A la Lueur du Lampadaire !

Le Phoenix s'est posé sur mon épaule et brûle de ses ailes les derniers feux de Mars.

Le Phoenix s'est posé sur mon épaule et brûle de ses ailes les derniers feux de Mars.

 

Harry Potter and the Order of the Phoenix

 

          Le 5ème bouquin qui devait être lu ! Je l'ai effectivement commencé. Mais sans relire les 4 précédents, ce que je fais très souvent – je ne lis jamais les séries dans l'ordre tout simplement parce que je prends les livres qui sont à ma disposition. C'est la praticité même, n'est-ce pas ? Malheureusement, je n'ai pas pu le terminer avant l'échéance mensuelle (c'est un pavé comme mes dicos !!!) et me voilà ainsi à rédiger un billet sur ce que j'ai lu et bien lu, à évoquer ce qu'il me reste en mémoire depuis 2003 à la première édition. Il faut dire que ma sœur et moi avons attendu avec impatience la sortie de chacun des tomes – maintenant que je le dis, c'est la seule série que j'ai lu dans l'ordre de parution…

 

         Je vais tenter de commenter de manière organisée aussi bien sur la fiction en elle-même que sur la forme soit la syntaxe ou l'intrigue ou etc. … Je n'écris pas clairement le plan dans cette introduction parce que je ne sais pas tout à fait le sujet exact que je vais traiter, à l'exception de connaître la disposition linéaire de l'analyse (appelons ça comme ça…) En espérant que j'aurais le temps de la mettre en ligne avant la dernière ligne droite. La seule contrainte dont je suis sûr de m'imposer est la cohérence dans l'organisation de l'analyse, ce qui est logique ;  et la seule liberté que je suis sûr de me donner est la relative liberté de langage c'est-à-dire une langue parlée à mi-chemin de la familiarité et du discours d'orateur. 

         Je suis installé aujourd'hui au pied d'une vieille barrière, dans la campagne anglaise avec devant mes yeux tout un magnifique paysage de champs humides d'un vert profond. Ca fait rêver... Je risque d'être prolifique, lyrique, bucolique... Allez, je me lance !!!

 

         Le début est long : trop de détail ou de phrases creuses. On débute par une journée d'humains normale alors que c'est celle de la sorcellerie et de la magie qui nous intéresse, fort de notre lecture de 4 tomes de plus en plus épais… Qu'en ai-je à faire si je vois les brimades de la famille Dursley envers Harry, je le sais déjà ; c'est pourquoi je ne les apprécie pas du tout et que je ne veux pas les revoir ! Tiens, comme Harry !!! Sauf que ce ne sont pas les membres de ma famille…

Voilà que je m'identifie à Harry dès le début ! Vous allez me dire que c'est normal car c'est le personnage principal, le héros de l'intrigue déjà célèbre dès ses 1 an et demi ! Eh non ! ce n'est qu'un super artifice des auteurs pour faire un transfert émotionnel du lecteur (moi, quoi !) vers le héros ! Il n'y a que le point de vue de Harry qui est dépeint dans cette partie : il ne sait rien des évènement depuis qu'il a quitté Hogwarts et personne ne veut répondre à ces questions s'il a par malheur (pour lui) croisé des gens de son monde ou envoyé des lettres (c'est chouette d'envoyer du courrier de cette manière, soit dis en passant ! :-P ) Par conséquent, il est frustré et en colère et furieux et en guerre contre tous… Surtout quand il croit savoir que ses deux meilleurs et inséparables amis y sont impliqués plus que lui-même, en pleine action de protection de sa propre vie ! Et donc le lecteur (c'est moi ) aussi est comme lui – grr – parce qu'il n'y a aucun aller vers les autres personnages impliqués et leurs actions – même à l'insu de Harry soit juste pour le lecteur par petites touches (des indices laissés çà et là ) ou direct un long discours entre deux protagonistes mieux informés. Plus tard, on saura qu'ils ne font qu'écouter aux portes les actions des parents et adultes via les « Extendable Ears » et nettoyer à fond le HQ de l'Ordre.  Du coup, moi (le lecteur) me sent ridicule de m'être senti délaissé dans l'action parce que finalement, les amis n'ont fait que s'occuper d'une manière adéquate pour des gamins leurs vacances d'été !!

