Pour tater si le monde accepte ce changement littéraire ! M'y essayer aussi n'est pas une mauvaise idée.
Je me balance dans le hamac
D’où j’entends le bruit du ressac
Pendant que chacun à ses affaires vaque
Ce qui ressemble au bruit d’un avion sur le tarmac
J’ai ressenti comme de l’arnaque
Que ce tranquille tohu-bohu ne tourne au micmac.
Printemps / été 2013.
Ce poème est signé ma sœur et moi (lignes paires et lignes impaires respectivement) sur le principe de trouver un mot de rime identique selon le premier issu au hasard d’un livre, et composé uniquement à l’oral.
Amusement, phases d’oubli, exaspération et phrases étranges garantis !
La cueillette du tilleul des cerises
La délicatesse est de mise.
Délicate fermeté,
Oui,
Les fleurs
Ne se laissent pas cueillir
Avec douceur.
Loin de toute personnification
Que je me surprends
A voir dans les champs…
Délicatesse donc même avec les abeilles
Ces avions pelucheux qui se prennent
Dans les cheveux ensemencés de pollen duveteux.
Et les araignées : lacérer la toile finement tissée on n’oserait.
Fermement décidé à éviter
Ces ennemis en cuir rouge et tête de mort déguisés.
Et ce parfum capiteux au détour d’un pétale
Qui m’enivre dans le luxe,
Toison d’or à l’auréole insidieuse.
Et les fruits carmin au creux de la paume
Brillent doucement acides,
Billes de soie au nectar pulpeux.
Le couchant développe, la brume enveloppe ;
La rivière chantonne, le pré cantonne…
Personnification oblige,
Je me suis encore perdu dans les affres
D’Aphrodite.
le 16 juin 2014
un jour
un homme
- Moi -
peintre
décide d'être
un tour
en somme
- des mois -
d'atteindre
à petits pas piètres
trait lourd
qui gomme
- sans loi -
malingre
le thème champêtre
détour
à Rome
- ma foi -
pour ceindre
l'âme des ancêtres
atours
pauvre pomme
- sans voix -
de s'éprendre
en peines et guêtres
Dans le cadre des jeudis en poésie de la communauté des croqueurs de mots, thème 'le peintre' donné par Brunô à l'encre des mots pour le 27 juin.
Trouvé par hasard il y a des lustres de ça.
... peut-être idiots,
c'est pas de l'art,
juste de quoi lire et écrire en deux trois mouvements,
vous savez,
comme ces calligraphes qui sabrent l'air
avec leurs pinceaux imbibés d'encre noire et visqueuse,
égrenant des gouttes partout dans la pièce de travail
qui heureusement était recouverte au sol de papier journal
et qui s'en mettent partout jusque dans les cheveux
protégés par un fichu trop court quand même
ou sur les sourcils et des trainées sur les joues
et qui de loin paraissent être des fous démeniaques. (1)
(1) de dément.
(2) fichtre, j'ai choisi la même image que Choco (là c'est son avis)
*
Ciel bleu nuage blanc
et soleil qui dore le dos
je grandis l'été
*
Une équipe alerte
dans un champ tout frais
s'arrête picore les semis
*
Avec 5 syllabes
et 7 autres
Haiku se forme
et encore 5 autres
*
Ecrire avec son coeur
c'est mettre son coeur entre toute main
et le laisser vivre
*
Le chant dit noir c'est noir
or, voir le noir, c'est faux
je dors le soir, là
*
The day is gold sun
no gold men at work but apes
draw this is fun huh ?
*
Too fast the road was
cars drove out time
unwise the first of them will
*
Things in dark are fear
boats on sea go far
as well sons and dads in war
*
Alley of green grass
white heads of flowers are living
their short time of life
*
Quel temps fort
que cette collection de minutes !
Je suis haijin moi-z-aussi !
Définition in english ici par un maitre néo-zélandais
ou peut-être pas...
Bonne lecture
et bonne imagination !
Quelques poèmes qui m'envoient en-dehors de cette ville urbaine (j'ai hâte de reprendre les verts sentiers normands...) via l'écran de ce cher ordinateur et son bon ami internet (c'est beau la technologie.)
Pas de systèmes métriques particuliers à respecter, c'est des vers libres ou free haïku...
Mots du crâne
Tibias d'écrits
Bonne lecture, peinture, conjecture, acupunture,
...
je vais dormir, à la revoyure
Peintures de < creapassions > et poèmes de < Merquin bien sûr >
Alors pêle-mêle
veuillez trouver
trésor flibustier
dans claires venelles
*****************
Image dans la lettre
que l'on entend battre
L par L
contre la vitre
***************
plus de la mer
ou de la lumière ?
à la mer
au phare
je me jette
vague soudaine
faible lueur
je me pose
c'est le contraire aussi
************
que cherche la glycine
là, au-dessu de la fenêtre ?
serait-ce de la paresse que je vois là ?
une sieste puis tout ira bien...
*************
printemps
descend donc de tes arbres
allonge-toi dans la fine lumière
de l'herbe
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l'oeil fixé au bout de la plaine
je n'en vois qu'elle seule
plaine d'or
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courir sur le coteau
dormir sous les sapins
compter les poteaux
suivre le chemin
non
la montagne là-bas
ne m'appelle pas
bon
graminées blanches
en chemin penchent
vont
***************
un champ à labourer
un arbre à élayer
une rue à désherber
une vue à choyer
fermes-donc le portail
que je garde chaque détail
********************
non
herbes folles de la rive
ne sont
ni si hautes ni si larges
que le canal sans barge
et sa garde d'où le vent arrive