Bon d'accord, ce n'est pas le bon coin pour placer ceci. Mais j'ai pas pu y résister trop longtemps (une semaine tout au plus !) Alors je le fais quand en dépit de ce que l'on pensera de mes objectifs de premier abord. Et puis, le sujet de blog me sauve : la critique ou l'exposition d'opinion d'une œuvre cinématographique de fiction est... une fiction, une histoire, un récit... qui n'a pas été rédigé par moi, seulement qui le sait ? (Et puis d'abord, j'ai déjà une section 'critique d'une œuvre qui n'est pas mienne' ! Mais ça je viens de le remarquer qu'à l'instant alors qu'elle existe depuis deux ou trois mois... Voyez comme je suis très talentueux...)
Je suis arrivé dans le Plus Petit Bled du Bout du Monde où les livres n’existent pas. Ni de librairies ou bibliothèques. Ni d’étagères où s’alignent d’habitude les sus-dits bouquins. Ayant supposé tout cela, j’ai alors apporté mes propres trésors de papier.
Les objets que j’ai amené avec moi, dans ma valise – dix kilos environ : 17
Ceux que j’ai acheté lors d’une évasion vers la ville – bon marché ou gratuit voire offert : 8
Ceux qui étaient sur place parce que laissés lors d’un précédent passage – donc lu en entier ou moitié : 16
Bon, c’est-y pas un peu bête de lister les livres ? Car on sait ce qu’on a comme bouquins et que les lecteurs s’en fichent royalement. Sauf que ça fait passer le temps quand on s’ennuie, ça fait traivailler les doigts et l’aire cervicale des chiffres et des lettres et enfin qu’un blédard s’exclame : “Hé, moi aussi, j’ai des livres à la maison !” permettant de lier connaissance et de se rendre compte que le Bled n’est pas aussi illettré que je le pensais.
Mais où donc s’alignent leurs livres ? “Dans des caisses, sous les lits et canapés : ça prend moins de place dans le meuble télé.”
Edit du 27/06/2013 : Et pour que la bibliothèque de village soit utile, je vais l'inscrire à des challenges (pour les romans et les essais) comme celui-là :
Mes livres : Eragon avec 678 pages; Les Hauts de Hurlevent avec 715 pages.
et celui-là :
Mes livres :
Eragon; Les Hauts de Hurlevent; The girl with the dragon tatoo by Stigg Larsson.
et enfin celui-ci :
Mes livres: Les hauts de Hurlevents; Marquez : Cent siècles de solitude.
Edit du 07/12/2013 :
Une course dans la neige pour célébrer l'hiver par un petit Rat ! Mon billet.
Edit du 10/01/2014 :
Lecture en lapon ? (Que j'ai initialement lu japon, ne suis enthousiasmé pour et puis, quand l'erreur fut corrigée, bah, je décide de continuer par respect à l'organisatrice du Rat.)
Nan, essayes donc un livre traduit ! Stieg Larson surtout, le reste selon l'humeur et la liste ci-dessous.
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Pourquoi ? Passque je commence à m'ennuyer par ici, sans livre, sans stylo, sans internet. Bon, c'est pas les bonnes rencontres qui manquent, mais parfois on cherche à être seul dans le désert...
Allons bon, plus on est de fous, plus on rit, même en virtuel et livresque !
Selon ce site-là, Topito, visité par hasard du moteur de recherche G*** et celui-là, Opensource, cité en source du premier, où des e-livres y sont disponibles, le célèbre écrivain américain Ernest Hemingway aurait établi une liste pour celui qui veut étoffer son bagage littéraire pour devenir écrivain - dont la renommée serait au rendez-vous.
Voilà pour source la photo :
A croire ou pas, le net est si monstrueusement info et intox à la fois... Cependant, certains de ces auteurs sont talentueux par eux-mêmes. Par conclusion, pourquoi pas ; cette liste ou une autre...
Version dactylographiée:
Source : Open culture
à lire sûrement... L'intérêt de ce petit billet est : de tous temps, les écrivains ont donnés des conseils de lecture, pas que les profs de lycées ! Un autre exemple : le poète Rilke.
Bonne Lecture !
Bon, je n'allais pas chroniquer ce petit livre car c'était une lecture d'agrément, vous savez, un peu comme faire des mots croisés. Or, ma soeur m'a suggéré que c'était plutôt un exercice de lecture, vous savez, un peu comme faire des révisions.
Le format du livre est idéal pour les lycéens avec un texte simple, du vocabulaire à difficulté modérée, néanmoins riche, et des exercices corrigés de grammaire en plein dans le cours de l'intrigue. L'éditeur est le magazine Studyrama et le titre The Hunt for the Vampire de Marc HILLEFELD. (p.s.: pour 10euros environ, assez cher à mon avis.)
Mais, voilà, je connais des fanas d'histoires de vampires et celle-ci est assez originale car...
...réelle !
Je veux dire inscrit dans la réalité.
