mais il se figea lorsque la jeune femme se crispa, sur le qui-vive ; il bougea alors lentement, pas par pas, jusqu'à s'asseoir auprès d'elle, à l'écart du tigre. Cette dernière tendit la main vers la bouche de l'enfant qui avala goulument le contenu, tenant de ses poignes la main féminine. Il lécha la paume puis se pencha sur la panier d'où il sortit les pinces malheureusement déjà vidées qu'il inspecta consenscieusement malgré tout.

   Déçu, il regarda la jeune femme, en demande. Elle secoua la tête. A la place, elle présenta un pot plein d'eau claire, qu'elle avait pris près de sa jambe du côté mer, qu'il but du bout des lèvres. Puis, s'essuyant la bouche, il se leva et repartit du côté de sa venue. D'où de nouvelles formes humaines se firent voir.

 

    Une ligne d'hommes en pagne, avec des lances, s'avancèrent vers elle, ni plus vite ni plus lent que l'enfant qui les rejoignait. Pouvait-on s'échapper de cette plage aussi rapidement que ces chasseurs habitués des lieux ? Non, la jeune femme n'y pensait même pas. Elle se contenta de se mettre en garde et à l'abri derrière le tigre. Elle prit le temps d'observer ses adversaires sans paniquer.

      Il s'avérait qu'elle avait déjà fait ce type d'expérience.

   Cependant, ceux-là s'arrêtèrent. Pourquoi ? Le tigre ne les avait pas tant effrayés au premier abord.

    Des froissements côté forêt lui parvinrent aux oreilles : un groupe de six hommes dont un géant s'avançaient également vers elle. Etait-elle prise entre deux tenailles ? Sa voie d'évasion restait encore la mer : plongée dans l'eau et y demeurant le plus longtemps possible et nageant vers le large ou vers le côté du premier groupe, sa survie serait plausible.

    Chacun des groupes était constitué d'hommes des îles, ces indigènes qu'elle avait apprise à se méfier de leur méthode de chasse et de la haine qu'ils vouaient souvent à l'encontre des Blancs. Mais il était évident qu'ils ne faisaient pas partie du même clan, si ce n'était pas l'ethnie. Leur apparence, leurs armes et leurs démarches les distinguaient véritablement.

    Ce fut le second groupe, celui du géant, qui l'atteignit en premier. Il s'arrêta à distance respectueuse, scrutant le groupe adverse. Sa haute stature le fit voir encore plus grand qu'un géant et ce, malgré qu'elle n'avait jamais vu un géant de sa vie. Il mesurait en réalité un mètre soixante quinze ; elle ne savait pas combien un mètre soixante quinze faisait grand. Toutefois, la carrure n'était rien comparée à la chevelure fournie de l'homme, folle au vent, longue jusqu'à l'épaule, malgré le catogan lâche et d'un roux affolant. Serait-il sorti d'un conte d'horreur que la jeune femme n'en serait pas plus rassurée. Quant à ses compagnons, ils se placèrent de façon à contrer les éventuelles attaques : qui en retrait, qui en avant mais tous l'arme serrée dans le poing.

 

     Sans vraiment la regarder, le géant roux lui dit simplement : "Tu peux venir avec nous." Il utilisa machinalement le français. Il ne pensa pas qu'elle pouvait ne pas comprendre ; il ne savait que le français bien qu'il baragouinait l'anglais. Alors c'était obligé que la jeune femme parlât elle-aussi le français. Son français était maladroit, tremblotant mais l'intonation restait amicale.

     La jeune femme ne répondit pas.

  "Tu es gentille. Tu as donné ton crabe à l'enfant." ajouta-t-il, en faisait légèrement signe dans la direction de l'enfant auprès des indigènes.

     Toujours pas de réponse.

     "Ils viendront te chercher. Je peux te protéger d'eux."

     "Qui peut-me protéger de toi ?" répliqua enfin la jeune femme.

     "Je ne te ferai pas de mal."

     "Que me feras-tu alors ?" La jeune femme maitrisait la langue mieux que lui. Seulement sa voix était si rauque qu'il fallait se rendre compte qu'elle ne parlait pas beaucoup.

     "Je te protège des autres. Tu peux venir sur mon bateau. Le Nan Shan. Tu pourras y vivre."

     "Pourquoi ?"

     "Tu ne parles pas beaucoup. C'est bien de pas parler trop. Et tu es seule." Il apportait un soin particulier à bien former ses phrases comme si elle était une maitresse de cette saleté de collège qu'il avait fréquenté enfant.

 

     Elle ne dit rien, se contentant d'observer à nouveau l'autre groupe. Ils étaient aussi dangeureux l'un que l'autre. Si elle ne se soumettait pas à l'un des deux, elle recevrait la même punition que son statut social indiquerait : femme et blanche. Elle n'avait jamais vécu en dehors de ces tropiques, elle était presque une indigène dans sa vie. Mais la couleur de peau et la langue étaient plus fortes et le manque de culture locale n'arrangeait pas l'ensemble.