J'ai failli sauter ces passages (mais j'ai résisté, c'est courageux de ma part, je partage le malheur du héros) surtout dans le cas où on répète les mêmes infos de milles-et-une façons certes mais qui restent toujours les mêmes infos soit que Harry ne sait rien et ne peut pas le savoir et que le lecteur ne sait rien et ne peut pas le savoir – sauf s'il saute des passages : c'est agaçant, n'est-ce pas ? On tourne en rond, up and down in Harry's head !

Mais tout cela va nous mener à être suspicieux envers le monde et/ou en colère contre ses amis ! Et j'aurais raison !!!

 

 

Après ce début plutôt agaçant, l'action arrive enfin à être là et plutôt captivant lorsque les Dementors entrent dans la danse, se lance enfin à corps perdu aux « troussers » de ce cher Harry ; bon, on ne bouge pas beaucoup comme dans un film à sensation mais l'intrigue se noue et la pression s'abat sur la place : réussira-t-il (Harry, hein !) à se libérer du joug voire à éviter le baiser fatal des Dementors (je « tragédifie »  plus, hein ! Bah oui, faut bien un cran de plus dans l'intensité de la pression !)? La suite de l'action continue d'être soutenue (bon, ma « tragédification » n'était donc pas très utile…snif…) malgré que l'on change de registre : on passe de la presque épouvante à l'hystérie. En effet, l'invasion de hiboux avec leurs courriers à la patte ou au bec dans la cuisine nickel chrome de la tante Pétunia fait désordre ; de même, les gestes effrénés de l'oncle Vernon pour chasser des bestioles qu'il ne peut absolument pas effleurer fait débile ; idem, l'hystérie de Mrs Figg à vouloir tordre le cou de Mundungus à presque chaque phrase fait dangereux et crack et boum et crash et bam…

Fort heureusement, cela ne m'étonne pas tellement de la part de la famille Dursley : elle est idiote, ridicule et bien relou. Leur réaction au sujet de Harry qui dit vouloir écouter les infos télévisées est bien stupide, spécialement lors du dialogue « 'Listening to the news! Again?'  'Well, it changes every day, you see,'said Harry.  'Don't be clever with me, boy!(…) and don't give me any more of this listening to the news tosh!(…)' » C'est la réplique 'Again' qui m'a bien fait rire ; c'est comme s'il s'agissait d'une chamaillerie d'enfants qui veulent avoir le dernier mot ! Seulement, je n'hésiterai pas à la classifier de « famille ridiculement étroite d'esprit qui est en passe de devenir un nouveau groupuscule de « sociophobes »… » Des attitudes comme celles-là existent réellement et sont même tolérées mais de là à les appliquer tous les jours démontrent qu'il y a un déséquilibre quelque part, même s'il apparaît bénin.

Une consolation reste en mémoire pourtant : le vol des hiboux. Tant le ballet volant des hiboux est gracieux et harmonieux dans cet espace confiné (il m'a laissé une impression de calme qui arrive après la tempête, encore lors de celle-ci mais quand même calme et serein), tant la gestuelle des humains est hystérico-frénétique et cacophonique… (Bon, je ne dis pas que tout ce qui est cacophonique et hystérique est étroit d'esprit et sociophobe (c'est agaçant, hein  la répétition, up and down dans le même discours !) La preuve en est donnée avec ma phrase précédente d'avant la parenthèse et aussi avec celle qui suit…) Une autre consolation reste en mémoire : la sorte d'amour que la tante Pétunia ressent lorsqu'elle comprend le type de danger qui plane au-dessus de son neveu Harry et donc d'eux-mêmes. Même si elle a eu besoin d'un rappel, elle fait un geste de générosité quand il a fallu garder Harry encore un peu sous son toit et de ne pas le chasser comme un malpropre, même si c'est ce que souhaite voir venir…

Tout ça me fait dire que les apparences sont telles qu'elles sont et personne ne peut présager ce qu'elles cachent sous la Cape (d'Invisibilité).

