L'Odyssée Spatiale (adaptation d'un mythe...)
L'été est maintenant fini, recommençons un cycle nouveau dans notre vie de fourmilière... (Ouais, bon, je suis grave en retard, je sais !)
En plein dans le travail d'étude sur les règles stylistiques qui régissent la formation des légendes de l'Asie Centrale, j'ai donc commencé la lecture des récits épiques des tribus turco-mongoles stationnées en Asie Centrale.
Défi Mythes et Légendes : 1/3
Catégorie "Adaptation d'un mythe."
La première partie relate de Dede Korkut et son règne tandis que la seconde partie était en : la voilà dans la suite du billet(*). Une troisième partie restait à définir et, en même temps, je me cherchais une lecture moins magistrale, j'ai déniché un exemplaire anglais de L'Odyssée 2010 d'Arthur C.Clarke et l'ai lu par conséquent. Dans le cadre du Challenge Mythes Et Légendes, j'ai décidé de le 'billeter', emballé comme je l'étais par le titre légendaire ! Bah oui, on dit tous Odyssée, on pense tous Homère !
(*) Je viens de comprendre (à la rédaction) que ce billet est fait pour le petit 2 du challenge !
Mais (eh oui, il y a un mais...) le voyage de la navette Leonov n'est pas aussi légendaire que le voyage d'Ulysse. Conclusion de mon action : je rédige le billet juste pour le plaisir d'écrire un article à l'aspect journalistique - dur exercice, surtout sans correcteur - et je demanderai au maître de challenge si le roman en question rentre dans la catégorie. Réponse ici.
2001 : L'Odyssée De L'Espace pour le premier de la trilogie, 2001 : la recherche du livre de SF qui me ferait aimer ce genre pour moi. J'ai découvert les livres en question, lu cette première partie, acheté la seconde en VO sur un coup de tête et... ne l'ai jamais ouverte... jusqu'à cet été. C'est là - comme quoi le hasard fait très fort - que je remarque et le titre et l'année de cet été.
Du coup, j'essaie de m'adapter à l'air SF et travaille donc en interactivité avec le système Internet. J'espère que votre FAI est au top...
d'Arthur C. CLARKE
Résumé :
La station spatiale Discovery a été perdue au large de la planète Jupiter écourtant la mission de 2001. Les scientifiques terriens décident d'un commun accord d'envoyer une expédition afin de récupérer les données que la station contient. De plus, les troublantes circonstances de la disparition de John Bowman et de la mort de l'équipage restent à définir. Enfin, la découverte du second monolithe - à l'identique de celui de la Lune, Tycho TMA-1 - et qui semble garder la géante rouge et informer des aliens de la venue éventuelle de créatures intelligentes - justifiait à elle seule ce déplacement.
Le vaisseau Leonov est donc apprêté avec un équipage mi-américain pour la gestion de l'ordinateur central de Discovery, HAL 9000 et mi-russe pour le pilotage de Leonov jusqu'a Jupiter. Ainsi, s'embarque le scientifique Heywood Floyd, en tant que référant car déjà présent à l'expédition lunaire et relation publique, accompagné du père de HAL, le timoré docteur Sivasubramanian Chandrasegarampillai, et d'un technicien qualifié en systèmes spatiaux et bout-en-train, Walter Curnow. Les autres membres, tous russes, sont assignés à la vie à bord : la très professionnelle pilote Capitaine Tatiana Orlova, le navigateur et chef scientifique Vasili Orlov, le spécialiste en communications Alexander «Sacha» Kovalev, le spécialiste en structures spatiales et sportif Maxim Andrei Brailovsky, la spécialiste en nutrition Zenia Marchenko, le chef chirurgien Katerina Rudenko. Les spécialistes américains sont tous soumis à l'hibernation pendant le voyage d'aller.
Peinture d'Alexei LEONOV, "Near the moon", accrochée dans la salle commune de la navette.
Leonov vole donc vers Jupiter pour d'abord récupérer HAL puis étudier le monolithe. Une coalition russo-américaine est donc formée.
Or, au cours du trajet, l'équipage volant remarque une seconde navette spatiale, chinoise celle-ci, qui fait route vers Discovery, la Chine ayant préparé son projet dans le plus grand secret. La course à la station spatiale commence.
À un moment, la navette chinoise fait une escale sur la lune gelée de Jupiter, Europe, pour charger en eau et ainsi détenir assez d'éléments chimiques afin d'en faire du carburant et de favoriser la propulsion de retour sur Terre.
< N'hésitez pas à visiter les images...>
Malheureusement, une rencontre étonnante sur Europe provoque la destruction de la navette chinoise - je devrais apprendre son nom : Tsien ! Le dernier survivant réussit malgré tout à envoyer un message vers la Terre avant d'être happé par l'ombre de Jupiter. Le message était en réalité destiné au professeur Floyd, à bord du Leonov, dont le scientifique chinois connaissait l'arrivée et la présence dans les parages. (Dois-je révéler ce suspense ? Approchez-vous donc... Leonov ne pouvait pas aider Tsien par manque de carburant et de survivant.
