Lapin dans la lune pour un dojo à lapin !
"Mois de février égale mois des moitiés !" me dit-on souvent. Pourquoi à moi ? je ne sais pas... Peut-être parce que je n'ai pas de moitiée à moi liée !
Néanmoins, ça ne m'empêche pas de lire des romances pour le mois de février, sur la route des Pages du Japon, avant-dernière ligne droite pour le défi d'Ambroisie (et Skelarh.)
Me connaissant, je me suis choisi un manga de combat un brin historique - pour ne pas changer. Mais l'originalité est dans le dessin léger des héros, comme une BD pour enfant avec un côté comics. Voyez vous même :
Alors ? Cet aspect doux comme un lapin se place dans les yeux, regardez bien ! (Ah non pas au point d'en être hypnotisé ! Comment allez-vous lire mon billet sinon ?...)
Usagi veut dire lapin. Le héros est samourai. Il épouse une jolie fille qui aime beaucoup les lapins et en fait des masques - pas très réussis mais passons. Voilà le lien entre usagi et samourai.
Parce que, vous serez d'accord avec moi, un lapin qui se balade avec la lame d'un guerrier n'est pas compatible avec son caractère doux et sage et doudou et mimi et... je me perds là ! Eh bien, vous avez tout faux ! (*) (Même moi !) Il existe une fable ou le lapin/lièvre aide un fermier à prendre vengeance sur un blaireau malfaisant d'une manière très criminelle (un serial killer US serait un enfant de choeur à côté...) ! c'est vous dire la puissance d'un lapin tout mimi... aheum.
(*) plus un autre manga où le samourai est réellement un lapin - pas mimi du tout - c'est peut-être un lièvre et les lièvres ne sont pas mimi, c'est connu. Titre Usagi Yojinbo. Ou le mot jin prouve l'aspect humanoide de la bête. Pas lu, peut-être à l'occas'.
Mais la jolie fille, Shino, aime le lapin parce qu'il est capable d'aller sur la lune et la grignoter, selon un proverbe japonais car ces gens-là s'imaginent bien qu'un lapin sur la lune aurait fait tous ces trous. Ne demandez pas à quoi ça sert ?... Moi, j'appelais la lune "grand-père lune" soit "aydede" ; c'est tout aussi bizarre !
Bon, mon choix principal s'est porté sur l'action et la comédie de ce manga. Le légereté aussi. Et les leçons de vie données de si simple et innocente façon. Donc un brin moralisateur, ce manga.
Bref, le choix secondaire (et forcé) est la romance de deux jeunes époux (15 ans ont-ils) qui ne savent pas comment s'y prendre (remarquez les adultes non plus.) Les éléments de romance là-dedans se basent surtout sur la maladresse et le manque de confiance de Gosuke, notre héros, envers Shino et le reste du monde. Mais il cherche à se forger une haute personnalité dans le but principal de rendre heureuse sa femme, puis accessoirement d'ériger sa propre école de kendo.
Quelques scènes :
Gosuke décide de dormir dans la même chambre que Shino. Il installe son futon à, quoi, un mètre à vue de nez. Il s'y allonge et se met à transpirer ! Pourquoi ? parce qu'il est trop près de Shino. Alors il éloigne à 1,50m puis 2m puis 2,50m, tout en s'y allongeant, transpirant et se relevant pour déplacer le futon si bien qu'il finit à l'autre bout de la pièce !
Shino a épousé Gosuke car elle a vu un de ses aspects les plus mimis de son caractère. Cachée derrière un muret avec son frère, regardant la porte d'entrée de chez Gosuke où celui-ci voit un chaton qui miaule. Il scrute à droite puis à gauche et, ni vu ni connu, il embarque le chaton chez lui. Pourquoi ? Pour lui donner à boire et manger comme aux cinquantes autres chats qui tournent en rond dans son salon. Il recueille tous les chats que le frère de Shino dépose devant la porte ! Cela fait rire Shino la rendant heureuse ! C'est pas mimi, ça ?
Arg, je vais m'exclure ce mot-là de mon vocable ! Un bon moyen : allez manger une bonne cuisse de lapin... accompagné d'une moitié.
Bon ap' !