    "D'où tu viens ?" demanda-t-elle.

    "De Singapour. De Saigon aussi. Et Cholon."

    "Avec la tête que tu as ?" s'étonna-t-elle. "Comment tu t'appelles ?"

    Le géant s'étonna lui aussi. Comment ne savait-elle pas que des gens autres que les malaisiens vivaient à Singapour, etc ? 

    "Et toi, d'où tu viens ? " répéta-t-il.

    "Je n'ai jamais quitté cette ile."

    "Je m'appelle Kaï O'Hara. Mon grand-père vient d'ici aussi."

    "De l'ile ?"

    "Non. Du côté de Bornéo."

   "Ah. C'est où, Bornéo ?"  Mais la réponse ne l'interressait pas. Elle réfléchissait. Lui, il n'en avait pas besoin, il savait ce qu'il devait faire, il le faisait sur le coup. Mais elle, ça ne devait pas être pareil : il fallait qu'elle réfléchissât ; d'abord, les filles n'étaient jamais à ce à quoi il s'attendait. Alors il attendit.

    "Ils vont venir et m'emmener. Je ne veux pas aller avec eux."

    "Viens avec moi."

    "Qu'est-ce que tu va me donner ?" jeta la jeune femme abruptement. Elle s'énervait peu à peu. Elle pensait que ce géant roux était plus louche que les indigènes de l'île, dont elle connaissait les coutumes. Et qu'elle devait partir.

    "Un endroit pour vivre tranquille. Le Nan Shan est très bien, tu sais." Lui-aussi se sentait ankylosé. Il savait qu'elle ne parlait pas tant que maintenant ; maintenant elle devait prendre une décision et donc elle devait parler beaucoup. Mais c'était quand même long.

    La question suivante surprit Kaï : "C'est ce que tu feras ?" Il resta indécis un instant : il réfléchit à son tour. Ça lui fit tout drôle.

    "Oui, j'irai." finit-il par répondre. "

    "Qu'est-ce que je devrais faire ?"

    "Tu sera ma femme. J'en ai deux. Trois femmes, c'est bien. Il n'en faut pas plus. Les Dayak de la mer pensent comme ça aussi." Il affichait un air convaincu.

     "Qu'est-ce ta femme devra faire ? C'est quoi, les Dayak de la mer ?"

     C'était quoi cette question-là ? Elle ne savait pas ce qu'était une femme ? Etait-elle plus bête que lui, moins instruite aurait dit Marc-Aurèle. Elle ne semblait pas être débile, à ses yeux.

     Il hésita un peu. Il lui apparut que la jeune femme pouvait être effrayée. Prudemment, il dit : "T'occuper de moi. Prendre soin. Et faire un bébé." 

     "Comment ?"

     "Avec la chose..." Non, il stoppa : comment le formuler ? Tiens, c'était un mot qu'il n'utilisait pas. Expliquer des choses à cette jeune femme-là était plus compliqué que d'écrire des lettres à Isabelle Margerit dont il a vu la culotte. Tiens, il n'avait plus penser à Isabelle Margerit depuis bien longtemps. Non, il stoppa : elle le faisait trop réfléchir ! Il espéra qu'elle ne serait pas comme ça tout le temps bien qu'il en doutait quand même.

     "La chose, c'est pendant la nuit, cachés dans la hutte, non ?"

     "Oui." Ouf, elle savait ça. Un grand poids libéra l'esprit confus de Kaï.

     "Ils vont venir et te battre si tu n'es pas concentré."

     "Alors choisis !" lança Kaï, exaspéré. 

     "Je peux emmener Masaï avec moi ?" répondit-elle. "Le tigre."

     "Il ne fera pas de mal, non ?"

     "Peut-être. Peut-être qu'il mangera un ou deux hommes de ton bateau."

     Kaï haussa l'épaule : "Si on peut pas l'empêcher. C'est bon, la viande de tigre ?" Kaï s'imagina impressionner la jeune femme.

     Ce à quoi elle répondit : "Bof. Le serpent est meilleur."

     Quoi, elle a déjà mangé du tigre ? Comment celui-là s'était retrouvé à ses côtés d'ailleurs ? Mais il lui posera la question une fois sur le Nan Shan...

     "Et comment tu t'appelles, toi ?"

     "Ulu Dag."

     Quel nom étrange...

 

    La jeune femme se leva enfin du sol. Une fois debout, elle fut à la hauteur de l'épaule de Kaï qui se tourna vers elle, étonné. Finalement, ce n'était pas un géant ou presque... Elle prit dans une main son panier au tressage inégal, dont elle débarrasa le contenu et, de l'autre main, un long arc de bois rouge, sans flèches, avec des pointes métalliques. Elle claqua de la langue ce qui fit mouvoir le tigre.  