Continuant donc sa route désormais seul maître à bord, il atteint Discovery, débarque et décrypte HAL avec beaucoup d'efforts mais sans trop de casse. Les membres tentent même d'élaborer une stratégie pour ramener Discovery au bercail.
Jusqu'à ce qu'un second message, d'origine inconnue (en réalité, un autre suspense...), les avertit d'un danger proche et leur conseille de partir plus tôt que prévu. D'abord impossible, une idée brillante est émise et, bien sûr, adoptée.
Alors chacun vacque à sa besogne - en vérité, personne à bord n'est dépourvu de travail ; au contraire, ils en ont trop mais ils ne râlent pas et accélèrent même ! Seulement, le programme de sauvetage de Discovery dans son intégralité est compromis ; de plus, l'équipage redoute de révéler ce changement à HAL afin d'endiguer une éventuelle (seconde) rébellion de sa part.
Enfin de compte, ils réussissent leur manoeuvre et se dégagent à temps de l'espace condamné. En gros, pas d'accroc, même avec HAL. D'ailleurs, celui-ci est perdu pour l'équipage, (pas pour Bowman...) la manoeuvre empêchant le sauvetage de Discovery et HAL et de Leonov à la fois.
De là, Leonov se lance à la mission suivante : l'étude du monolithe. Celui-ci a subi les (bizarres) habitudes de personnification des humains et se fait appeler Zagadka, nom russe (au sens de 'énigme') impossible à prononcer et Big Brother par la langue des américains (nom officiel TMA-2.) Big Bro est des centaines de fois plus grande que celle de TMA-1, malgré leur forme identique : il est 718 fois plus grand et fait plus de 2 km de long. Il est posé sur Jupiter même, de laquelle Leonov passe au large. Il attise bien sûr la curiosité des scientifiques de Leonov, est donc soumis à leurs instruments d'étude et de mesure. Mais en vain ! Il ne se laisse pas décrypter ni n'autorise l'entrée. Lors de la réception du message, Leonov programme son étude ; lors de cette dernière, il subit à moitié l'échec ; lors de ce moment de doute, il remarque une transformation radicale de Big Bro.
L'immense taille de Zagadka se divisent en plusieurs centaines, en un nombre défini mathématiquement et proportionnellement. Zagadka se disperse dans la zone où la version entière stationnait et commence son... hallucinant travail...
Allez donc le lire, ce livre, à la fin, quoi ! Donner tous les détails fait perdre le suspense !
Zagadka dévore Jupiter en usant une méthode exponentionnellement adaptée.
Cette transformation de l'Univers n'a été effectuée que pour permettre le développement des humains, uniques créatures à l'intelligence supérieure du Système Solaire. Une condition doit cependant être respectée : pas d'humains sur Europe ! Soit : aucune influence des Hommes sur la vie qui débute sur Europe.
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Commentaires sur le livre :
Si je me relis - si je me re-mémorise - ces instants de lecture - d'écriture - je pense que je m'accorderai d'une réelle présence de l'aspect plaisant et apaisant que ce roman de SF m'a apporté. En bref, le voyage du Leonov est un long-courrier calme malgré le suspense très existant. En comparaison, il n'y a pas d'actions trépidantes ; il y a de l'action intellectuelle. De la technique qui, à première lecture et à profane, apparaît plausible et même très réelle. L'auteur Arthur C. CLARKE avait révélé dans une interview qu'il tirait ses actions techniques de la NASA même. Il ne précisait pas si elles ont été appliquées et réussies ou non. (Désolé je n'ai pas de références.)
D'ailleurs, je peux remarquer moi-même que j'ai façonné superbement son billet.
Si on le compare à l'Odysée d'Homère, on peut essayer... L'action sera centrée sur les voyages de sauvetage et du retour, avec une brèche sur une éventuelle nouvelle vie, du genre L'Odyssée de l'Espèce qui raconte comment l'espèce humaine est née. Quant à Ulysse, qui tentait de rentrer chez lui, son parcours est ciblé sur les créatures qu'il rencontre, avec un peu d'intérêt pour le voyage lui-même. Bref, l'inverse est de mise pour ces deux histoires, comme un miroir se placerait entre eux.
Bon, je suis un peu réducteur, quand même : il y a des passages qui laissent rêveur... où on cherche quelles étoiles pourraient nous conter des merveilles...
Si je possédais un vaisseau spatial, je le nommerais Devourer Of World.
Si je devais choisir de dire une qualité, je montrerai les passages scientifiques et techniques qui m'ont incité à aller jetre un coup d'oeil sur le sujet de base.
Si je citais un extrait symbolique, je choisirai le moment où Bowman visite le vaste univers et regarde de ses nouveaux yeux.
Si je citais une scène sociale que je préférerais, je tendrai vers le Soviet'O'Clock de l'équipage.
Je peux me projeter dans ce livre encore pendant des heures. Mais respectons (pour une fois...) le protocole d'un billet de lecture : court en pages mais lourd en émois. Sauf que pour le résumé, c'est une autre histoire...
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webbiographie...
image de http://anaturalpickmeup.blogspot.com/2009/12/space-odyssey.html pour image de couv'.
image de (pour illustration) : http://www.bibliotecapleyades.net/imagenes_ciencia/ luciferproject06_14.jpg