Ainsi nous suivons James Hudson, inspecteur au Scotland Yard, et deux de ses amies, Miss Paddington, sa gouvernante et Miss Elliot, agent d'assurances. Rmarquez-vous comme on est bien ancré dans la réalité avec le patronyme de l'inspecteur : telle la base US des opérations spatiales - alors n'envisagez pas les aliens et, par extension, les autres bords. Le livre rapporte deux enquêtes bien distinctes: des pickpockets assez inventifs dans leur art et un huluberlu effrayant les gens la nuit déguisé en... vampire. Est-il donc vraiment grimé ? ... Car telle est la question ! Car même Scotland Yard, le gouvernement, the Prime Minister suivent cette piste du Vrai Vampire ! ...
De surprises en fausses pistes, de combats réels à la portée de tous (pas violent pour un penny - ça change !) et l'humour britanique assaisonne cette histoire dont l'issue est peut-être plate mais si réelle ! Un truc qui peut vraiment nous arriver, à vous, à moi...
Enfin, une aventure à notre portée et pas abracadabrante - parce que, vous convenez, la plupart, c'est de la fiction, hein ?
Serenity, film suite et fin de la série Firefly
Pour ceux qui connaissent, je dois dire que c'est une bonne série américaine, pas trop compliquée, beaucoup d'action qui est parfois absurde (1 ex.) et de la légèreté, des plans cinglés et/ou très tactiques, des éléments fantastiques comme le super pouvoir de prévoyance de la gamine ayant servie de cobaye au gouvernement, etc, etc et etc...
Une précision quand même ! C'est une série SF à allure western ! Bref, comme je les aime... (Je ne vous dis pas combien de fois j'ai visionné les StarWars dans différentes langues...)
Et dans ce film, c'est justement cette gamine qui fait tout le mystère. La série s'en servait que de moteur à rebondissement tandis que les autres persos livraient leurs passés et personnalités au fur et à mesure de la chanson.
Est-ce que je résume ? Oui ?
En gros, la gamine est sauvée du labo par son frère. Tout ce serait bien fini si le scientifique, pour sa gloire, n'avait pas mis dans la même pièce un ponte du gouvernement, au courant de beaucoup d'opérations délicates et controversées, et une gamine avec un super pouvoir, ayant pris connaissance d'un lourd secret et se sentant hanté par lui. Alors, des soldats de section secrète poursuivent le vaisseau Firefly du capitaine sans attache. Courses-poursuites, combats inégaux, rencontre du cauchemar de la galaxie, qui finit en massacre. Bien sûr, le capitaine réussit de sauver la gamine et son vaisseau - sauf quelques-uns des membres de son équipage.
Il y a plusieurs points intéressants dans ce film.
D'abord, le gouvernement concède qu'il a fait une erreur malgré qu'il aie voulu cacher tout ça en premier lieu. Mais j'en suis sûr que ça ne l'empêchera pas de recommencer les mêmes conneries en croyant bien faire - et faire avec la bonne méthode...
Ce secret est bien glauque : tout à fait le genre de film de complot et d'action. Avec une approche réaliste : si le progrès technique avance, le vrai monde pourrait en avoir l'idée. Eh oui, le combat contre la délinquance, le crime organisé ou la violence humaine meurtrière sera toujours un poids éternel.
Il est, de plus, traité sans montrer la violence qu'il relate : bonne lumière, pas trop de sang qui gicle, ..., ce n'est pas un film d'horreur sans queue ni tête d'un bizarre alien radioactif ou de violence gratuite dans une obscurité qui reflète l'intérieur du salon sur l'écran de télé ! Pour ça, allez voir Prometheus... actuellement au cinoche.
Bien sûr, la série a eu une bonne influence ; les persos sont attachants et leur vie ne va pas sans rappeler la nôtre... avec plus d'exotisme et d'extravagance. (2 : ex)
Les acteurs également y apportent beaucoup : les filles, pour vous, ce sera le capitaine - beau ténébreux au passé douloureux qui baigne dans quelques trafics modérés - et, pourquoi pas, le docteur - trop naif, idéaliste, fraternel et qui fait trop de bourdes, le pied tendre à faire danser. Les gars, pour vous, c'est à coup sûr, la belle chasseresse qui a le contrôle de tout - même de vous - et la sensuelle dame de compagnie trop belle et chic pour être dans cette boite de conserve (mais je pense que vous pensez à autre chose...) et, aussi, la jeune et jolie mécano - qui sait d'un coup d'oeil le problème d'un moteur d'engin, qui sait combien d'entre vous voudrait d'une femme qui comprenne la mécanique de vos voitures... Ou, inversement...
Moi, dites-vous ? La chasseresse, ex-soldat, survivante de la guerre passée ; mais laissez tomber le perso et concentrez-vous sur l'actrice... Gina Torres. Qu'est-ce qu'elle est belle !! Si altière !! Et quelle voix !! Quelle démarche !! Majestueuse !! J'en ai les mots qui manquent... aheum... En revanche, les images... aheum...
Les noms ? De qui ? Les autres ? Ah, comment s'appellent les persos ? Bah, j'ai oublié. Et je ne vais pas me prendre la tête à m'en souvenir : les connaisseurs les nommeront d'emblée - ça les fera réfléchir, peut-être, et les profanes comprendront le texte - ça les incitera à voir le film, peut-être. En DVDoche.