    Kaï signala à ses Dayak de la mer qu'ils pouvaient enfin partir. Et aussi silencieusement, les hommes de Kaï reprirent le chemin de la forêt tropicale. Sans tourner le dos aux indigènes d'en face. Ils gardèrent aussi l'air hargneux jusqu'à la lisière afin d'éviter une attaque de dernière minute, rapide comme l'éclair.

    "Il faut courir. Ils vont arriver."

   Même si Kaï ne croyait pas trop à cette théorie, il prit la peine d'obéir à la suggestion : parfois, écouter les femmes était de bon conseil... Il s'élança à petite foulée, la densité de la forêt n'aidant guère. Sauf que Ulu Dag le dépassa, son tigre Masaï sur les talons. Elle n'allait pas savoir par où aller ; Kaï s'écria alors un "Je te montre la route." dans sa direction : elle se laissa se dépasser et le suivit, chacun surveillant les positions des autres.

    Au loin, des clameurs de rage leur parvinrent...

 

 

 

    Le Nan Shan les attendait dans la baie de cette toute petite île, presque invisible, au large du groupement d'îles de Kai de l'archipel des Moluques, tout à l'est, que Kaï O'Hara visita par hasard, à la recherche d'eau fraiche et qu'il tomba en arrêt devant cette jeune femme assise dans le sable chaud, seule, comme à l'époque lui-même, Kaï, avait rencontré les Dayak de la mer et qu'il s'en était fait de fidèles compagnons et sa famille... Le passé, on pouvait l'enterrer mais s'il décidait de sortir, eh bien il ne demandait pas l'autorisation !

    Et là ce n'était pas plus mal...

 

 

Carte des Moluques.

     

 

 


29/12/2012
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Terra Nova : Sommaire

J'ai eu envie d'écrire un épisode de la série US, Terre Nova. Bon, on dit qu'elle n'a pas eu de succès télévisuel, pour ma part j'ai bien aimé - j'étais déjà un fan de Jurrasic Park (livre et film). Ma soeur aurait souhaité un développement conséquent de la partie futuriste de la série : le clash entre monde préhistorique et monde post-apocalyptique. Bref, comment s'en sort lorsqu'il est coincé dans des cataclysmes (dinosaures ou pollution... et sa bêtise !)

 

Je n'ai pas encore décidé à quel moment commencer mon intrigue, s'il y a des nouveaux personnages, etc... Cette page sera les infos pratiques de cette aventure d'écriture : sommaire, coulisses; et mes (éventuelles ^^,) autres bêtises.

 

 

Résumé de la série:

 

« En 2149, la vie sur la planète Terre est menacée d'extinction à cause de la pollution rendant l'air irrespirable. La végétation a presque complètement disparu. Au hasard d'une expérience, des scientifiques créent une porte spatio-temporelle reliée à 85 millions d'années en arrière à la fin du Crétacé, mais dans une chronologie alternative (évitant ainsi les paradoxes temporels), donnant une chance de survie à l'humanité. La famille Shannon (le père Jim, sa femme Elisabeth et leurs enfants Josh, Maddy et Zoé) rejoignent la dixième expédition de colons vers Terra Nova, la première colonie humaine de l'autre côté du passage. Une nouvelle vie commence pour les Shannon. Ils devront affronter toutes sortes de problèmes dont les plus dangereux ne sont pas forcément les dinosaures et en comptant avec les « classes Six », un groupe dissident de colons du sixième pèlerinage… » (Wikipédia) (Oui, je sais: j'aurais pu faire mes propres phrases...)

 

Sommaire: + lien

 

  1. Chapitre 1 : Lucy    (position: avant le dernier épisode officiel et la découverte de la proue du bateau historique.)

     

    détails Chapitre 1 : Lucy

     

    Intro : Passé de Lucy

     

    Préparation pour une exploration

    Sur le trajet

    Disparitions pendant le retour

     

    Sauvetage de Mark par Lucy

    Retour vers Terra Nova

    La poursuite du dinosaure

     

    Rencontre de Lucy et des terranoviens

    Le clash de Lucy contre les soldats

    Lucy et Zoé

     

    Emprisonnement

    Une chance pour Lucy

    Vivre à Terra Nova

     

    Conclu : D'où viens-tu, Lucy ?

     
  2. Chapitre 2 : Les Terres Maudites
  3. Chapitre 3 : Terra Nova (titre provisoire)
  4. Chapitre 4 : Lucas (ou la théorie du voyage temporel) (titre provisoire)
  5. Chapitre 5 : Le problème de Lucy (titre provisoire)

 

 

 


18/11/2012
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