A la Lueur du Lampadaire !

Projet #5 : les regles de L'abri

Mon texte

Ceux des autres participants

 

 

"Lancement du projet n°5 d’Enquête de mots. Jusqu'au 15 mars.

 

Pour ce projet, les contraintes sont les suivantes :

 

Titre : L’abri

Contraintes :
- une scène de sexe, détaillée ou suggérée, le but étant principalement d’esquiver la contrainte de façon originale,
- l’histoire doit se passer (au moins en partie) dans un bar, une taverne ou un débit de boisson quelconque,
- il faut intégrer la phrase « En même temps, c’est pas facile avec un doigt dans le nez »
- un personnage doit manger quelque chose d’inhabituel,
- utiliser les mots : pirouette, confetti, jambon, translucide et amphigouri."

 

Bon, bah, au travail...

 

Edit du 15 mars : le grand jour est la ; je devrais être fin prêt... Mais je le suiiiis paaaas ! Comme d'hab', dirait-on...

 

Edit du 30 mars : Bon, c'est décidé ce sera le 31 mars le dernier délai ! Du moins pour ma pomme ! Bah oui, sinon je risque fort bien d'être toujours a la bourre !! A demain !

 

Edit du 1er avril : J'ai perdu mon teeexteee... (snif..) Il faut le réécrire... jusqu'au 15 avril. P.S. : Et non, c'est pas un poisson d'avril (c'est pas drôle, c'est a mes dépends...)

 

 

Edit : Les coulisses :

 

Si je devais expliquer mes choix ? Ce que je fais toujours puisque j'aime bien m'entendre lire et parler...

 

  • Le bar : Je n'ai (presque)  jamais mis les pieds dans ce genre d'endroit si ce n'est qu'en coup de vent, a peine le temps de siffler un café. Et moins j'en consomme, moins je m'y rends. Je m'installe toujours en cafétéria/fast-food, ou en terrasse de café. Toujours en cours de voyage : soit a l'arrivée soit au départ soit en attente. C'est ma salle d'attente, de transfert. Maintenant que j'y pense, ça fait tout drôle. Je perçois donc le bar/café comme une gare même si j'y ai mes attaches. C'est un lieu ou je me pose avant de me lancer vers le lointain ou avant de reprendre la routine. Un lieu de pause donc, également pendant des recherches sur le terrain, par exemple quand je devais faire le tour des agences immobilieres pour un logement. Un lieu pour reprendre des forces et se (re)mettre a l'applomb dans le travail, par exemple rédiger la liste des choses faites pendant la matinée et celles qui restent a faire dans l'apres-midi. Et si, par chance, je passe une soirée dans un pub, c'est a la terrasse que tout se passe : hiver comme été, emmitouflé ou léger, seul ou entouré, sous la pluie ou le soleil. J'avais un copain dont le pere tenait un pub justement ; son pere nous interdissait d'y séjourner, même pendant les heures creuses. Gamins, nous zyeutons de derriere l'escalier qui menait a l'étage privé, ou depuis la porte vitrée qui nous barrait le chemin vers la fraicheur toute irlandaise. Voila pour le bar/café/pub en France. Dans un autre pays, tres a l'est, le café, plus que le bar, est vu comme un lieu ou on s'informe : des nouvelles journalistiques, des évenements locaux sociaux ou politiques ; et ou on reçoit les directives administratives : le courrier, les aides sociales, les intentions de ventes ou d'emploi. La également, on m'interdissait l'acces, pretextant que j'étais trop jeune ; de ce fait, il existe un café pour les vieux ou le ton est sérieux et le thé est la boisson phare, et un café pour les jeunes ou la musique baigne et l'alcool flotte. Je pouvais accompagner mon pere qui me chassait a la porte, parfois rudement "Allez, dégage de la !", souvent subtilement "Va dire a ta mere que je resterai plus longtemps, qu'elle ne s'inquiete pas." Mais je le voyais venir. Et finallement, quand je mets les pieds dans un tel lieu, j'ai toujours en tête que je vais partir sans attendre mais apres avoir fait le tri dans les idées, quelquefois fier d'y être entré, comme si c'était un exploit.

 

  • Le vocabulaire et le plat a manger : ces deux-la sont dans la continuité avec le débit de boisson. Ils emmenent aussi vers un ton de récit a la "Chester Himes", de polar noir avec un parler tres imagé.

 

  • J'ai repris les personnages de l'exercice #2 au titre "L'instant d'apres" car je voulais étoffer l'histoire. Au début, cela me semblait être une bonne idée mais, apres les déboires de mon écriture, c'est peut-etre juste le contexte qui n'y est pas adapté. Qui voudrait donc lire des textes sur la même intrigue avec des contraintes différentes ? Je décide donc de ne travailler encore une unique fois pour faire un lien avec les deux premiers récits, un triptique pour se lancer dans un autre futur.

 

  • La scene osée : un peu de lecture dans le théme donne des techniques insoupçonnées ; moi-même, je ne m'y serai jamais aventuré de ce côté-ci...

 

...uniquement en rédaction...



13/01/2012
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