Ah, hé, au fait, l'intérêt de la série est le vaisseau : comment ce tas de ferraille rouillé et troué peut voler... et faire rêver... D'ailleurs, le capitaine finit : "Si tu aimes le vaisseau que tu pilotes, il volera alors qu'il est sur le point de se crasher..."
--- (1 ex :) Un pote du capitaine fait la mule pour des trafiquants d'organe à la méthode révolutionnaire - surtout à ne pas faire, hein, car on n'a pas encore la technique, nous ! Elle consiste à greffer l'organe objet du trafic dans le corps de la mule. Or ce pote a décidé de raccrocher ; il se fait passer pour mort et expédie son soi-disant cadavre à notre capitaine. Celui-ci le rapatrie au pays du pote mais découvre la supercherie en même temps que le débarquements des trafiquants sur le vaisseau. Combat et blessés dont le pote ; et ce n'est pas le trafiquant qui lui tire dessus, hein, mais notre capitaine. Voilà l'absurdité dont je parle ; certains diront que c'est l'ironie du sort, pas d'accord, c'est trop sot... ---
--- (2ex) comme la scène où notre capitaine prévoit la bagarre dans le saloon : selon lui, un voleur y sévit... et pour cause, c'est lui.
John The Revelator
Chanson country à écouter en boucle...
j'ajouterai la musique bientôt
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[call] Who's that writin'? [response] John the Revelator
Tell me who's that writin'? John the Revelator
Tell me who's that writin'? John the Revelator
Wrote the book of the seven seals
[call] Who's that writin'? [response] John the Revelator
Tell me who's that writin'? John the Revelator
Well who's that writin'? John the Revelator
Wrote the book of the seven seals
You know God walked down in the cool of the day
Called Adam by his name
But he refused to answer
Because he's naked and ashamed
[Repeat verses 1 & 2]
You know Christ had twelve apostles
And three he led away
He said, "Watch with me one hour,
'till I go yonder and pray."
[Repeat verses 1 & 2]
Christ came on Easter morning
Mary and Martha went down to see
He said, "Go tell my disciples
To meet me in Galilee."
[Repeat verses 1 & 2]
En 1999, Alain Satgé a écrit des critiques sur la mise en scène de la pièce de Samuel Beckett " En attendant Godot " ; je suis tombé sur un extrait dactylographié et, piqué au vif par le sujet, je prévois donc de lire la pièce de théâtre et d'imaginer comment moi, je pourrais interpréter cette mise en scène - sauf que je suis légérement avantagé, quant au contenu, par rapport aux vrais metteurs en scène qui ne connaissait peut-être pas la critique de Satgé...
L'extrait se cache ici-même...
Cinéma !
Une bonne raison d'aller voir :
Film Avec
Nicolas Cage : à son seul nom, je suis tous les films qu'il tourne. J'ai pas été déçu jusqu'à maintenant - pas trop disons, on n'est jamais parfait... La façon dont le héros, Franck Cadillac voit l'avenir est innovante : on nous ne fait pas partager toutes ses visions et c'est plutôt reposant. La meilleure partie est dans le navire, au moment de vérifier la présence des terrorristes à chaque niveau : il se divise en plusieurs à chaque embranchement et tout ça dans la tête. Et puis, l'histoire avançant, je pensais le problème résolu soit les terrorristes arrêtés mais il y a boulette ! La bombe atomique explose, faisant voler le navire. C'est sûr, c'est pas la fin que j'espèrais... jusqu'à ce que l'écran noir laisse place à l'oeil noir de Cadillac, au lieu même où la véritable action du film avait débuté ! Soit la moitié du film c'est-à-dire au motel. Et tout recommence : je sais qu'ils la trouveront, cette bombe, quitte à faire prise sur prise... Le début a été quelque peu ennuyeux sauf peut-être la course poursuite dans le casino. Oh, et puis, ça fait plaisir de revoir un vieux bougre du cinéma : l'acteur de Colombo - c'est comme revoir un vieil oncle pour moi ! "Que donner comme titre en français ?" est un de mes nouveaux jeux : Bon choix avec "Next" pour souligner l'avance des 2 minutes d'avenir. "Futur proche" pour le sens. C'est mieux avec "Si proche !" car il respecte la rapidité que le titre anglais laisse présentir. P.S.: J'aime cette idée d'avenir changeant juste parce qu'on l'a regardé, et non parce qu'on veut le changer.
Long-métrage américain . Genre : Action , Science fiction
Durée : 01h36min Année de production : 2007
Distributeur : TFM Distribution
Synopsis :
Cris Johnson dit "Frank Cadillac" est capable de visualiser son futur proche soit de deux minutes. Il se fait passer pour magicien à Las Vegas. Il cherche à rencontrer une jeune femme dans une cafétariat qu'il voit sans cesse dans son futur. Un agent du FBI, Callie Ferris, le remarque et comprend qu'il représente son unique chance d'empêcher une attaque terroriste imminente. Très vite, Cris se retrouve dans une aventure risquée : il doit sauver celle qu'il aime... et/ou le reste du monde. Sa réponse est quelque part... dans le futur proche.
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