 

 

Ensuite, ajoutons encore de pression psychologique sur toute la scène, le cher Harry est célèbre (tout le monde le lui montre bien !) parce que l'ennemi Number One de tout le monde des Sorcières et des Magiciens n'a pas réussit à le vaincre alors qu'il n'avait que un an et demi ! Et l'intéressé n'en a pas la moindre idée ! C'est pourquoi c'est si lourd à porter. Presque tous le traitent comme un héros connu de nom – plus une curiosité qu'un réel sentiment de soutien à mon avis sauf de la part de ses amis – et d'autres, comme un nuisible qu'il faut écraser sous la botte – m'enfin, si l'ennemi Number One a fait défaut, qui pourra y parvenir ? Donc, tout ça pendant 1o  ans, du moins. La 11ème, on peut le voir, se presser autour de lui et le fixer, animal en foire (par tous) ; on peut le toucher, lui serrer la main ou le cou (ça dépend des partisans) ; lui parler ou  l'insulter et s'en faire un ami (ça dépend des partisans, encore) etc. Et ce, par tous, civils et gouvernement…

Puis ça se tasse, Harry fait quelques remous, éclats d'exploits que chacun range dans la boîte de « garçon doué de génie et d'ambition à rester – et faire honneur – sur  le piédestal de sa naissance. » Avec à son actif, des exploits de super héros ou d'agent du gouvernement qui défient tous les complots. Le secret de la Chambre des Secrets si bien gardé jusque-là nous est enfin dévoilé ! La Coupe de Feu  est gagnée par ses soins et bien malgré lui ! A mon humble avis, c'est ce que j'aurais pensé (puisque je ne suis pas ami avec lui, hein !)  Bon d'accord, il existe des enfants et des adolescents qui sont très doués dans ce qu'il font jusqu'à même dépassés les meilleurs adultes ! Donc, pour moi, le héros étant un enfant est accepté ! Et par la même, toute l'intrigue formée sur les épaules de ce cher Harry et leurs résolutions aussi extraordinaires qu'elles soient sont acceptées ! Heureusement que tous les personnages d'enfants dans cette série ne sont pas comme lui, sinon ça ferait hors de norme !!

Vers la 14ème et 15ème année, Harry annonce clairement le come back effectif de l'ennemi Number One (ne le nommons pas, ça donne de l'urticaire, ssshhh !!) Mais si chacun fait ce qu'il veut, believe or not believe, that is the question !, le gouvernement de la Magie affiche une réelle abhorrassion à le dénier totalement et cherche à le discréditer à tout prix. Et ce d'une telle façon fortement oppressive que cela me poussera à croire en ses mots, bah oui pourquoi le Ministère va-t-il chercher à perdre son temps sur un dossier de peu d'importance avec autant de forces s'il n'y avait pas quelques anguilles sous roche ? Hein ? Bah oui, il usera de méthodes conventionnelles pour faire taire les charlatans comme un communiqué de presse très sérieux dans un journal très sérieux comme le Daily Prophet –  quoiqu'avec un nom pareil, j'aurai quelques doutes quant à son sérieux, même dans le monde des SM!! Et donc n'y a-t-il pas quelques vérités là-dedans et que Harry n'est pas juste un garçon qui est aime être célèbre et qui veut le rester par tous les moyens et pouvant être amalgamé avec un agitateur, un opposant politique bien dangereux ?

Conclusion : je réfléchirais à deux fois avant de dire qu'il est un perturbateur, un délinquant de 15 ans sujet au complot avec tout un gouvernement à ses trousses… Bon 15 ans, c'est pas très grand mais faudrait chercher des preuves, non ? Comme pour tous citoyens !!

 

Ainsi, s'allier à l'Ordre du Phoenix promet d'être captivant (si je le termine je vous le dirais !!) aussi bien aux lecteurs qu'aux acteurs ! L'Armée de Dumbledore va se lever et marcher sur tous ses ennemies, des vies vont être mises à l'épreuve, des ami(e)s vont nous révéler des secrets comme Snape (pour ne pas le citer, hein !), la Prophétie va être enfin vérifiée, etc. etc. Il m'est inutile d'en faire un catalogue, il faut que je le finisse de lire… vite, vite… comme quoi il y a de la frénésie qui s'empare de ma tête ; bref, pavé ou pas pavé, j'en viendrai à bout !!

 

Une p'tite chanson avant de partir ? Laissez-moi voir. Nooon, elle est trop looongue…

 

 



31/03/2010
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